Quelque 2.000 Ivoiriens ont fui leur pays
depuis le 29 novembre, au lendemain du second tour de la présidentielle qui a
provoqué une crise politique entre les deux candidats revendiquant la
victoire, a indiqué vendredi l'ONU.
"La crise post-électorale en Côte d'Ivoire a déjà conduit quelque 2.000
Ivoiriens, en majorité des femmes et des enfants, à trouver refuge dans les
pays voisins du Liberia et de Guinée", a expliqué un porte-parole du Haut
commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Andrej Mahecic, lors
d'un point de presse.
La grande majorité de ces personnes (1.700) se sont réfugiées dans le
nord-ouest du Libéria, dans le département de Nimba, a-t-il précisé ajoutant
que 200 autres étaient "arrivées épuisées après deux jours de marche" dans la
région de Nzerekoke en Guinée.
Ces réfugiés, originaires de villages de l'ouest de la Côte d'Ivoire, ont
expliqué avoir quitté le pays "par mesure de précaution, dans la crainte de
violences si l'impasse politique persiste", a encore indiqué M. Mahejic.
Malgré un état de santé correct, la majorité de ces demandeurs d'asile ont
un besoin pressant de nourriture et d'abris, a-t-il insisté.
Le HCR, qui assiste depuis plusieurs années en Côte d'Ivoire même quelque
35.000 personnes déplacées et 25.000 réfugiés venus du Liberia, a en outre
souligné qu'il suivait de près l'évolution de la situation, ayant déjà "pris
des mesures pour être prêt au cas où elle se dégraderait".
Les deux présidents proclamés du pays, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara,
sont engagés dans un bras de fer qui semble s'installer dans la durée, chaque
camp laissant ouvertes toutes les options, règlement politico-diplomatique ou
recours à la force.
depuis le 29 novembre, au lendemain du second tour de la présidentielle qui a
provoqué une crise politique entre les deux candidats revendiquant la
victoire, a indiqué vendredi l'ONU.
"La crise post-électorale en Côte d'Ivoire a déjà conduit quelque 2.000
Ivoiriens, en majorité des femmes et des enfants, à trouver refuge dans les
pays voisins du Liberia et de Guinée", a expliqué un porte-parole du Haut
commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Andrej Mahecic, lors
d'un point de presse.
La grande majorité de ces personnes (1.700) se sont réfugiées dans le
nord-ouest du Libéria, dans le département de Nimba, a-t-il précisé ajoutant
que 200 autres étaient "arrivées épuisées après deux jours de marche" dans la
région de Nzerekoke en Guinée.
Ces réfugiés, originaires de villages de l'ouest de la Côte d'Ivoire, ont
expliqué avoir quitté le pays "par mesure de précaution, dans la crainte de
violences si l'impasse politique persiste", a encore indiqué M. Mahejic.
Malgré un état de santé correct, la majorité de ces demandeurs d'asile ont
un besoin pressant de nourriture et d'abris, a-t-il insisté.
Le HCR, qui assiste depuis plusieurs années en Côte d'Ivoire même quelque
35.000 personnes déplacées et 25.000 réfugiés venus du Liberia, a en outre
souligné qu'il suivait de près l'évolution de la situation, ayant déjà "pris
des mesures pour être prêt au cas où elle se dégraderait".
Les deux présidents proclamés du pays, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara,
sont engagés dans un bras de fer qui semble s'installer dans la durée, chaque
camp laissant ouvertes toutes les options, règlement politico-diplomatique ou
recours à la force.