Le jeudi 9 décembre dernier, le Premier ministre Soro a déclaré que «la récréation est terminée» et a fait un appel à l’Armée pour qu’elle se rallie au Président Ouattara. C’était au terme du deuxième conseil de son gouvernement. Tout le monde a compris que la «République du Golf Hôtel» avait besoin d’occuper tout l’espace politique, administratif, militaire et territorial, qui lui revient de droit. C’est-à-dire de s’assumer en tant que République de Côte d’Ivoire à part entière.
Le hic est que Laurent Gbagbo agit comme un suicidaire «plus prêt à mourir que de lâcher le pouvoir». Siffler la fin de la récréation en guise d’injonction à une «bombe humaine» qu’est devenu Gbagbo, un ex-chef d’État qui ne tient pas à la vie si celle-ci est dénuée de trône, ne peut être efficace que si le siffleur de la fin de cette récréation a la ferme détermination d’agir dans l’intérêt supérieur de la Nation en concédant au terroriste, le droit de disposer de sa vie comme il entend, sans faire de victime collatérale.
C’est pourquoi, le Président de la République de Côte d’Ivoire, SEM Alassane D. Ouattara, a l’obligation régalienne d’éviter la politique de l’obscurantisme et de rassurer la population ivoirienne de sa ferme intention d’assumer entièrement le mandat clair qui lui a été confié par les urnes. Ce, sans tergiversation avec le camp perdant de LMP dont la stratégie est d’attirer le camp vainqueur du RHDP dans le piège d’une négociation inopportune et dilatoire.
Laurent Gbagbo, par son aversion avérée à la critique, son arrogance affichée face à ses protagonistes, son mépris des règles démocratiques, sa culture impitoyable de casser l’opposition politique, ses attributs quasi génétiques de trahison et par son coup d’État institutionnel postélectoral échoué, a fait la démonstration qu’il mérite un départ inconditionnel en exil en tant qu’ex-chef d’État.
Ainsi, après la saga politique qui a démontré au monde entier, l’indiscutable tentative de Gbagbo de confisquer le pouvoir d’État, ce, en piétinant les corps de centaines d’innocentes victimes, le Président Ouattara, reconnu universellement comme le seul élu du peuple ivoirien pour conduire sa destinée, n’a pas le droit à la faiblesse morale d’emprunter une voie de compromission en entrant en dialogue avec le «boulanger» de Gbagbo, un homme fini politiquement, sans foi ni loi. N’attendons donc pas que l’ex-camp présidentiel qui sait que le Pouvoir se prend, le concède au Président ADO et au RHDP si ceux-ci flanchent dans leur élan actuel de le lui arracher.
Bref, si «la récréation est terminée», que le Gouvernement Ado-Soro sache qu’il a un appui unanime pour poursuivre son effort de prendre le Pouvoir institutionnel, des mains de Gbagbo. Ce, le plus vite possible. Avec la force s’il le faut, car celle-ci s’avère dans certaines circonstances comme celles-ci, être l’ultime moyen efficace pour préserver la paix sociale au moindre coût humain. Les Romains, même après avoir romanisé l’Église Catholique avec Constantin 1er, continuaient de prêcher que «Si vis pacem, para bellum». Alors, Président ADO, si vous voulez la paix (avec Gbagbo), préparez la guerre (contre lui et lui seul). La moindre ouverture à une apparente négociation constituerait un retour infernal à la case-départ, car ladite négociation obtiendrait très vite des soutiens internationaux, vous enfermerait dans un «dialogue direct» sans issue favorable et provoquerait une profonde déception du peuple ivoirien.
SVP, Président ADO, n’ouvrez pas la boîte de Pandore avec Gbagbo. Sa parole, vous le savez, n’est que du vent et sa signature, un sceau sans honneur. Félicitations à toute votre équipe pour la sérénité affichée et l’immense travail diplomatique abattu. Veuillez garder la bonne route. La victoire électorale aussi éclatante du RHDP, due à la maturité démocratique du peuple ivoirien, n’est pas discutable. Le monde entier vous regarde.
