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Politique Publié le samedi 11 décembre 2010 | Le Nouveau Réveil

L`Abbé Norbert Abékan prévient : “Ce ne sont pas les violents qui auront les derniers mots”

Initialement prévue pour ce samedi 11 décembre 2010 à la place de la République, la marche des " bandeaux blancs " initiée par l'Abbé Eric Norbert Abékan pour arracher la paix, n'aura plus lieu. Hier, l'homme de Dieu, lors d'une conférence de presse à la paroisse Notre Dame de la tendresse de la Riviéra Golf, a expliqué les raisons de cette décision. L'homme de Dieu, toujours dans le cadre de cette rencontre, a lancé un message à l'endroit de ceux qui veulent conquérir le pouvoir, par la violence avant de donner sa position sur cette crise qui oppose Gbagbo à Ouattara. " Dans le traitement de la crise actuelle, nous savons ce qui s'est passé en Côte d'Ivoire. Il y a eu des armes, il y a eu des morts …Nous voulons dès maintenant qu'on utilise ce chemin : le dialogue. Ne nous rechignons pas au pire, ne nous rechignons pas à une guerre civile. Agissons, nous voulons agir mais uniquement dans un cadre de non violence. Ce ne sont pas les violents qui auront les derniers mots, ce sont les non violents", a-t-il conseillé. Le conférencier poursuivant, a expliqué que la démarche de l'Eglise et notamment celle des " bandeaux blancs" a toujours été la même, à savoir : préserver la vie des populations, de ne jamais verser le sang d'une seule personne même pas un bébé " Nous ne voulons plus ni de kalachnikov, ni machette, ni blessé, ni mort au nom de la lutte pour le pouvoir", a-t-il fait savoir. Pour que cela soit, l'Abbé Norbert Abékan a promis de rencontrer les deux (02) protagonistes, à savoir Gbagbo et Ouattara pour leur lancer ledit message. " J'entends tout faire pour rencontrer Gbagbo et Ouattara et obtenir de tous les deux (02) qu'ils s'engagent à ne pas recourir à la violence ", a ajouté le conférencier. Revenant à la marche, il a encore indiqué : "Je vous ai appelé à une démonstration de la puissance de l'amour comme unique moyen de parvenir à la paix. Nous avons dû surseoir à l'organisation de ce rassemblement en raison de contraintes diverses sans pour autant renoncer à agir dans le sens de la recherche de la paix". Le père Abékan, curé de cette Eglise, a aussi mentionné que cette option leur a été conseillée par sa hiérarchie qui, du reste, a apprécié la démarche. " Mon archevêque a dit que la situation est trop sensible, il a dit, tu vas marcher sur des terrains minés et demain, on va faire porter le chapeau à l'Eglise. " a-t-il soutenu. La preuve, a ajouté le conférencier, "des frères d'une religion ont relevé que Dieu leur a dit qu'il y aura une grande marche et cette marche est en fait un soulèvement …j'ai dit finalement, on veut faire de la récupération … On a dit qu'il va avoir des infiltrations …Mes patrons m'ont donc parlé et je n'ai pas voulu m'entêter", s'est-il encore justifié. Tout en appelant à la résolution de cette crise par le dialogue.
DJE KM

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