Quoi qu’il en soit, pour tuer son chien on finit par lui coller une rage. C’est la norme infligée aux Etats africains, la Côte d’Ivoire fut-elle dirigée par Laurent Gbagbo, ou par une autre personnalité qui aurait eu des velléités souverainistes ne saurait y échapper. Il faut affronter son destin. Courageusement !
L’Ivoirien Laurent Gbagbo. Celui que le monde occidental présente comme l’anti-Blanc va devoir, avec le soutien de son peuple qui n’a jamais failli, faire face à ce que l’opinion générale présente comme une nébuleuse, mais qui en fait, se révèle comme une conspiration des vainqueurs de la seconde Guerre mondiale en proie au doute face à la montée en puissance de la Chine. Le monde occidental vit une crise économique, financière et même budgétaire sans précédent. Face à cette récession, la France, les Etats-Unis d’Amérique, l’Angleterre, l’Union européenne, avec l’appui sans condition de l’Organisation des Nations unies, ont l’impérieuse obligation de chercher des terres nouvelles riches en matières premières, pour relancer leurs industries.
La quête de nouveaux eldorados
On cherche toujours un prétexte et le trouve. La guerre en Irak menée par les Etats-Unis d’Amérique, sans la caution des Nations unies mais avec celle tacite des pays occidentaux découle de cet ordre d’idées. Les Usa ont vainement crapahuté dans le désert irakien à la recherche d’arme nucléaire. Saddam Hussein a payé son nationalisme au prix de la guillotine. Mal aimé des Occidentaux mais chouchou de son peuple le Président irakien a fini par être pendu comme un vulgaire voyou. L’invasion de l’Irak, le 20 mars 2003 avec à la clé la perte de nombreuses vies humaines, n’a pu prouver aux yeux du monde entier que l’Irak détenait des armes nucléaires, qu’en fait d’armes nucléaires, il n’en était rien et que, ce pays était tout simplement l’objet de convoitise à cause de la richesse pétrolifère de son sous- sol. Haïti, cette première République noire, a été envahie par l’armée américaine pour une politique géostratégique dans la perspective d’installer son bouclier nucléaire par l’Otan. Le Niger a échappé de justesse à une invasion, ce pays a dû se raviser en concédant son gisement d’uranium à la France par l’entremise de la société Areva. La reddition des dirigeants nigériens a permis de troquer la vie des populations contre la souveraineté du pays. Des dirigeants de nombreux Etats africains ont dû monnayer leurs richesses nationales pour conserver leurs pouvoirs au détriment des populations qui les ont élus. L’Afrique, continent considéré comme le réservoir du monde depuis la nuit des temps n’échappe à cette boulimie occidentale. Tous ceux des dirigeants qui se sont essayés au nationalisme y ont laissé leur vie. Malgré leur sens élevé du partage équitable des richesses nationales, ils se sont désillusionnés par des pseudo-indépendances. Au final, ils sont trahis par des taupes locales à la cause, au profit des puissances étrangères. Kwame N’Kruma au Ghana, Patrice Lumumba au Zaïre, Thomas Sankara au Burkina Faso, Samora Mickael au Mozambique, etc. Quoi qu’il en soit pour tuer son chien, on finit par lui coller une rage. C’est la norme infligée aux Etats africains, la Côte d’Ivoire fut-elle dirigée par Laurent Gbagbo ne saurait y échapper. Que son adversaire aux urnes Alassane Dramane Ouattara obtienne plus de 54% des suffrages selon la Cei, les dirigeants français ne pourront que se frotter les mains. Même dans les rêves les plus fous, à imaginer une seule fois que ce dernier, Alassane Dramane Ouattara, se ravise et reconnaisse la victoire de son adversaire avec plus de 51% octroyés au Président Laurent Gbagbo par le Conseil constitutionnel, organe décisionnelle sans recours, les carottes dans l’entendement de la France sont de toutes les façons cuites. C’est une question de logique à n’outrepasser sous aucun prétexte. Car, la survie de l’économie française et par voie de conséquence, sa place dans le gotha des Nations puissantes économiquement et financièrement en dépendent. C’est une règle de rigueur : les chiens ne se mangent pas entre eux. La crise ivoirienne postélectorale l’atteste, parmi la flopée d’observateurs électoraux accourus du monde entier, seuls les Occidentaux ont étalé leur cécité. Tous, y compris la Représentation onusienne n’ont pu voir les nombreux morts commis par les partisans d’Alassane Dramane Ouattara, dans les zones du Nord. Là où les observateurs africains ont reconnu unanimement des violences, des morts, des empêchements de vote et des bourrages d’urnes. On a beau chasser le naturel, il revient toujours au galop. Car, la France, après plusieurs tentatives pour ramener la Côte d’Ivoire dans son giron «naturel» et, que ce pays aux énormes potentialités qu’elle considère comme étant sa propriété privée, continue dans sa voie souverainiste au point de lui échapper, elle n’a qu’une seule alternative qui s’offre à elle : l’option militaire.
