``Je ne sais pas si je serai écouté mais la gravité de la situation m`amène à prendre des initiatives. Celles-ci ne peuvent réussir que si les populations elles mêmes font entendre leur vision de paix. (…) Pour la sortie de crise, il y a trois schémas qui peuvent être étudiés. Habituellement quand ça se passe comme ça en Afrique, et comme ils ne sont que deux, on va demander à l`un d`être président de la République et l`autre premier ministre. On va demander à l`un d`être président et l`autre vice-président. Ou, on va demander aux deux d`être présidents, sous l`égide de je ne sais quoi, et tous deux vont signer les décrets. On va faire ces propositions aux protagonistes. Mais d`abord, faudra-t-il qu`eux-mêmes acceptent de se parler d`étudier et de se mettre d`accord sous le regard des Ivoiriens. Vous voyez que depuis Marcoussis, nous avons signé des accords dont des pans sont restés entiers. Nous avons pensé que la crise
actuelle allait se dissoudre dans les élections comme un carreau de sucre dans du café. Ce n`est pas le cas. Nous avons fini les élections et nous nous trouvons dans une situation beaucoup plus graves``, a déclaré le président de l`Assemblée nationale Mamadou Koulibaly, le dimanche 12 décembre 2010, sur les antennes de Radio Espoir. Invité de la Radio catholique, il a appelé à la paix et à la retenue aussi bien du côté de La majorité présidentiel (Lmp) que du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). ``Il faut désormais que la solution vienne de nous-mêmes. Il ne faut toujours pas que ce soit quelqu`un du dehors qui nous demande de nous parler. Notre engagement, c`est de parler aux protagonistes. Nous ne pouvons pas faire autrement parce que nous sommes embarqués sur la même barque. D`un côté comme dans l`autre, il n`y a pas de solution alternative. Ce que mes amis et moi nous faisons, c`est de
prendre à témoin l`opinion ivoirienne, les personnes de bonne volonté pour que nous nous mobilisions en prière et en action pour que chaque Ivoirien parle dans son propre camp aux leaders pour que l`on calme le jeu. Pour que la tension baisse pour qu`on se dise que l`autre en face n`est pas quelqu`un que nous devons détruire. Nous devons avoir pour objectif de bâtir ce pays``, a-t-il ajouté, écartant du revers de la main une option militaire à la crise. ``Il faut éviter la guerre, il faut éviter la bagarre. Tout est possible. D`un côté comme de l`autre, on n`a pas de solution que de se parler car si la paix est perdue, chacun en payera le prix. Une guerre serait un recul. Il n`y a pas de solution militaire dans la situation où nous sommes. Il ne faut pas que des gens rêvent. La seule voie qui nous reste c`est de se parler``, a martelé Mamadou Koulibaly. Toujours dans son message pour un retour à la normale en Côte d`Ivoire, l`invité
de Radio Espoir a indiqué que les Ivoiriens dans leur ensemble, et quel que soit leur âge, doivent avoir une prise de conscience collective devant la gravité de la situation, avant de lancer un message de paix. ``C`est le même message que je lance à tous. La Côte d`Ivoire a besoin de paix mais elle n`est pas isolée dans le monde. Il faut qu`ils parlent à leur parents. (…) Il faut qu`ils parlent également à leur parti politique pour dire ``c`est vrai, nous avons pensé que les choses allaient se passer comme ça mais elles se sont passées de cette façon, mais il faut mettre balle à terre`` », a-t-il estimé. Le président de l`Assemblée a conclu sur une note d`espoir : « Nous devons rester soudés dans la prière car Dieu ne laissera pas la Côte d`Ivoire tombée ».
Claude DASSE
actuelle allait se dissoudre dans les élections comme un carreau de sucre dans du café. Ce n`est pas le cas. Nous avons fini les élections et nous nous trouvons dans une situation beaucoup plus graves``, a déclaré le président de l`Assemblée nationale Mamadou Koulibaly, le dimanche 12 décembre 2010, sur les antennes de Radio Espoir. Invité de la Radio catholique, il a appelé à la paix et à la retenue aussi bien du côté de La majorité présidentiel (Lmp) que du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). ``Il faut désormais que la solution vienne de nous-mêmes. Il ne faut toujours pas que ce soit quelqu`un du dehors qui nous demande de nous parler. Notre engagement, c`est de parler aux protagonistes. Nous ne pouvons pas faire autrement parce que nous sommes embarqués sur la même barque. D`un côté comme dans l`autre, il n`y a pas de solution alternative. Ce que mes amis et moi nous faisons, c`est de
prendre à témoin l`opinion ivoirienne, les personnes de bonne volonté pour que nous nous mobilisions en prière et en action pour que chaque Ivoirien parle dans son propre camp aux leaders pour que l`on calme le jeu. Pour que la tension baisse pour qu`on se dise que l`autre en face n`est pas quelqu`un que nous devons détruire. Nous devons avoir pour objectif de bâtir ce pays``, a-t-il ajouté, écartant du revers de la main une option militaire à la crise. ``Il faut éviter la guerre, il faut éviter la bagarre. Tout est possible. D`un côté comme de l`autre, on n`a pas de solution que de se parler car si la paix est perdue, chacun en payera le prix. Une guerre serait un recul. Il n`y a pas de solution militaire dans la situation où nous sommes. Il ne faut pas que des gens rêvent. La seule voie qui nous reste c`est de se parler``, a martelé Mamadou Koulibaly. Toujours dans son message pour un retour à la normale en Côte d`Ivoire, l`invité
de Radio Espoir a indiqué que les Ivoiriens dans leur ensemble, et quel que soit leur âge, doivent avoir une prise de conscience collective devant la gravité de la situation, avant de lancer un message de paix. ``C`est le même message que je lance à tous. La Côte d`Ivoire a besoin de paix mais elle n`est pas isolée dans le monde. Il faut qu`ils parlent à leur parents. (…) Il faut qu`ils parlent également à leur parti politique pour dire ``c`est vrai, nous avons pensé que les choses allaient se passer comme ça mais elles se sont passées de cette façon, mais il faut mettre balle à terre`` », a-t-il estimé. Le président de l`Assemblée a conclu sur une note d`espoir : « Nous devons rester soudés dans la prière car Dieu ne laissera pas la Côte d`Ivoire tombée ».
Claude DASSE