Dr Antoine Ahua Jr
Québec, Canada
antoineahua@hotmail.com
Le hic est que Laurent Gbagbo agit comme un suicidaire «plus prêt à mourir que de lâcher le pouvoir». Siffler la fin de la récréation en guise d’injonction à une «bombe humaine» qu’est devenu Gbagbo, un ex-chef d’État qui ne tient pas à la vie si celle-ci est dénuée de trône, ne peut être efficace que si le siffleur de la fin de cette récréation a la ferme détermination d’agir dans l’intérêt supérieur de la Nation en concédant au terroriste, le droit de disposer de sa vie comme il entend, sans faire de victime collatérale.
C’est pourquoi, le Président de la République de Côte d’Ivoire, SEM Alassane D. Ouattara, a l’obligation régalienne d’éviter la politique de l’obscurantisme et de rassurer la population ivoirienne de sa ferme intention d’assumer entièrement le mandat clair qui lui a été confié par les urnes. Ce, sans tergiversation avec le camp perdant de LMP dont la stratégie est d’attirer le camp vainqueur du RHDP dans le piège d’une négociation inopportune et dilatoire.
Laurent Gbagbo, par son aversion avérée à la critique, son arrogance affichée face à ses protagonistes, son mépris des règles démocratiques, sa culture impitoyable de casser l’opposition politique, ses attributs quasi génétiques de trahison et par son coup d’État institutionnel postélectoral échoué, a fait la démonstration qu’il mérite un départ inconditionnel en exil en tant qu’ex-chef d’État.
Ainsi, après la saga politique qui a démontré au monde entier, l’indiscutable tentative de Gbagbo de confisquer le pouvoir d’État, ce, en piétinant les corps de centaines d’innocentes victimes, le Président Ouattara, reconnu universellement comme le seul élu du peuple ivoirien pour conduire sa destinée, n’a pas le droit à la faiblesse morale d’emprunter une voie de compromission en entrant en dialogue avec le «boulanger» de Gbagbo, un homme fini politiquement, sans foi ni loi. N’attendons donc pas que l’ex-camp présidentiel qui sait que le Pouvoir se prend, le concède au Président ADO et au RHDP si ceux-ci flanchent dans leur élan actuel de le lui arracher.
Bref, si «la récréation est terminée», que le Gouvernement Ado-Soro sache qu’il a un appui unanime pour poursuivre son effort de prendre le Pouvoir institutionnel, des mains de Gbagbo. Ce, le plus vite possible. Avec la force s’il le faut, car celle-ci s’avère dans certaines circonstances comme celles-ci, être l’ultime moyen efficace pour préserver la paix sociale au moindre coût humain. Les Romains, même après avoir romanisé l’Église Catholique avec Constantin 1er, continuaient de prêcher que «Si vis pacem, para bellum». Alors, Président ADO, si vous voulez la paix (avec Gbagbo), préparez la guerre (contre lui et lui seul). La moindre ouverture à une apparente négociation constituerait un retour infernal à la case-départ, car ladite négociation obtiendrait très vite des soutiens internationaux, vous enfermerait dans un «dialogue direct» sans issue favorable et provoquerait une profonde déception du peuple ivoirien.
SVP, Président ADO, n’ouvrez pas la boîte de Pandore avec Gbagbo. Sa parole, vous le savez, n’est que du vent et sa signature, un sceau sans honneur. Félicitations à toute votre équipe pour la sérénité affichée et l’immense travail diplomatique abattu. Veuillez garder la bonne route. La victoire électorale aussi éclatante du RHDP, due à la maturité démocratique du peuple ivoirien, n’est pas discutable. Le monde entier vous regarde.
Dr Antoine Ahua Jr
Québec, Canada
antoineahua@hotmail.com