Le député Attéby Williams a animé une conférence de presse, le samedi 11 décembre 2010 au QG de LMP sis à la Riviéra, pour s’expliquer, au nom du porte-parole du Président Laurent Gbagbo, sur la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire.
L’honorable député Attéby s’est appuyé sur trois documents pour faire une analyse de la situation sociopolitique actuelle, après le second tour de l’élection du Président de la République de Côte d’Ivoire. Il s’agit de l’appel aux acteurs pour un scrutin présidentiel apaisé, signé par les candidats Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, le samedi 27 novembre dernier au palais présidentiel, en présence du facilitateur du Dialogue direct interivoirien, SEM Blaise Compaoré, Président du Faso. Le second document est un courrier adressé au président du Conseil constitutionnel par le président du RDR, Dr Alassane Ouattara, dont la candidature a été soutenue par le RHDP et le dernier document concerne la réponse du Pr Yao Paul N’dré au courrier qu’il a reçu. Sans vouloir verser dans une polémique juridique, le député de Yopougon est arrivé à la conclusion que «Laurent Gbagbo ne cèdera pas», d’autant plus que dans cette déclaration lue par le Premier ministre Soro Guillaume et devant le facilitateur Blaise Compaoré, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara prenaient l’engagement de respecter « le verdict des urnes tel que proclamé par le Commission électorale indépendante et le Conseil constitutionnel » et demandaient aux électeurs d’en faire autant. « Au nom de quel principe le président de la Commission électoral indépendante, qui reconnaît son incapacité à donner les résultats provisoires et qui, pendant que les autres commissaires attendent qu’il dresse le procès-verbal de leur désaccord, se retrouve dans un hôtel, y proclame des résultats en l’absence de tout autre membre de cette commission électorale indépendante ? Comment se fait-il que le lieu choisi pour proclamer ces résultats est le quartier général du candidat déclaré battu par le Conseil constitutionnel. Est-ce que Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara se sont considérés soumis au Droit positif ivoirien ? Est-ce que les conditions de proclamation des résultats sont-elles conformes ou violent-elles une disposition de la Constitution de la République de Côte d’Ivoire ? », s’est interrogé Attéby Williams pour qui, « en tout état de cause, l’élection du Président de la République de Côte d’Ivoire est un fait accompli », car « le Président élu, Laurent Gbagbo, a prêté serment devant le Conseil constitutionnel réuni en audience solennelle. Donc, cette question est épuisée », a-t-il ajouté. Concernant d’éventuelles négociations entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara en vue de trouver une solution à la crise actuelle, l’honorable Attéby a suggéré la patience aux uns et aux autres. « Vous serez informés si c’est le cas », a-t-il dit.
Olivier Dion
L’honorable député Attéby s’est appuyé sur trois documents pour faire une analyse de la situation sociopolitique actuelle, après le second tour de l’élection du Président de la République de Côte d’Ivoire. Il s’agit de l’appel aux acteurs pour un scrutin présidentiel apaisé, signé par les candidats Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, le samedi 27 novembre dernier au palais présidentiel, en présence du facilitateur du Dialogue direct interivoirien, SEM Blaise Compaoré, Président du Faso. Le second document est un courrier adressé au président du Conseil constitutionnel par le président du RDR, Dr Alassane Ouattara, dont la candidature a été soutenue par le RHDP et le dernier document concerne la réponse du Pr Yao Paul N’dré au courrier qu’il a reçu. Sans vouloir verser dans une polémique juridique, le député de Yopougon est arrivé à la conclusion que «Laurent Gbagbo ne cèdera pas», d’autant plus que dans cette déclaration lue par le Premier ministre Soro Guillaume et devant le facilitateur Blaise Compaoré, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara prenaient l’engagement de respecter « le verdict des urnes tel que proclamé par le Commission électorale indépendante et le Conseil constitutionnel » et demandaient aux électeurs d’en faire autant. « Au nom de quel principe le président de la Commission électoral indépendante, qui reconnaît son incapacité à donner les résultats provisoires et qui, pendant que les autres commissaires attendent qu’il dresse le procès-verbal de leur désaccord, se retrouve dans un hôtel, y proclame des résultats en l’absence de tout autre membre de cette commission électorale indépendante ? Comment se fait-il que le lieu choisi pour proclamer ces résultats est le quartier général du candidat déclaré battu par le Conseil constitutionnel. Est-ce que Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara se sont considérés soumis au Droit positif ivoirien ? Est-ce que les conditions de proclamation des résultats sont-elles conformes ou violent-elles une disposition de la Constitution de la République de Côte d’Ivoire ? », s’est interrogé Attéby Williams pour qui, « en tout état de cause, l’élection du Président de la République de Côte d’Ivoire est un fait accompli », car « le Président élu, Laurent Gbagbo, a prêté serment devant le Conseil constitutionnel réuni en audience solennelle. Donc, cette question est épuisée », a-t-il ajouté. Concernant d’éventuelles négociations entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara en vue de trouver une solution à la crise actuelle, l’honorable Attéby a suggéré la patience aux uns et aux autres. « Vous serez informés si c’est le cas », a-t-il dit.
Olivier Dion
