Les femmes du Rhdp se retrouvent ce matin à la maison du Rhdp à Cocody. Dans l'entretien qui suit, Mme dao Coulibaly, présidente des femmes du Pdci-Rda, situe le cadre de cette rencontre et invite les femmes de Côte d'Ivoire à se mobiliser pour sauver leur patrie.
La Côte d'Ivoire vit une situation inédite depuis l'annonce des résultats du second tour de l'élection présidentielle. Laurent Gbagbo, qui a perdu l'élection, a décidé de confisquer le pouvoir. Comment jugez-vous son attitude ?
Les élections que tout le monde attendait, se sont déroulées. Le premier tour s'est très bien passé. Tout le monde en connait les résultats. Malgré tout ce qui a été fait pour éliminer le président Henri Konan Bédié, ce grand homme d'Etat, avec toute la sagesse qu'il incarne, a accepté le résultat pour que la Côte d'Ivoire retrouve la paix. Et le 28 novembre 2010, s'est tenu le second tour de l'élection. Le président Alassane Ouattara a été élu président de la République dans les urnes. Mais le chef de l'Etat sortant refuse d'accepter le verdict des urnes, lui qui se dit " enfant des élections ". Au moment où il doit nous prouver qu'il est effectivement un enfant des élections, voilà qu'il a décidé d'engager un bras de fer avec le président élu. Cette situation est malheureuse. Nous ne comprenons pas comment Gbagbo peut laisser la Côte d'Ivoire dans une telle situation. Le pays est à genoux. La vie est de plus en plus chère. Les familles souffrent. Tout le monde, la communauté nationale, sous régionale et internationale, reconnait la victoire du président Alassane Ouattara. Gbagbo doit comprendre qu'il doit partir, il doit laisser le pouvoir à celui qui a été élu dans les urnes. S'il aime vraiment la Côte d'Ivoire, s'il aime vraiment le peuple, il doit partir du pouvoir. Nous espérons qu'il va comprendre, qu'il va enfin libérer le pays, parce que ce bras de fer ne peut plus continuer.
Que comptez-vous faire face à ce bras de fer engagé par Laurent Gbagbo ?
Nous les femmes de Côte d'Ivoire, avons décidé de tenir un grand meeting demain (Ndlr ce jour) à la maison du Rhdp de Cocody. Nous allons lire des motions et nous allons aussi lancer un appel. Diplomatiquement, la bataille a été bien menée et pensons que nous tenons le bon bout. Il faut maintenant la bataille intérieure. Il faut que nous prouvions à la communauté internationale que nous voulons que le président élu, Alassane Ouattara, aille au palais de la présidence. Nous demandons donc à toutes les femmes de se mobiliser massivement pour montrer à la communauté internationale que nous ne sommes pas assises les bras croisés pour attendre la suite.
Jusqu'à où êtes-vous prêtes à aller pour changer la situation actuelle ?
Selon l'évolution de la situation, nous déroulerons une stratégie spécifique. On ne peut pas déballer toute notre stratégie en même temps. La première action que nous comptons mener, c'est la grande mobilisation de demain (Ndlr aujourd'hui). Et ensuite, on verra. Je demande à toutes les femmes de Côte d'Ivoire, éprises de paix, de répondre à l'appel des femmes du Rhdp. Nous leur demandons de venir nombreuses pour que nous puissions lancer notre appel au monde entier. C'est Alassane Ouattara qui a été élu président de la République Et il doit exercer le pouvoir que le peuple souverain lui a confié. Nous avons espoir qu'il comprendra qu'il (Gbagbo Laurent) ne doit pas faire souffrir davantage le peuple. Nous espérons que justice sera faite et que le pays sera dirigé par le président que les Ivoiriens se sont choisis librement dans les urnes.
Entretien réalisé par Paul Koffi
La Côte d'Ivoire vit une situation inédite depuis l'annonce des résultats du second tour de l'élection présidentielle. Laurent Gbagbo, qui a perdu l'élection, a décidé de confisquer le pouvoir. Comment jugez-vous son attitude ?
Les élections que tout le monde attendait, se sont déroulées. Le premier tour s'est très bien passé. Tout le monde en connait les résultats. Malgré tout ce qui a été fait pour éliminer le président Henri Konan Bédié, ce grand homme d'Etat, avec toute la sagesse qu'il incarne, a accepté le résultat pour que la Côte d'Ivoire retrouve la paix. Et le 28 novembre 2010, s'est tenu le second tour de l'élection. Le président Alassane Ouattara a été élu président de la République dans les urnes. Mais le chef de l'Etat sortant refuse d'accepter le verdict des urnes, lui qui se dit " enfant des élections ". Au moment où il doit nous prouver qu'il est effectivement un enfant des élections, voilà qu'il a décidé d'engager un bras de fer avec le président élu. Cette situation est malheureuse. Nous ne comprenons pas comment Gbagbo peut laisser la Côte d'Ivoire dans une telle situation. Le pays est à genoux. La vie est de plus en plus chère. Les familles souffrent. Tout le monde, la communauté nationale, sous régionale et internationale, reconnait la victoire du président Alassane Ouattara. Gbagbo doit comprendre qu'il doit partir, il doit laisser le pouvoir à celui qui a été élu dans les urnes. S'il aime vraiment la Côte d'Ivoire, s'il aime vraiment le peuple, il doit partir du pouvoir. Nous espérons qu'il va comprendre, qu'il va enfin libérer le pays, parce que ce bras de fer ne peut plus continuer.
Que comptez-vous faire face à ce bras de fer engagé par Laurent Gbagbo ?
Nous les femmes de Côte d'Ivoire, avons décidé de tenir un grand meeting demain (Ndlr ce jour) à la maison du Rhdp de Cocody. Nous allons lire des motions et nous allons aussi lancer un appel. Diplomatiquement, la bataille a été bien menée et pensons que nous tenons le bon bout. Il faut maintenant la bataille intérieure. Il faut que nous prouvions à la communauté internationale que nous voulons que le président élu, Alassane Ouattara, aille au palais de la présidence. Nous demandons donc à toutes les femmes de se mobiliser massivement pour montrer à la communauté internationale que nous ne sommes pas assises les bras croisés pour attendre la suite.
Jusqu'à où êtes-vous prêtes à aller pour changer la situation actuelle ?
Selon l'évolution de la situation, nous déroulerons une stratégie spécifique. On ne peut pas déballer toute notre stratégie en même temps. La première action que nous comptons mener, c'est la grande mobilisation de demain (Ndlr aujourd'hui). Et ensuite, on verra. Je demande à toutes les femmes de Côte d'Ivoire, éprises de paix, de répondre à l'appel des femmes du Rhdp. Nous leur demandons de venir nombreuses pour que nous puissions lancer notre appel au monde entier. C'est Alassane Ouattara qui a été élu président de la République Et il doit exercer le pouvoir que le peuple souverain lui a confié. Nous avons espoir qu'il comprendra qu'il (Gbagbo Laurent) ne doit pas faire souffrir davantage le peuple. Nous espérons que justice sera faite et que le pays sera dirigé par le président que les Ivoiriens se sont choisis librement dans les urnes.
Entretien réalisé par Paul Koffi