A propos de la déclaration de la porte parole des Forces nouvelles. Les Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire, se sentent fortement interpellées. Il y est délibérément fait mention de la passivité des forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire, devant des exactions qui seraient commises sur une certaine catégorie de personne. La responsabilité même des forces de défense et de sécurité y est également mise en cause avec le seul cas de l’événement survenu le mercredi 1er décembre 2010, à 22 heures 15 minutes à Yopougon au siège local d’un parti politique. A ce propos, les forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire, rappellent à tous qu’un communiqué publié le jeudi 2 décembre 2010, relatait les circonstances exactes de l’événement. Ce communiqué précisait en outre l’ouverture d’une enquête immédiate pour informer largement l’opinion. C’est le lieu de le réaffirmer, les forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire assurent de leur engagement d’accomplir leur mission régalienne de sécurisation de toutes les populations vivant dans les zones sous leur contrôle et de leur bien sans exclusive ni état d’âme et en toute circonstance. Elles se félicitent d’ailleurs du sens de professionnalisme et de la discipline de leur troupe, au cours des différentes. Aussi, les forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire invitent-elles toutes les populations, quelle qu’elle soit, à se rassurer à rester sereines, à continuer de cultiver une parfaite et fraternelle cohabitation entre elles. Enfin, les forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire, demandent à Mme la porte parole des forces nouvelles d’éviter de semer ainsi dangereusement les graines de la division au sein des populations ivoiriennes en les appelant à se détourner de leur force de défense et de sécurité commises depuis toujours à leur protection pour la confier aux forces étrangères de l’Onu-ci comme indiqué dans le communiqué des forces nouvelles. Que Dieu tout puissant protège et sauve la Côte d’Ivoire.
Fait à Abidjan, le samedi 11 décembre 2010.
Fait à Abidjan, le samedi 11 décembre 2010.
