Les forces françaises et les rebelles ont tenu, le jeudi 9 décembre dernier une réunion dans leur QG de l’hôtel du golf pour peaufiner leur stratégie de prise de pouvoir par la France.
La France ne démord pas dans sa volonté de déstabiliser la Côte d’Ivoire. Le jeudi 9 décembre dernier, les forces françaises en Côte d’Ivoire ont eu une réunion avec les rebelles à l’hôtel du golf. Cette réunion était placée sous la présidence d’un officier de la gendarmerie française et avait pour objet, selon nos sources, la mise en place d’une stratégie commune pour prendre le pouvoir de force au profit d’Alassane Ouattara. Quatre chefs de guerre ont pris part à cette réunion. Il s’agit de Wattao, Loss, Vetcho et Morou. Selon nos sources, toute la stratégie est bâtie autour d’une grande marche éclatée dite pacifique que projette d’organiser le RHDP lundi prochain. La veille de ladite marche, des chars de l’onuci pilotés par des gendarmes français seront stationnés, d’une part, autour du palais de la présidence de la République au Plateau, et, d’autre part, autour de la résidence du chef de l’Etat à Cocody. Les soldats de l’Onuci seront, eux, positionnés autour de la RTI. Il convient de faire remarquer que depuis que, la crise post électorale a éclaté, les véhicules de l’onuci, qui circulent généralement les nuits, sont conduits par des gendarmes français. Nos sources indiquent que ces gendarmes français cherchent deux choses. D’une part, ils cherchent à repérer tous les points stratégiques du district d’Abidjan pour les occuper en temps opportun. Et, d’autre part, ils cherchent à voir l’arsenal de guerre dont dispose aujourd’hui l’armée ivoirienne. Car, selon nos sources, les rebelles hésitent à attaquer, parce qu’ils ignorent la capacité de réaction des forces de défense et de sécurité (FDS). En ce qui concerne la marche elle-même, les marcheurs seront organisés en trois vagues. La première vague qui va ouvrir la marche sera constituée de dozos censés être invulnérables aux balles. La deuxième couche sera composée de jeunes civils. Enfin, la troisième couche sera composée de rebelles armés.
Les dozos qui ouvriront la marche vont provoquer les FDS pour les amener à utiliser leurs armes. Les jeunes de la deuxième couche vont alors replier derrière les rebelles armés qui, eux, vont ouvrir le feu sur les FDS. Pendant l’affrontement, vont entrer en jeu les gendarmes français qui seront dans les chars stationnés autour de la présidence au Plateau et autour de la résidence à Cocody, et les soldats de l’onu autour de la RTI. Ces trois groupes vont simultanément attaquer le Palais, la résidence du chef de l’Etat et la RTI pendant que les FDS s’affronteront avec les rebelles. Selon nos sources, les rebelles ont été transportés à Abidjan dans les véhicules de l’onuci et logés dans des cours communes dans les différents quartiers dortoirs
Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr
La France ne démord pas dans sa volonté de déstabiliser la Côte d’Ivoire. Le jeudi 9 décembre dernier, les forces françaises en Côte d’Ivoire ont eu une réunion avec les rebelles à l’hôtel du golf. Cette réunion était placée sous la présidence d’un officier de la gendarmerie française et avait pour objet, selon nos sources, la mise en place d’une stratégie commune pour prendre le pouvoir de force au profit d’Alassane Ouattara. Quatre chefs de guerre ont pris part à cette réunion. Il s’agit de Wattao, Loss, Vetcho et Morou. Selon nos sources, toute la stratégie est bâtie autour d’une grande marche éclatée dite pacifique que projette d’organiser le RHDP lundi prochain. La veille de ladite marche, des chars de l’onuci pilotés par des gendarmes français seront stationnés, d’une part, autour du palais de la présidence de la République au Plateau, et, d’autre part, autour de la résidence du chef de l’Etat à Cocody. Les soldats de l’Onuci seront, eux, positionnés autour de la RTI. Il convient de faire remarquer que depuis que, la crise post électorale a éclaté, les véhicules de l’onuci, qui circulent généralement les nuits, sont conduits par des gendarmes français. Nos sources indiquent que ces gendarmes français cherchent deux choses. D’une part, ils cherchent à repérer tous les points stratégiques du district d’Abidjan pour les occuper en temps opportun. Et, d’autre part, ils cherchent à voir l’arsenal de guerre dont dispose aujourd’hui l’armée ivoirienne. Car, selon nos sources, les rebelles hésitent à attaquer, parce qu’ils ignorent la capacité de réaction des forces de défense et de sécurité (FDS). En ce qui concerne la marche elle-même, les marcheurs seront organisés en trois vagues. La première vague qui va ouvrir la marche sera constituée de dozos censés être invulnérables aux balles. La deuxième couche sera composée de jeunes civils. Enfin, la troisième couche sera composée de rebelles armés.
Les dozos qui ouvriront la marche vont provoquer les FDS pour les amener à utiliser leurs armes. Les jeunes de la deuxième couche vont alors replier derrière les rebelles armés qui, eux, vont ouvrir le feu sur les FDS. Pendant l’affrontement, vont entrer en jeu les gendarmes français qui seront dans les chars stationnés autour de la présidence au Plateau et autour de la résidence à Cocody, et les soldats de l’onu autour de la RTI. Ces trois groupes vont simultanément attaquer le Palais, la résidence du chef de l’Etat et la RTI pendant que les FDS s’affronteront avec les rebelles. Selon nos sources, les rebelles ont été transportés à Abidjan dans les véhicules de l’onuci et logés dans des cours communes dans les différents quartiers dortoirs
Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr