Kouassi Adjoumani invite Laurent Gbagbo à se conformer au verdict des urnes et le met en garde contre la réaction du peuple.
Que faites-vous, en tant qu’élu, pour informer vos administrés de la situation que vit la Côte d’Ivoire ?
Nos militants, de même que des partisans de Gbagbo qui savent maintenant la vérité, ne cessent de nous appeler pour savoir ce qui se passe parce que ce qu’ils voient à la télévision est écœurant. Le premier conseil que je leur donne, c’est d’éviter de regarder la télévision ivoirienne. Si nos adversaires sont dans la vérité, pourquoi ont-ils interrompu l’émission des chaînes étrangères ? Tous ces canaux à partir desquels nous pouvions riposter.
Quelle analyse faites-vous de la situation actuelle ?
Je crois que nos chefs sont assez responsables et savent ce qu’ils font. Ils nous ont demandé d’observer, de rester mobilisés sans recourir à la force. Nous avons décidé de ne pas recourir à la force. Mais si ça perdure, à un moment donné, les Ivoiriens seront obligés d’adopter une autre position. Et, c’est ce qu’il faut éviter. Je lance un appel à l’endroit de l’enfant des élections d’accepter de céder définitivement le pouvoir à Alassane Ouattara. Qu’il n’écoute pas ses affidés qui n’obéissent qu’à leurs ventres et à leurs intérêts. Il s’agit de la Côte d’Ivoire. Il y a aujourd’hui beaucoup de tueries, beaucoup de rumeurs qui sont propagées par les refondateurs. Il faut que tout cela cesse. Tout ce que je conseille à Gbagbo, c’est de regarder Dieu et de se conformer au verdict des urnes. C’est cela qui peut le sauver. Sinon, il fonce tout droit dans le mur.
Pensez-vous que l’usage de la force pour résoudre cette situation est inévitable ?
Ce n’est pas à nous d’instaurer la force. Nous ne faisons qu’attendre Laurent Gbagbo au tournant. Mais je dirais à nos militaires d’observer la neutralité. Qu’ils observent comment les choses se passeront et après, ils prendront position lorsque le président reconnu par toute la Côte d’Ivoire sera installé. Et, vous le savez, c’est Alassane Ouattara. Pour l’heure, il ne faut pas qu’ils se trompent en ayant peur parce que Gbagbo dit que s’il tombe, eux aussi tombent. Non, si Gbagbo tombe, il tombera seul. Eux ne tomberont pas puisqu’ils sont républicains. Ils doivent donc obéir aux exigences de la République en la personne d’Alassane Ouattara, le président élu.
Entretien réalisé par Bamba K. Inza
Que faites-vous, en tant qu’élu, pour informer vos administrés de la situation que vit la Côte d’Ivoire ?
Nos militants, de même que des partisans de Gbagbo qui savent maintenant la vérité, ne cessent de nous appeler pour savoir ce qui se passe parce que ce qu’ils voient à la télévision est écœurant. Le premier conseil que je leur donne, c’est d’éviter de regarder la télévision ivoirienne. Si nos adversaires sont dans la vérité, pourquoi ont-ils interrompu l’émission des chaînes étrangères ? Tous ces canaux à partir desquels nous pouvions riposter.
Quelle analyse faites-vous de la situation actuelle ?
Je crois que nos chefs sont assez responsables et savent ce qu’ils font. Ils nous ont demandé d’observer, de rester mobilisés sans recourir à la force. Nous avons décidé de ne pas recourir à la force. Mais si ça perdure, à un moment donné, les Ivoiriens seront obligés d’adopter une autre position. Et, c’est ce qu’il faut éviter. Je lance un appel à l’endroit de l’enfant des élections d’accepter de céder définitivement le pouvoir à Alassane Ouattara. Qu’il n’écoute pas ses affidés qui n’obéissent qu’à leurs ventres et à leurs intérêts. Il s’agit de la Côte d’Ivoire. Il y a aujourd’hui beaucoup de tueries, beaucoup de rumeurs qui sont propagées par les refondateurs. Il faut que tout cela cesse. Tout ce que je conseille à Gbagbo, c’est de regarder Dieu et de se conformer au verdict des urnes. C’est cela qui peut le sauver. Sinon, il fonce tout droit dans le mur.
Pensez-vous que l’usage de la force pour résoudre cette situation est inévitable ?
Ce n’est pas à nous d’instaurer la force. Nous ne faisons qu’attendre Laurent Gbagbo au tournant. Mais je dirais à nos militaires d’observer la neutralité. Qu’ils observent comment les choses se passeront et après, ils prendront position lorsque le président reconnu par toute la Côte d’Ivoire sera installé. Et, vous le savez, c’est Alassane Ouattara. Pour l’heure, il ne faut pas qu’ils se trompent en ayant peur parce que Gbagbo dit que s’il tombe, eux aussi tombent. Non, si Gbagbo tombe, il tombera seul. Eux ne tomberont pas puisqu’ils sont républicains. Ils doivent donc obéir aux exigences de la République en la personne d’Alassane Ouattara, le président élu.
Entretien réalisé par Bamba K. Inza