L’invasion comme dernier recours et ses risques
De même, les Etats-Unis sont allés en guerre en Irak sans l’aide d’aucune autre puissance, la France s’efforcera à mener sa guerre à la Côte d’Ivoire sans l’aide de ses alliés. Elle pourrait, à défaut, se contenter des pressions de ces derniers, sans plus. Mais comme toutes guerres, celle de la France contre la Côte d’Ivoire aura de lourdes conséquences. L’histoire contemporaine foisonne de ce genre de cas. Les Etats-Unis, malgré leurs puissants armements continuent d’évoquer le Viêt Nam avec un arrière-goût très amer. La célébration des vétérans dont ce pays ne cesse de s’enorgueillir à toutes les occasions solennelles, n’est en fait que l’extériorisation d’une lamentable défaite dans la jungle du Cambodge. Pareille en Irak, où la superpuissance américaine continue de compter ses morts. Tout près de nous, la Somalie (qui l’eut cru !) a infligé l’une des défaites les plus atroces aux troupes américaines. Ce, en dépit de certaines complicités des Somaliens. Le film « la chute du faucon noir » traduit éloquemment l’idée qu’une Nation souveraine si petite soit-elle, trouve toujours des ressources pour sa survie.
Quant à la France qui continue de fourrer son nez dans les affaires intérieures de la Côte d’Ivoire, l’histoire note qu’elle a, elle aussi, connu une déculottée au Viêt Nam. Le colonel d’Argenlieu qui conduisait les troupes conseilla la négociation pour arriver à bout du nationalisme des peuples vietnamiens. L’Elysée en fit à sa tête et en 1948, les soldats français périrent dans la fournaise de Diên Biên Phu. La France connut une autre débâcle en Algérie en 1962 dont elle se souviendra pendant longtemps. La Grande-Bretagne a vainement tenté d’imposer un homme de paille à la tête du Zimbabwe, elle s’est cassée les dents, les riches fermes rétrocédées par le Président Robert Mugabé aux nationaux Zimbabwéens ne sont plus jamais revenues aux étrangers anglais. Et pourtant, ce ne sont pas les complicités internes et le matraquage médiatique qui ont fait défaut.
Ce qui est réservé aux peuples déterminés
Ces lignes de l’histoire sont là pour rappeler qu’une Nation qui affiche son autodétermination sans hésitation et sans calcul, parvient un jour ou l’autre à se libérer définitivement des griffes de son oppresseur. Aussi vraie, l’histoire bien que balbutiante reste têtue. Les notes du prochain cinquantenaire de la Côte d’Ivoire sont en train de s’écrire. Cette histoire commence sur des chapeaux de roue, cette fois-ci avec deux méthodes combinées : la deuxième tentative d’avilissement des Etats africains par l’entremise d’autres Africains et, au cas échéant l’invasion pure et simple en cas de résistance.
Entre trahir le serment constitutionnel qui est de défendre la souveraineté et l’intégrité nationale et laisser la Côte d’Ivoire entre les mains d’un pion de l’étranger, Laurent Gbagbo a opté pour la première solution. C’est la solution la plus difficile à assumer, elle est amère comme l’huile de ricin comme prévenait Gbagbo lui-même à la sortie du conclave de Linas- Marcoussis en janvier 2003. O souveraineté ! O liberté ! Combien il est difficile de vous assumer ! Et pourtant, c’est par ce chemin qu’il faudra nécessairement passer. Le combat devient intéressant et préfigure d’une véritable victoire pour l’indépendance totale quand il annonce des signes de féroce adversités : des pays considérés comme frères et amis vous lâchent en plein combat au profit de l’ennemi commun, votre organisation sous-régionale, la Cedeao vous livre pour un sou symbolique, votre organisation continentale, l’Union africaine vous tourne le dos, votre organisation mondiale, l’Onu, vous marche dessus, des puissants médias internationaux vous matraquent, des Ong internationales vous méprisent. C’est que vous êtes dans la vérité et l’idéal que vous défendez est noble : la liberté ! Aucune victoire ne s’obtient dans l’inaction et la résignation. Seule la volonté des peuples de Côte d’Ivoire à l’autodétermination fera la différence.
