Le ministre français de la Coopération, Henri de Raincourt, a affirmé dimanche à Bobo Dioulasso (sud) qu'il n'y a "pas d'ingérence" de Paris en Côte d'Ivoire, au lendemain des accusations du gouvernement de Laurent Gbagbo contre des diplomates "occidentaux" à Abidjan. "Il n'y a pas d'ingérence, il n'y aura pas d'ingérence. Ca ne correspond pas à la vision de la politique de la France sur ce continent", a déclaré M. de Raincourt à des journalistes à Bobo Dioulasso en marche des cérémonies du cinquantenaire de l'indépendance du Burkina faso.
Le gouvernement de Laurent Gbagbo, l'un des deux présidents proclamés de Côte d'Ivoire, a accusé samedi des diplomates "occidentaux" en poste à Abidjan - sans désigner lesquels - de chercher à "déstabiliser" le régime en tentant de faire basculer des militaires dans le camp de son rival Alassane Ouattara. "Les faits sont là, il n'y a aucune preuve, sous aucun prétexte, d'une ingérence quelconque de la France dans la politique intérieure de la Côte d'Ivoire", a affirmé M. de Raincourt. "La politique intérieure de la Côte d'Ivoire appartient aux Ivoiriens et, justement, ceux-ci se sont prononcés et il me semble que la démocratie, c'est le respect de la paix, de la liberté mais aussi de la légalité", a-t-il ajouté.
Il a rappelé que, selon le gouvernement français, le "président élu" de la Côte d'Ivoire est Alassane Ouattara.
"Quand la communauté internationale, dans sa totalité, quand tous les pays d'Afrique, l'Union africaine (UA), la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) se prononcent dans le même sens, il est évidemment totalement inexact de parler d'ingérence", a-t-il insisté.
M. Ouattara, désigné vainqueur par la Commission électorale indépendante (CEI) avec 54,1% des suffrages, est reconnu comme le nouveau président ivoirien par la communauté internationale. Après l'invalidation des résultats de la CEI le Conseil constitutionnel ivoirien qui a déclaré vainqueur M. Gbagbo avec 51,45% des voix, il a prêté serment et la Côte d'Ivoire se retrouve avec deux chefs d'Etat, deux Premier ministres, et deux gouvernements.
AFP
NDLR : Le titre et le surtitre sont de la rédaction
Le gouvernement de Laurent Gbagbo, l'un des deux présidents proclamés de Côte d'Ivoire, a accusé samedi des diplomates "occidentaux" en poste à Abidjan - sans désigner lesquels - de chercher à "déstabiliser" le régime en tentant de faire basculer des militaires dans le camp de son rival Alassane Ouattara. "Les faits sont là, il n'y a aucune preuve, sous aucun prétexte, d'une ingérence quelconque de la France dans la politique intérieure de la Côte d'Ivoire", a affirmé M. de Raincourt. "La politique intérieure de la Côte d'Ivoire appartient aux Ivoiriens et, justement, ceux-ci se sont prononcés et il me semble que la démocratie, c'est le respect de la paix, de la liberté mais aussi de la légalité", a-t-il ajouté.
Il a rappelé que, selon le gouvernement français, le "président élu" de la Côte d'Ivoire est Alassane Ouattara.
"Quand la communauté internationale, dans sa totalité, quand tous les pays d'Afrique, l'Union africaine (UA), la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) se prononcent dans le même sens, il est évidemment totalement inexact de parler d'ingérence", a-t-il insisté.
M. Ouattara, désigné vainqueur par la Commission électorale indépendante (CEI) avec 54,1% des suffrages, est reconnu comme le nouveau président ivoirien par la communauté internationale. Après l'invalidation des résultats de la CEI le Conseil constitutionnel ivoirien qui a déclaré vainqueur M. Gbagbo avec 51,45% des voix, il a prêté serment et la Côte d'Ivoire se retrouve avec deux chefs d'Etat, deux Premier ministres, et deux gouvernements.
AFP
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