Plusieurs centaines d`Ivoiriens ont manifesté dimanche à Paris pour dénoncer "l`ingérence" de la France dans les affaires ivoiriennes, au lendemain des accusations du gouvernement de Laurent Gbagbo contre des diplomates "occidentaux" à Abidjan, a constaté l`AFP.
Les manifestants, rassemblés devant le Conseil constitutionnel, ont clamé leur soutien au président sortant Laurent Gbagbo, brandissant des pancarte où l`on pouvait lire: "Sarkozy, la Côte d`Ivoire est indépendante et souveraine" ou encore "La démocratie doit être la même pour tous".
"Nous voulons que notre Constitution soit respectée et que l`ONU, la France et les autres arrêtent de se mêler de nos affaires", a déclaré à l`AFP Jean-Patrick Lorougnon, un Ivoirien de 32 ans employé d`une société de
sécurité à Paris.
"Nous sommes venus devant une institution français pour délivrer ce message: la communauté internationale doit respecter les institutions ivoiriennes et arrêter de chercher à embraser la Côte d`Ivoire en divisant les Ivoiriens", a affirmé Brigitte Kuyo, responsable du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo) en France.
Jeunes travailleurs ou retraités, parfois venus en famille, ces Ivoiriens
étaient d`abord venus manifester leur "indignation", affirmant dans leur
majorité "ne rien attendre" de la France.
La Côte d`Ivoire est dans la tourmente depuis la présidentielle du 28 novembre: Alassane Ouattara, désigné vainqueur par la Commission électorale indépendante (CEI) avec 54,1% des suffrages, est reconnu comme le nouveau président ivoirien par la communauté internationale. Mais le Conseil constitutionnel, acquis à M. Gbagbo, a invalidé ces résultats et proclamé le président sortant avec 51,45%.
Le gouvernement de Laurent Gbagbo a accusé samedi des diplomates "occidentaux" en poste à Abidjan de chercher à "déstabiliser" le régime en tentant de faire basculer des militaires dans le camp de son rival.
Depuis le Burkina, le ministre de la Coopération Henri de Raincourt a affirmé dimanche qu`il n`y avait "pas d`ingérence" de Paris en Côte d`Ivoire, soulignant que "la communauté internationale dans sa totalité" s`était prononcée "dans le même sens".
Les manifestants, rassemblés devant le Conseil constitutionnel, ont clamé leur soutien au président sortant Laurent Gbagbo, brandissant des pancarte où l`on pouvait lire: "Sarkozy, la Côte d`Ivoire est indépendante et souveraine" ou encore "La démocratie doit être la même pour tous".
"Nous voulons que notre Constitution soit respectée et que l`ONU, la France et les autres arrêtent de se mêler de nos affaires", a déclaré à l`AFP Jean-Patrick Lorougnon, un Ivoirien de 32 ans employé d`une société de
sécurité à Paris.
"Nous sommes venus devant une institution français pour délivrer ce message: la communauté internationale doit respecter les institutions ivoiriennes et arrêter de chercher à embraser la Côte d`Ivoire en divisant les Ivoiriens", a affirmé Brigitte Kuyo, responsable du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo) en France.
Jeunes travailleurs ou retraités, parfois venus en famille, ces Ivoiriens
étaient d`abord venus manifester leur "indignation", affirmant dans leur
majorité "ne rien attendre" de la France.
La Côte d`Ivoire est dans la tourmente depuis la présidentielle du 28 novembre: Alassane Ouattara, désigné vainqueur par la Commission électorale indépendante (CEI) avec 54,1% des suffrages, est reconnu comme le nouveau président ivoirien par la communauté internationale. Mais le Conseil constitutionnel, acquis à M. Gbagbo, a invalidé ces résultats et proclamé le président sortant avec 51,45%.
Le gouvernement de Laurent Gbagbo a accusé samedi des diplomates "occidentaux" en poste à Abidjan de chercher à "déstabiliser" le régime en tentant de faire basculer des militaires dans le camp de son rival.
Depuis le Burkina, le ministre de la Coopération Henri de Raincourt a affirmé dimanche qu`il n`y avait "pas d`ingérence" de Paris en Côte d`Ivoire, soulignant que "la communauté internationale dans sa totalité" s`était prononcée "dans le même sens".