Il ne veut pas entendre raison. Et s’obstine à faire fi de toutes les interpellations et condamnations pour se maintenir au pouvoir contre la volonté du peuple qui se voit pris en otage. Lui, c’est le président sortant, Laurent Gbagbo. En plus soutien de l’armée qui l’encourage gardé le fauteuil présidentiel, par l’entremise de trois de ces généraux, le candidat Lmp se nourrit aussi de certaines révélations que lui auraient été communiquées par les nombreux conseillers spirituels qui sont à la soupe du palais. Cette crise disent-ils, à des dessous spirituels et qu’elle se soldera par un affrontement sanglant qui fera la victoire de la garde prétorienne de Gbagbo, et sonnera le glas de la rébellion. Ces messages divins sont plus rassurants pour Gbagbo quand ils évoquent que le président perdant des élections sera au pouvoir jusqu’en 2020. C’est pour faire exécuter ce plan de Dieu( ?) que Gbagbo refuse de céder le pouvoir à celui qui est le choix du peuple, au sorti du scrutin du 28 novembre. A-t-il oublié la justice chère au Dieu Tout Puissant. L’un des conseillers du Palais, très spirituel, dit-on, a convaincu Gbagbo sur le fait qu’il était sans contestation destiné à conduire les rênes du pays les dix années à venir. Ainsi, Laurent Gbagbo s’est conforté en ces paroles. Mais ce que ces hommes de Dieu ont manqué de dire à leur employeur, c’est que le Dieu Tout- puissant que nous adorons peut certes oindre un homme comme Roi à la tête d’un peuple, mais peut le déchoir s’il le dévie. Nous avons dans la Bible un exemple édifiant avec le cas du Roi Saül qui a été disqualifié par l’Eternel et remplacé par le Roi David (1 Samuel). A voir de près, c’est ce qui est en train de se dérouler en Côte d’Ivoire. Donc, les hommes de Dieu du Palais doivent méditer longuement et dire au président Gbagbo qu’avec Dieu, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices.
BC
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