L’histoire des vrais héros de ce monde contemporain commence toujours par une injustice. Cela s’explique par l’inconcevabilité de ne pas se voir reconnaitre comme élu Président de la République de Côte d’Ivoire par des organismes qui ont une autre préférence, pendant qu’on est sorti vainqueur d’une élection présidentielle à l’issue de la décision sans recours du Conseil constitutionnel avec 51,45% contre 48, 55% pour votre adversaire, pendant qu’on a l’onction du peuple qui vous a élu. Diriger un pays, c’est avant tout avoir une vision pour ce pays et savoir appréhender les pièges. A ce propos, cette maxime d’il y a dix ans de Laurent Gbagbo, (le 15 novembre 2000 lors de la fête de la Liberté) fait date : « Un jour viendra où dans ce pays, il y aura deux camps, d’un côté celui dont le territoire et la Nation se confondent pour la défense de ce que nous sommes et d’un autre côté celui pour lequel, ni la Nation, ni le territoire, encore moins la République que nous tentons de bâtir n’a de sens encore moins de valeur… ». La ligne de démarcation entre souverainistes et suppôts de l’étranger se veut plus que jamais nette depuis que, officiellement et de façon ouverte, l’Occident a décidé de sortir toutes ses griffes pour fondre sur les richesses de la Nation ivoirienne et de son territoire, avec la complicité de certains fils et filles de ce pays. Bien que cette prophétie donne à croire qu’un mur fissuré finit par satisfaire le lézard, l’on en déduit une leçon fondamentale à retenir. A savoir que, tôt ou tard, le lourd chapeau du parricide tombera sur la tête d’Alassane Dramane Ouattara et ses ouailles du Rhdp. La bataille est la seule porte de sortie.
Simplice Allard
al08062317@yahoo.frµ
L’Ivoirien Laurent Gbagbo. Celui que le monde occidental présente comme l’anti-Blanc va devoir, avec le soutien de son peuple qui n’a jamais failli, faire face à ce que l’opinion générale présente comme une nébuleuse, mais qui en fait, se révèle comme une conspiration des vainqueurs de la seconde Guerre mondiale en proie au doute face à la montée en puissance de la Chine. Le monde occidental vit une crise économique, financière et même budgétaire sans précédent. Face à cette récession, la France, les Etats-Unis d’Amérique, l’Angleterre, l’Union européenne, avec l’appui sans condition de l’Organisation des Nations unies, ont l’impérieuse obligation de chercher des terres nouvelles riches en matières premières, pour relancer leurs industries.
