Composée de 87 organisations, la Centrale humanisme, dans une déclaration lue par son premier Secrétaire général adjoint, Yao Kouadio, a reconnu Alassane Ouattara comme le président légalement élu. Elle invite par conséquent Laurent Gbagbo à se retirer du pouvoir qu'il occupe de façon illégale. Ici, la déclaration de cette structure
Depuis le déclenchement de la crise militaro-politique de septembre 2002, les conditions sociales des travailleurs de tous les secteurs d'activité de Côte d'Ivoire n'ont cessé de se dégrader.
Comme solution à cette situation qui a rendu précaire la vie des Ivoiriens, les acteurs politiques ivoiriens se sont accordés sur les élections pour sortir définitivement le pays de cette crise qui ne finissait pas d'ignorer que l'homme et les valeurs humaines doivent être au centre de toutes les préoccupations.
Le 28 novembre 2010, les Ivoiriens se sont exprimés à travers les urnes. Leur choix a été fait sans équivoque: ils ont choisi Alassane OUATTARA comme Président de la République de Côte d'Ivoire. Ce choix étant fait, il convient surtout de retenir que dans un système qui se veut démocratique, les urnes sont sacrées. La seule légitimité qui doit primer est celle conférée par le suffrage universel, où, seul le choix du peuple doit déterminer les plus aptes à conduire les affaires de la nation.
C'est pourquoi, au nom de la responsabilité, au nom des engagements pris de part et d'autre pour le respect des résultats sortis des urnes, mais surtout pour abréger les souffrances des populations qui n'avaient presque rien et qui sont en train de tout perdre, la Centrale Syndicale Humanisme qui regroupe 87 organisations syndicales de tous les secteurs d'activité, invite M. Laurent GBAGBO à laisser l'alternance se dérouler telle que l'ont voulue les Ivoiriens, le 28 novembre 2010.
Ainsi, montrera-t-il, aux yeux du monde entier que tous les sacrifices consentis, l'ont été, par amour pour le peuple de Côte d'Ivoire, car en fait, la démocratie, ce n'est rien d'autre qu'une organisation de société attachée à des principes et des valeurs propres qui privilégient l'intérêt général de la communauté.
L'élection de M. Alassane OUATTARA comme Président de la République procède de la volonté du peuple ivoirien. C'est le principe de la démocratie et comme le disait l'ancien Président français, François MITTÉRAND, "dans la vie des peuples comme dans celle des individus, tout recul sur des principes affirmés est une bataille perdue".
En tout état de cause, la Centrale Syndicale Humanisme se tient à la disposition du Président élu Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA. Elle entend prendre toutes ses responsabilités pour mettre fin à la souffrance des travailleurs ivoiriens en particulier et des populations en général.
Enfin la Centrale Syndicale Humanisme demande à toutes ses bases de s'associer à toutes les actions visant à permettre l'exercice effectif du pouvoir du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA.
Centrale Syndicale Humanisme
Fait à Abidjan,
le 12 décembre 2010
Le Secrétaire Général Adjoint
YAO KOUADIO
Depuis le déclenchement de la crise militaro-politique de septembre 2002, les conditions sociales des travailleurs de tous les secteurs d'activité de Côte d'Ivoire n'ont cessé de se dégrader.
Comme solution à cette situation qui a rendu précaire la vie des Ivoiriens, les acteurs politiques ivoiriens se sont accordés sur les élections pour sortir définitivement le pays de cette crise qui ne finissait pas d'ignorer que l'homme et les valeurs humaines doivent être au centre de toutes les préoccupations.
Le 28 novembre 2010, les Ivoiriens se sont exprimés à travers les urnes. Leur choix a été fait sans équivoque: ils ont choisi Alassane OUATTARA comme Président de la République de Côte d'Ivoire. Ce choix étant fait, il convient surtout de retenir que dans un système qui se veut démocratique, les urnes sont sacrées. La seule légitimité qui doit primer est celle conférée par le suffrage universel, où, seul le choix du peuple doit déterminer les plus aptes à conduire les affaires de la nation.
C'est pourquoi, au nom de la responsabilité, au nom des engagements pris de part et d'autre pour le respect des résultats sortis des urnes, mais surtout pour abréger les souffrances des populations qui n'avaient presque rien et qui sont en train de tout perdre, la Centrale Syndicale Humanisme qui regroupe 87 organisations syndicales de tous les secteurs d'activité, invite M. Laurent GBAGBO à laisser l'alternance se dérouler telle que l'ont voulue les Ivoiriens, le 28 novembre 2010.
Ainsi, montrera-t-il, aux yeux du monde entier que tous les sacrifices consentis, l'ont été, par amour pour le peuple de Côte d'Ivoire, car en fait, la démocratie, ce n'est rien d'autre qu'une organisation de société attachée à des principes et des valeurs propres qui privilégient l'intérêt général de la communauté.
L'élection de M. Alassane OUATTARA comme Président de la République procède de la volonté du peuple ivoirien. C'est le principe de la démocratie et comme le disait l'ancien Président français, François MITTÉRAND, "dans la vie des peuples comme dans celle des individus, tout recul sur des principes affirmés est une bataille perdue".
En tout état de cause, la Centrale Syndicale Humanisme se tient à la disposition du Président élu Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA. Elle entend prendre toutes ses responsabilités pour mettre fin à la souffrance des travailleurs ivoiriens en particulier et des populations en général.
Enfin la Centrale Syndicale Humanisme demande à toutes ses bases de s'associer à toutes les actions visant à permettre l'exercice effectif du pouvoir du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA.
Centrale Syndicale Humanisme
Fait à Abidjan,
le 12 décembre 2010
Le Secrétaire Général Adjoint
YAO KOUADIO