L`armée régulière ivoirienne, fidèle à Laurent Gbagbo, l`un des deux présidents proclamés du pays, a averti dimanche la mission onusienne Onuci et la force française Licorne qu`elles ne devaient pas "faire la guerre aux Ivoiriens", en rappelant les affrontements de 2004.
"Nous conseillons tout simplement à nos frères des Forces impartiales (Onuci et Licorne, ndlr) de ne plus jamais avoir sur leurs mains le sang des Ivoiriens", a lancé le chef d`état-major, le général Philippe Mangou, au cours d`une tournée des casernes à Abidjan, selon des images diffusées par la télévision publique.
"Ils ne sont pas ici pour faire la guerre aux Ivoiriens, ils sont ici pour aider les Ivoiriens à aller à la paix", a-t-il poursuivi.
"Nous avons connu en 2004 des événements douloureux. Les Ivoiriens n`ont pas oublié, ils ont pardonné. Nous avons décidé de fermer la page, mais nous disons à chacun de bien lire ce qui est écrit sur cette page avant qu`on ne la referme", a-t-il ajouté, appelant les "Forces impartiales" à être "véritablement impartiales".
En novembre 2004, les tensions entre la Côte d`Ivoire et l`ex-puissance coloniale française, consécutives à l`éclatement de la crise ivoirienne après le putsch raté de 2002, avaient atteint leur paroxysme.
Un bombardement de l`aviation ivoirienne avait causé la mort de neuf soldats français à Bouaké (centre) et plus de 50 manifestants ivoiriens étaient tombés à Abidjan sous les balles françaises.
Deux semaines après la présidentielle du 28 novembre, la Côte d`Ivoire restait dimanche plongée dans une crise institutionnelle sans précédent avec deux chefs d`Etat proclamés, le sortant Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu par une communauté internationale quasi-unanime comme étant le président légitime.
Le gouvernement Gbagbo a accusé samedi des diplomates "occidentaux" à Abidjan de chercher à "déstabiliser" le régime en tentant de faire basculer des militaires dans le camp Ouattara.
Le gouvernement "ne saurait tolérer plus longtemps d`immixtion de quelque diplomate, quel que fût son rang, dans les affaires intérieures" ivoiriennes, a menacé le ministre de l`Intérieur Emile Guiriéoulou.
En visite au Burkina Faso, le ministre français de la Coopération, Henri de Raincourt, a récusé dimanche toute "ingérence" de Paris en Côte d`Ivoire, soulignant que l`Union africaine comme la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) avaient aussi reconnu la victoire de M. Ouattara.
"Nous conseillons tout simplement à nos frères des Forces impartiales (Onuci et Licorne, ndlr) de ne plus jamais avoir sur leurs mains le sang des Ivoiriens", a lancé le chef d`état-major, le général Philippe Mangou, au cours d`une tournée des casernes à Abidjan, selon des images diffusées par la télévision publique.
"Ils ne sont pas ici pour faire la guerre aux Ivoiriens, ils sont ici pour aider les Ivoiriens à aller à la paix", a-t-il poursuivi.
"Nous avons connu en 2004 des événements douloureux. Les Ivoiriens n`ont pas oublié, ils ont pardonné. Nous avons décidé de fermer la page, mais nous disons à chacun de bien lire ce qui est écrit sur cette page avant qu`on ne la referme", a-t-il ajouté, appelant les "Forces impartiales" à être "véritablement impartiales".
En novembre 2004, les tensions entre la Côte d`Ivoire et l`ex-puissance coloniale française, consécutives à l`éclatement de la crise ivoirienne après le putsch raté de 2002, avaient atteint leur paroxysme.
Un bombardement de l`aviation ivoirienne avait causé la mort de neuf soldats français à Bouaké (centre) et plus de 50 manifestants ivoiriens étaient tombés à Abidjan sous les balles françaises.
Deux semaines après la présidentielle du 28 novembre, la Côte d`Ivoire restait dimanche plongée dans une crise institutionnelle sans précédent avec deux chefs d`Etat proclamés, le sortant Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu par une communauté internationale quasi-unanime comme étant le président légitime.
Le gouvernement Gbagbo a accusé samedi des diplomates "occidentaux" à Abidjan de chercher à "déstabiliser" le régime en tentant de faire basculer des militaires dans le camp Ouattara.
Le gouvernement "ne saurait tolérer plus longtemps d`immixtion de quelque diplomate, quel que fût son rang, dans les affaires intérieures" ivoiriennes, a menacé le ministre de l`Intérieur Emile Guiriéoulou.
En visite au Burkina Faso, le ministre français de la Coopération, Henri de Raincourt, a récusé dimanche toute "ingérence" de Paris en Côte d`Ivoire, soulignant que l`Union africaine comme la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) avaient aussi reconnu la victoire de M. Ouattara.