Le président sortant de Côte d`Ivoire Laurent Gbagbo doit tirer les conséquences des "signaux unanimes" donnés par les Ivoiriens et la communauté internationale qui l`invitent à céder le pouvoir, a indiqué vendredi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
Interrogé lors d`un point de presse sur les pressions croissantes sur M.
Gbagbo pour qu`il reconnaisse sa défaite et accepte que son rival Alassane
Ouattara dirige le pays, Bernard Valero a commenté: "le signal donné par les
électeurs ivoiriens et les signaux donnés par la communauté internationale au
cours des derniers jours sont unanimes, à M. Gbagbo d`en tirer les
conséquences".
Laurent Gbagbo a fait jeudi une ouverture en appelant à la "discussion" son
rival, tandis que la communauté internationale continue d`exercer une très
forte pression pour qu`il cède la place après dix ans de pouvoir.
L`Union africaine a suspendu la Côte d`Ivoire "jusqu`à l`exercice effectif
du pouvoir par Alassane Ouattara".
Après la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao), le
Conseil de sécurité de l`ONU s`est dit "prêt à imposer des mesures ciblées".
Catherine Ashton, chef de la diplomatie de l`UE, est prête à des
"sanctions", tout comme les Etats-Unis.
Le président Nicolas Sarkozy avait reconnu dès samedi l`élection
"incontestable" d`Alassane Ouattara.
La ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, avait écarté
jeudi la menace de sanctions à ce stade: "nous ne sommes pas à ce niveau-là,
mais il y a un certain nombre de procédures internationales qui seraient mises
en oeuvre si la transition ne se passait pas", avait-elle averti au micro de
France Inter.
Alassane Ouattara a été donné vainqueur par la Commission électorale
indépendante (CEI) avec 54,1% des suffrages mais le Conseil constitutionnel,
acquis à M. Gbagbo, a invalidé ces résultats et a proclamé le sortant
président avec 51,45%.
La tension actuelle, avec deux présidents et deux gouvernements rivaux,
fait craindre une confrontation armée dans ce pays, théâtre d`une quasi-guerre
civile après le coup d`Etat manqué de septembre 2002.
Interrogé lors d`un point de presse sur les pressions croissantes sur M.
Gbagbo pour qu`il reconnaisse sa défaite et accepte que son rival Alassane
Ouattara dirige le pays, Bernard Valero a commenté: "le signal donné par les
électeurs ivoiriens et les signaux donnés par la communauté internationale au
cours des derniers jours sont unanimes, à M. Gbagbo d`en tirer les
conséquences".
Laurent Gbagbo a fait jeudi une ouverture en appelant à la "discussion" son
rival, tandis que la communauté internationale continue d`exercer une très
forte pression pour qu`il cède la place après dix ans de pouvoir.
L`Union africaine a suspendu la Côte d`Ivoire "jusqu`à l`exercice effectif
du pouvoir par Alassane Ouattara".
Après la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao), le
Conseil de sécurité de l`ONU s`est dit "prêt à imposer des mesures ciblées".
Catherine Ashton, chef de la diplomatie de l`UE, est prête à des
"sanctions", tout comme les Etats-Unis.
Le président Nicolas Sarkozy avait reconnu dès samedi l`élection
"incontestable" d`Alassane Ouattara.
La ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, avait écarté
jeudi la menace de sanctions à ce stade: "nous ne sommes pas à ce niveau-là,
mais il y a un certain nombre de procédures internationales qui seraient mises
en oeuvre si la transition ne se passait pas", avait-elle averti au micro de
France Inter.
Alassane Ouattara a été donné vainqueur par la Commission électorale
indépendante (CEI) avec 54,1% des suffrages mais le Conseil constitutionnel,
acquis à M. Gbagbo, a invalidé ces résultats et a proclamé le sortant
président avec 51,45%.
La tension actuelle, avec deux présidents et deux gouvernements rivaux,
fait craindre une confrontation armée dans ce pays, théâtre d`une quasi-guerre
civile après le coup d`Etat manqué de septembre 2002.