Le ministre des Infrastructures économiques et porte-parole du gouvernement s’est prononcé sur l’appel au dialogue de l’ancien chef de l’Etat.
Q : qu’attendez-vous de la partie adverse ?
Patrick Achi : Ce que nous lui demandons, c’est de reconnaître que le Président de la République de Côte d’Ivoire est bien Alassane Ouattara. A partir de ce moment là, tout est possible. Le Président Alassane Ouattara est ouvert à des échanges avec son frère, Laurent Gbagbo.
Q : si j’ai bien compris, vous êtes disposés à négocier les conditions de son départ ?
PA : Pour nous, il est parti. Nous ne sommes pas en train de négocier les conditions de son départ. Il n’est plus Président de la République de Côte d’Ivoire. Maintenant, il est ancien Chef de l’Etat et en conséquence, il y a un certain nombre de modalités qui accompagne le départ d’un ancien Chef d’Etat, sur lesquelles le Président Alassane Ouattara est prêt à apporter une attention particulière. Pour laquelle, ils peuvent se rencontrer. Ils peuvent avoir des échanges. Là, tout devient possible.
Q : d’après vous que faut il faire aujourd’hui afin d’éviter que la crise ne se prolonge dans la durée ?
PA : Ce qu’il faut faire aujourd’hui et maintenant pour que la crise ne se prolonge dans la durée, il faut demander au Président Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite dignement et de reconnaître Alassane Ouattara comme étant le Président de la République de Côte d’Ivoire. A partir de ce moment là, tout devient possible, tout se passe dans le calme, dans la tranquillité, la paix pour laquelle lui-même à travailler ces dernières années. Je pense qu’il est le premier qui sera peiné que tout le travail qu’il a fait pour un retour à la paix soit compromis uniquement par un refus de reconnaître un résultat aujourd’hui. Toute la population ivoirienne et la communauté internationale reconnaissent la victoire d’Alassane Ouattara.
TL
Recueillis par TL (source : BBC)
Q : qu’attendez-vous de la partie adverse ?
Patrick Achi : Ce que nous lui demandons, c’est de reconnaître que le Président de la République de Côte d’Ivoire est bien Alassane Ouattara. A partir de ce moment là, tout est possible. Le Président Alassane Ouattara est ouvert à des échanges avec son frère, Laurent Gbagbo.
Q : si j’ai bien compris, vous êtes disposés à négocier les conditions de son départ ?
PA : Pour nous, il est parti. Nous ne sommes pas en train de négocier les conditions de son départ. Il n’est plus Président de la République de Côte d’Ivoire. Maintenant, il est ancien Chef de l’Etat et en conséquence, il y a un certain nombre de modalités qui accompagne le départ d’un ancien Chef d’Etat, sur lesquelles le Président Alassane Ouattara est prêt à apporter une attention particulière. Pour laquelle, ils peuvent se rencontrer. Ils peuvent avoir des échanges. Là, tout devient possible.
Q : d’après vous que faut il faire aujourd’hui afin d’éviter que la crise ne se prolonge dans la durée ?
PA : Ce qu’il faut faire aujourd’hui et maintenant pour que la crise ne se prolonge dans la durée, il faut demander au Président Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite dignement et de reconnaître Alassane Ouattara comme étant le Président de la République de Côte d’Ivoire. A partir de ce moment là, tout devient possible, tout se passe dans le calme, dans la tranquillité, la paix pour laquelle lui-même à travailler ces dernières années. Je pense qu’il est le premier qui sera peiné que tout le travail qu’il a fait pour un retour à la paix soit compromis uniquement par un refus de reconnaître un résultat aujourd’hui. Toute la population ivoirienne et la communauté internationale reconnaissent la victoire d’Alassane Ouattara.
TL
Recueillis par TL (source : BBC)
