Réfus de reconnaitre sa défaite à la présidentielle - Les femmes de Côte d’Ivoire condamnent Gbagbo - Leur adresse à Simone Ehivet

Les femmes de Côte d’Ivoire ne veulent pas être des actrices passives face à ce qu’elles qualifient de confiscation arbitraire et abusive du pouvoir d’Etat. Pour exprimer leur ras le-bol et leur désaprobation, elles se sont donné rendez-vous le samedi 11 décembre dernier à la maison de la maison du Rhdp à Cocody. Au cours de ce grand rassemblement des femmes venues de diverses horizon, des motions de soutien, de félicitation et des adresses de condamnation ont été successivement lu par Mesdames Touré Aya Virginie, Makoura Léonie, Diop Aminata, N’guessan Rose, Koné Binta, Touré Yassine et le Pr N’dri Yoman Thérèse. Au titre des remerciements, les femmes de Côte d’Ivoire ont réaffiermé leur reconnaissance à la communauté internationale pour le discernement et la fermeté avec laquelle, elle a examiné, defendu et opter pour le choix du peuple ivoirien. Au facilitateur de la crise ivoirienne les femmes, l’on félicité pour son implication dans l’organisation de l’élection présidentielle. Elles ont rassuré le premier ministre Soro Guillaume de leur soutien total pour la gestion de la crise post électorale, et lui demande de perseverer dans la voie pour la paix définitive et durable en Côte d’Ivoire. Le répresentant spécial des Nations Unis en Côte d’Ivoire Yj Choi a bénéficié des encouragements des femmes pour le travail accompli dans la rigueur, l’impartialité, l’équité pour un juste retour à la démocratie. ‘’Cette crise post électorale que traverse notre pays est imputable au président du Conseil Constitutionnel à cause de son verdict injuste, partisane et non démocratique qui semer la confusion dans l’esprit des ivoirien’’ a martélé les femmes. C’est pourquoi, elles condamnent son attitude « (…) Quand au président malheureux du scrutin présidentiel, du 28 novembre dernier, Laurent Gbagbo qui refuse de ceder le pouvoir, il été blâmer et condamné par les mères de Côte d’Ivoire. Au nom de la paix, ces femmes meurtris, exigent donc le départ immédiat et sans condition de l’ex président Gbagbo du pouvoir afin de mettre fin à la souffrance du peuple ivoirien et de permettre au président élu par les ivoiriens de s’installer. A l’endroit de leur sœur et épouse du président sortant, Simone Gbagbo le message fut claire. « Chère sœur Simone Ehivet, pardon ! Parle à ton mari pour qu’il quitte le pouvoir car les ivoiriens souffrent. Ne mettez pas vos enfants à l’abri pendant que nous, nous souffrons avec les nôtres »
Jérôme N’dri
Leg : Les femmes exigent le dépar de Gbagbo du pouvoir