La quête de nouveaux eldorados
On cherche toujours un prétexte et le trouve. La guerre en Irak menée par les Etats-Unis d’Amérique, sans la caution des Nations unies mais avec celle tacite des pays occidentaux découle de cet ordre d’idées. Les Usa ont vainement crapahuté dans le désert irakien à la recherche d’arme nucléaire. Saddam Hussein a payé son nationalisme au prix de la guillotine. Mal aimé des Occidentaux mais chouchou de son peuple le Président irakien a fini par être pendu comme un vulgaire voyou. L’invasion de l’Irak, le 20 mars 2003 avec à la clé la perte de nombreuses vies humaines, n’a pu prouver aux yeux du monde entier que l’Irak détenait des armes nucléaires, qu’en fait d’armes nucléaires, il n’en était rien et que, ce pays était tout simplement l’objet de convoitise à cause de la richesse pétrolifère de son sous- sol. Haïti, cette première République noire, a été envahie par l’armée américaine pour une politique géostratégique dans la perspective d’installer son bouclier nucléaire par l’Otan. Le Niger a échappé de justesse à une invasion, ce pays a dû se raviser en concédant son gisement d’uranium à la France par l’entremise de la société Areva. La reddition des dirigeants nigériens a permis de troquer la vie des populations contre la souveraineté du pays. Des dirigeants de nombreux Etats africains ont dû monnayer leurs richesses nationales pour conserver leurs pouvoirs au détriment des populations qui les ont élus. L’Afrique, continent considéré comme le réservoir du monde depuis la nuit des temps n’échappe à cette boulimie occidentale. Tous ceux des dirigeants qui se sont essayés au nationalisme y ont laissé leur vie. Malgré leur sens élevé du partage équitable des richesses nationales, ils se sont désillusionnés par des pseudo-indépendances. Au final, ils sont trahis par des taupes locales à la cause, au profit des puissances étrangères. Kwame N’Kruma au Ghana, Patrice Lumumba au Zaïre, Thomas Sankara au Burkina Faso, Samora Mickael au Mozambique, etc. Quoi qu’il en soit pour tuer son chien, on finit par lui coller une rage. C’est la norme infligée aux Etats africains, la Côte d’Ivoire fut-elle dirigée par Laurent Gbagbo ne saurait y échapper. Que son adversaire aux urnes Alassane Dramane Ouattara obtienne plus de 54% des suffrages selon la Cei, les dirigeants français ne pourront que se frotter les mains. Même dans les rêves les plus fous, à imaginer une seule fois que ce dernier, Alassane Dramane Ouattara, se ravise et reconnaisse la victoire de son adversaire avec plus de 51% octroyés au Président Laurent Gbagbo par le Conseil constitutionnel, organe décisionnelle sans recours, les carottes dans l’entendement de la France sont de toutes les façons cuites. C’est une question de logique à n’outrepasser sous aucun prétexte. Car, la survie de l’économie française et par voie de conséquence, sa place dans le gotha des Nations puissantes économiquement et financièrement en dépendent. C’est une règle de rigueur : les chiens ne se mangent pas entre eux. La crise ivoirienne postélectorale l’atteste, parmi la flopée d’observateurs électoraux accourus du monde entier, seuls les Occidentaux ont étalé leur cécité. Tous, y compris la Représentation onusienne n’ont pu voir les nombreux morts commis par les partisans d’Alassane Dramane Ouattara, dans les zones du Nord. Là où les observateurs africains ont reconnu unanimement des violences, des morts, des empêchements de vote et des bourrages d’urnes. On a beau chasser le naturel, il revient toujours au galop. Car, la France, après plusieurs tentatives pour ramener la Côte d’Ivoire dans son giron «naturel» et, que ce pays aux énormes potentialités qu’elle considère comme étant sa propriété privée, continue dans sa voie souverainiste au point de lui échapper, elle n’a qu’une seule alternative qui s’offre à elle : l’option militaire.
L’invasion comme dernier recours et ses risques
De même, les Etats-Unis sont allés en guerre en Irak sans l’aide d’aucune autre puissance, la France s’efforcera à mener sa guerre à la Côte d’Ivoire sans l’aide de ses alliés. Elle pourrait, à défaut, se contenter des pressions de ces derniers, sans plus. Mais comme toutes guerres, celle de la France contre la Côte d’Ivoire aura de lourdes conséquences. L’histoire contemporaine foisonne de ce genre de cas. Les Etats-Unis, malgré leurs puissants armements continuent d’évoquer le Viêt Nam avec un arrière-goût très amer. La célébration des vétérans dont ce pays ne cesse de s’enorgueillir à toutes les occasions solennelles, n’est en fait que l’extériorisation d’une lamentable défaite dans la jungle du Cambodge. Pareille en Irak, où la superpuissance américaine continue de compter ses morts. Tout près de nous, la Somalie (qui l’eut cru !) a infligé l’une des défaites les plus atroces aux troupes américaines. Ce, en dépit de certaines complicités des Somaliens. Le film « la chute du faucon noir » traduit éloquemment l’idée qu’une Nation souveraine si petite soit-elle, trouve toujours des ressources pour sa survie.
