A l`instar de la communauté internationale, les Etats-Unis n`ont pas l`intention de cautionner le hold-up électoral de Gbagbo Laurent. Passé le temps de la reconnaissance de la victoire du président Alassane Ouattara et des mises en garde, l`administration Obama est en train d`examiner une palette de sanctions ciblées à la dimension de l`arrogance politique et diplomatique du régime de M. Gbagbo. Des sanctions qui pourraient aller au-delà de l`inimaginable.
Depuis l`éclatement de la crise post-électorale en Côte d`Ivoire, le Président Obama s`est exprimé personnellement à trois reprises pour appeler au respect de la volonté du peuple ivoirien telle qu`exprimée dans les urnes le 28 novembre dernier. Les Etats-Unis, qui tiennent à la paix et à la stabilité dans la sous-région Ouest-africaine, sont déterminés à accentuer la pression sur Gbagbo afin de le contraindre à lâcher le pouvoir. Obama avait, dans ce sens, évoqué la menace d`un " isolement diplomatique accru " sur la scène internationale avant de déclarer ouvertement que son administration envisageait des sanctions contre Gbagbo et les personnes qui soutiennent son régime si le candidat malheureux de la présidentielle du 28 novembre " ne faisait pas le bon choix ", c`est-à-dire s`il ne quittait pas le pouvoir.
Pour comprendre cette position radicale des Etats-Unis envers Gbagbo, nous avons approché certains milieux diplomatiques bien renseignés qui nous expliquent qu`en réalité l`administration Obama juge inacceptable qu`un individu puisse narguer une communauté internationale mobilisée.
A en croire les mêmes sources, il y a exactement une semaine (samedi dernier donc,) le Président Obama aurait tenté à deux reprises de joindre le président Gbagbo par téléphone. Mais à deux reprises, ce dernier aurait refusé de le prendre. Prétextant qu`il était absent ou en train de se reposer. Ce qui aurait fortement déplu au locataire de la Maison Blanche.
Pour faire plier Gbagbo et empêcher que son exemple ne fasse école dans la sous-région, les Etats-Unis étudient un ensemble de sanctions ciblées qui se déclinent en l`interdiction de voyager, le gel des avoirs, etc.
Ces sanctions vont frapper, outre le président Gbagbo, son épouse, ses proches et tous ses soutiens. Plus précisément, il s`agit de tous les leaders, jeunes, femmes et hommes qui gravitent autour de Gbagbo, tous les membres de son gouvernement, les conseillers à la présidence de la République (y compris les conseillers occultes comme Guy Laberti, Albert Bourgi…), tous les membres du Conseil constitutionnel, tous les officiers supérieurs et généraux, les chefs de corps qui soutiennent son régime. Mais, ce n`est pas tout. Car, les épouses, les enfants et même les proches parents de toutes ces personnalités ciblées sont également concernés par ces sanctions. Même les enfants, proches parents de ce régime qui séjournent déjà sur le sol américain seront rapatriés en Côte d`Ivoire. Les Etats-Unis appelleront dès l`entrée en vigueur desdites sanctions les Etats de l`Union européenne à les appliquer également. Des informations de dernières minutes indiquent que tous les comptes bancaires de Gbagbo et de ses proches ont déjà été bloqués. Ses enfants qui séjournent aux Usa sont sous surveillance et en instance de rapatriement. Il en va de même pour un certain nombre de personnalités proches du régime Fpi dont la liste a été transmise aux autorités américaines. En outre, certains ambassadeurs relevés de leurs fonctions seraient déjà en train de faire leurs valises pour rentrer au pays.
Comme on peut le voir, la communauté internationale, très soudée dans cette affaire, n`a pas l`intention de se laisser ridiculiser. Elle ne ménagera donc aucun effort pour faire plier l`échine à la dictature à l`imposture, pour étouffer Gbagbo.
Akwaba Saint Clair
Depuis l`éclatement de la crise post-électorale en Côte d`Ivoire, le Président Obama s`est exprimé personnellement à trois reprises pour appeler au respect de la volonté du peuple ivoirien telle qu`exprimée dans les urnes le 28 novembre dernier. Les Etats-Unis, qui tiennent à la paix et à la stabilité dans la sous-région Ouest-africaine, sont déterminés à accentuer la pression sur Gbagbo afin de le contraindre à lâcher le pouvoir. Obama avait, dans ce sens, évoqué la menace d`un " isolement diplomatique accru " sur la scène internationale avant de déclarer ouvertement que son administration envisageait des sanctions contre Gbagbo et les personnes qui soutiennent son régime si le candidat malheureux de la présidentielle du 28 novembre " ne faisait pas le bon choix ", c`est-à-dire s`il ne quittait pas le pouvoir.
Pour comprendre cette position radicale des Etats-Unis envers Gbagbo, nous avons approché certains milieux diplomatiques bien renseignés qui nous expliquent qu`en réalité l`administration Obama juge inacceptable qu`un individu puisse narguer une communauté internationale mobilisée.
A en croire les mêmes sources, il y a exactement une semaine (samedi dernier donc,) le Président Obama aurait tenté à deux reprises de joindre le président Gbagbo par téléphone. Mais à deux reprises, ce dernier aurait refusé de le prendre. Prétextant qu`il était absent ou en train de se reposer. Ce qui aurait fortement déplu au locataire de la Maison Blanche.
Pour faire plier Gbagbo et empêcher que son exemple ne fasse école dans la sous-région, les Etats-Unis étudient un ensemble de sanctions ciblées qui se déclinent en l`interdiction de voyager, le gel des avoirs, etc.
Ces sanctions vont frapper, outre le président Gbagbo, son épouse, ses proches et tous ses soutiens. Plus précisément, il s`agit de tous les leaders, jeunes, femmes et hommes qui gravitent autour de Gbagbo, tous les membres de son gouvernement, les conseillers à la présidence de la République (y compris les conseillers occultes comme Guy Laberti, Albert Bourgi…), tous les membres du Conseil constitutionnel, tous les officiers supérieurs et généraux, les chefs de corps qui soutiennent son régime. Mais, ce n`est pas tout. Car, les épouses, les enfants et même les proches parents de toutes ces personnalités ciblées sont également concernés par ces sanctions. Même les enfants, proches parents de ce régime qui séjournent déjà sur le sol américain seront rapatriés en Côte d`Ivoire. Les Etats-Unis appelleront dès l`entrée en vigueur desdites sanctions les Etats de l`Union européenne à les appliquer également. Des informations de dernières minutes indiquent que tous les comptes bancaires de Gbagbo et de ses proches ont déjà été bloqués. Ses enfants qui séjournent aux Usa sont sous surveillance et en instance de rapatriement. Il en va de même pour un certain nombre de personnalités proches du régime Fpi dont la liste a été transmise aux autorités américaines. En outre, certains ambassadeurs relevés de leurs fonctions seraient déjà en train de faire leurs valises pour rentrer au pays.
Comme on peut le voir, la communauté internationale, très soudée dans cette affaire, n`a pas l`intention de se laisser ridiculiser. Elle ne ménagera donc aucun effort pour faire plier l`échine à la dictature à l`imposture, pour étouffer Gbagbo.
Akwaba Saint Clair