La vérité commence à transparaître. La confiscation du fauteuil présidentiel par le candidat malheureux du scrutin du 28 novembre dernier, Laurent Gbagbo, apparemment soutenu par l’armée ne fait pas l’unanimité au sein des forces de défense et de sécurité. Et point n’est besoin d’être prophète pour le savoir. L’allégeance des généraux de l’armée au président sortant n’a pas suffit pour faire avaler la couleuvre aux soldats. Et voilà qu’à peine deux semaine après le putsch électoral, nos généraux se croient obligés de s’égosiller devant leurs éléments pour tenter de les convaincre. C’est ce qui explique cette rencontre des patrons aux étoiles avec leurs troupes et les nombreuses déclarations du gouvernement illégitime de Gbagbo faisant état des militaires qui seraient courtisés par des ambassades étrangères pour le compte du président Ouattara. La plus évocateur de ces concertations en caserne fut celle du GAL Dogbo Blé Denis commandant de la garde républicaine. Le commandant du palais a dans son exposé a révélé que des hommes sillonnent les casernes pour faire miroité des choses aux hommes en treillis. C’est pour quoi il leur a recommandé de bouter dehors le traitre et de se tenir prêt pour défendre la république. Mais tous ces ballets démontrent à quel point une partie de l’armée ne cautionne pas le putsch électoral. Et elle ne saurait livrer sa poitrine pour quelqu’un qui veut aller contre la volonté du peuple.
BC
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