La star ivoirienne de reggae Tiken Jah Fakoly a demandé dimanche à Laurent Gbagbo de "reconnaître sa défaite et de quitter le pouvoir" au profit de Alassane Ouattara dont la victoire à la présidentielle ivoirienne du 28 novembre est reconnue par la communauté internationale.
"Il faut être démocrate", a déclaré au cours d'une conférence de presse le nmusicien, installé au Mali depuis la crise ivoirienne de 2002.
"Tous les candidats ont pu librement faire campagne au Nord, au Sud, à l'Est et à l'Ouest du pays. (Alassane) Ouattara a gagné. Gbagbo doit partir.
Il ne faut pas tricher", a-t-il dit.
"Il faut lui (Gbagbo) trouver une porte de sortie. Nous sommes aujourd'hui dans un village planétaire et quand le monde entier vous parle, vous devez écouter. Il y a eu trop de morts en Côte d'Ivoire. Nous ne voulons plus que le sang coule", a ajouté l'artiste.
Selon lui, Laurent Gbagbo "n'a plus" le soutien de toute l'armée ivoirienne.
"Le seul soutien de Gbagbo aujourd'hui, c'est la télévision (publique) ivoirienne qu'il contrôle. Le jour où il ne contrôlera plus la télé, c'est terminé".
Se disant "inquiet", Tiken Jah Fakoly souhaite que "tout le peuple ivoirien oeuvre pour la paix et le respect des urnes". S'adressant au "président élu Alassane Dramane Ouattara", il a déclaré: "Il ne doit pas s'éloigner du peuple. Nous serons là pour toujours dire ce qui ne va pas".
Très engagé depuis le début de sa carrière en 1991, Tiken Jah Fakoly se veut "la voix des sans-voix" grâce au reggae qui permet selon lui "l'éveil des consciences".
Dans sa célèbre chanson "Quitte le pouvoir", il poussait vers la porte de sortie les chefs d'Etat africains au pouvoir depuis de longues années.
La Côte d'Ivoire est dans la tourmente depuis la présidentielle du 28 novembre : M. Ouattara a été désigné vainqueur par la Commission électorale indépendante (CEI) avec 54,1% des suffrages, mais le Conseil constitutionnel, acquis à M. Gbagbo, a invalidé ces résultats et proclamé le sortant président
avec 51,45%.
Les deux hommes ont depuis lors formé chacun leur propre gouvernement.
"Il faut être démocrate", a déclaré au cours d'une conférence de presse le nmusicien, installé au Mali depuis la crise ivoirienne de 2002.
"Tous les candidats ont pu librement faire campagne au Nord, au Sud, à l'Est et à l'Ouest du pays. (Alassane) Ouattara a gagné. Gbagbo doit partir.
Il ne faut pas tricher", a-t-il dit.
"Il faut lui (Gbagbo) trouver une porte de sortie. Nous sommes aujourd'hui dans un village planétaire et quand le monde entier vous parle, vous devez écouter. Il y a eu trop de morts en Côte d'Ivoire. Nous ne voulons plus que le sang coule", a ajouté l'artiste.
Selon lui, Laurent Gbagbo "n'a plus" le soutien de toute l'armée ivoirienne.
"Le seul soutien de Gbagbo aujourd'hui, c'est la télévision (publique) ivoirienne qu'il contrôle. Le jour où il ne contrôlera plus la télé, c'est terminé".
Se disant "inquiet", Tiken Jah Fakoly souhaite que "tout le peuple ivoirien oeuvre pour la paix et le respect des urnes". S'adressant au "président élu Alassane Dramane Ouattara", il a déclaré: "Il ne doit pas s'éloigner du peuple. Nous serons là pour toujours dire ce qui ne va pas".
Très engagé depuis le début de sa carrière en 1991, Tiken Jah Fakoly se veut "la voix des sans-voix" grâce au reggae qui permet selon lui "l'éveil des consciences".
Dans sa célèbre chanson "Quitte le pouvoir", il poussait vers la porte de sortie les chefs d'Etat africains au pouvoir depuis de longues années.
La Côte d'Ivoire est dans la tourmente depuis la présidentielle du 28 novembre : M. Ouattara a été désigné vainqueur par la Commission électorale indépendante (CEI) avec 54,1% des suffrages, mais le Conseil constitutionnel, acquis à M. Gbagbo, a invalidé ces résultats et proclamé le sortant président
avec 51,45%.
Les deux hommes ont depuis lors formé chacun leur propre gouvernement.