On a évité un incident diplomatique entre l'Onuci et les Forces de défense et de sécurité (Fds) de Yamoussoukro dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 décembre. Un cortège de l'Onuci, transportant. Cissé Sindou et Sékongo Félicien, respectivement directeur de cabinet adjoint et porte-parole adjoint du Secrétaire général des Forces nouvelles (Fn) a été arrêté par les Fds au corridor nord de la ville. Les Fds en état d'alerte, depuis quelques jours procèdent à des fouilles systématiques des véhicules aux portes d'entrée et de sortie de la capitale politique.
C'est dans ce contexte de tension qu'arrivent au corridor nord, venant d'Abidjan, des soldats bangladeshis de l'Onuci escortant deux véhicules de types 4x4. Le couvre-feu étant entré en vigueur, les Fds exigent le contrôle des engins et la vérification des identités de leurs occupants. Ces derniers s'y sont opposés. S'engage un dialogue de sourds entre les Fds francophones et les bangladeshis anglophones. Si bien que les premiers nommés informent leurs hiérarchies qui arrivent sur les lieux avec une escouade de militaires et de gendarmes. Les discussions entre les deux groupes durent au moins 3 h. Entre-temps, arrive le chef du bataillon pakistanais de Bouaké.
Ce dernier décline l'identité des occupants des deux voitures. C'est alors qu'ils sont escortés par les Fds jusqu'à la sortie de Tiébissou. «Je salue le comportement républicain des Fds de Yamoussoukro. Nous les exhortons à respecter l'Onuci qui nous a aidés dans la résolution de cette crise», a déclaré Cissé Sindou, joint au téléphone. Le directeur de cabinet a ajouté : « Les autres Fds doivent suivre leur exemple. Car, si ce même comportement se pratiquait à Abidjan, on n'aurait pas déploré autant de morts en plein couvre-feu. »
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
C'est dans ce contexte de tension qu'arrivent au corridor nord, venant d'Abidjan, des soldats bangladeshis de l'Onuci escortant deux véhicules de types 4x4. Le couvre-feu étant entré en vigueur, les Fds exigent le contrôle des engins et la vérification des identités de leurs occupants. Ces derniers s'y sont opposés. S'engage un dialogue de sourds entre les Fds francophones et les bangladeshis anglophones. Si bien que les premiers nommés informent leurs hiérarchies qui arrivent sur les lieux avec une escouade de militaires et de gendarmes. Les discussions entre les deux groupes durent au moins 3 h. Entre-temps, arrive le chef du bataillon pakistanais de Bouaké.
Ce dernier décline l'identité des occupants des deux voitures. C'est alors qu'ils sont escortés par les Fds jusqu'à la sortie de Tiébissou. «Je salue le comportement républicain des Fds de Yamoussoukro. Nous les exhortons à respecter l'Onuci qui nous a aidés dans la résolution de cette crise», a déclaré Cissé Sindou, joint au téléphone. Le directeur de cabinet a ajouté : « Les autres Fds doivent suivre leur exemple. Car, si ce même comportement se pratiquait à Abidjan, on n'aurait pas déploré autant de morts en plein couvre-feu. »
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