Quant à la France qui continue de fourrer son nez dans les affaires intérieures de la Côte d’Ivoire, l’histoire note qu’elle a, elle aussi, connu une déculottée au Viêt Nam. Le colonel d’Argenlieu qui conduisait les troupes conseilla la négociation pour arriver à bout du nationalisme des peuples vietnamiens. L’Elysée en fit à sa tête et en 1948, les soldats français périrent dans la fournaise de Diên Biên Phu. La France connut une autre débâcle en Algérie en 1962 dont elle se souviendra pendant longtemps. La Grande-Bretagne a vainement tenté d’imposer un homme de paille à la tête du Zimbabwe, elle s’est cassée les dents, les riches fermes rétrocédées par le Président Robert Mugabé aux nationaux Zimbabwéens ne sont plus jamais revenues aux étrangers anglais. Et pourtant, ce ne sont pas les complicités internes et le matraquage médiatique qui ont fait défaut.
Ce qui est réservé aux peuples déterminés
Ces lignes de l’histoire sont là pour rappeler qu’une Nation qui affiche son autodétermination sans hésitation et sans calcul, parvient un jour ou l’autre à se libérer définitivement des griffes de son oppresseur. Aussi vraie, l’histoire bien que balbutiante reste têtue. Les notes du prochain cinquantenaire de la Côte d’Ivoire sont en train de s’écrire. Cette histoire commence sur des chapeaux de roue, cette fois-ci avec deux méthodes combinées : la deuxième tentative d’avilissement des Etats africains par l’entremise d’autres Africains et, au cas échéant l’invasion pure et simple en cas de résistance.
Entre trahir le serment constitutionnel qui est de défendre la souveraineté et l’intégrité nationale et laisser la Côte d’Ivoire entre les mains d’un pion de l’étranger, Laurent Gbagbo a opté pour la première solution. C’est la solution la plus difficile à assumer, elle est amère comme l’huile de ricin comme prévenait Gbagbo lui-même à la sortie du conclave de Linas- Marcoussis en janvier 2003. O souveraineté ! O liberté ! Combien il est difficile de vous assumer ! Et pourtant, c’est par ce chemin qu’il faudra nécessairement passer. Le combat devient intéressant et préfigure d’une véritable victoire pour l’indépendance totale quand il annonce des signes de féroce adversités : des pays considérés comme frères et amis vous lâchent en plein combat au profit de l’ennemi commun, votre organisation sous-régionale, la Cedeao vous livre pour un sou symbolique, votre organisation continentale, l’Union africaine vous tourne le dos, votre organisation mondiale, l’Onu, vous marche dessus, des puissants médias internationaux vous matraquent, des Ong internationales vous méprisent. C’est que vous êtes dans la vérité et l’idéal que vous défendez est noble : la liberté ! Aucune victoire ne s’obtient dans l’inaction et la résignation. Seule la volonté des peuples de Côte d’Ivoire à l’autodétermination fera la différence.
L’histoire des vrais héros de ce monde contemporain commence toujours par une injustice. Cela s’explique par l’inconcevabilité de ne pas se voir reconnaitre comme élu Président de la République de Côte d’Ivoire par des organismes qui ont une autre préférence, pendant qu’on est sorti vainqueur d’une élection présidentielle à l’issue de la décision sans recours du Conseil constitutionnel avec 51,45% contre 48, 55% pour votre adversaire, pendant qu’on a l’onction du peuple qui vous a élu. Diriger un pays, c’est avant tout avoir une vision pour ce pays et savoir appréhender les pièges. A ce propos, cette maxime d’il y a dix ans de Laurent Gbagbo, (le 15 novembre 2000 lors de la fête de la Liberté) fait date : « Un jour viendra où dans ce pays, il y aura deux camps, d’un côté celui dont le territoire et la Nation se confondent pour la défense de ce que nous sommes et d’un autre côté celui pour lequel, ni la Nation, ni le territoire, encore moins la République que nous tentons de bâtir n’a de sens encore moins de valeur… ». La ligne de démarcation entre souverainistes et suppôts de l’étranger se veut plus que jamais nette depuis que, officiellement et de façon ouverte, l’Occident a décidé de sortir toutes ses griffes pour fondre sur les richesses de la Nation ivoirienne et de son territoire, avec la complicité de certains fils et filles de ce pays. Bien que cette prophétie donne à croire qu’un mur fissuré finit par satisfaire le lézard, l’on en déduit une leçon fondamentale à retenir. A savoir que, tôt ou tard, le lourd chapeau du parricide tombera sur la tête d’Alassane Dramane Ouattara et ses ouailles du Rhdp. La bataille est la seule porte de sortie.
Simplice Allard
al08062317@yahoo.frµ