Dans une interview accordée au site Afreekelection, Pascal Affi N’Guessan soutient que la Côte d’Ivoire retrouvera la paix et la stabilité au bout de cette lutte.
Comment faire pour que la Côte d’Ivoire retrouve la paix, la stabilité et la cohésion nationale ?
Le président du Front populaire ivoirien (Fpi) a sa petite idée sur la question. « Je pense que cela va se bâtir dans cette lutte, de manière à ce que les acteurs de la division soient vaincus. Que les acteurs de l’instabilité soient vaincus. Il n’y a pas d’autres solutions. Tant que les acteurs de la division n’auront pas compris que la logique de la division, la logique de la déstabilisation, n’a aucune chance de prospérer en Côte d’Ivoire et ils n’auront pas jeté les armes, le pays ne peut pas reconstruire sa cohésion nationale », a-t-il soutenu dans une interview accordée au site Afreekelection. Alassane Ouattara a beau être reconnu par le certificateur de la présidentielle ivoirienne, Y.J. Choi et la communauté internationale, il ne demeure pas moins « illégal et illégitime » selon Pascal Affi N’Guessan. « Alassane Ouattara n’a ni la légitimité, ni la légalité. S’il avait la légitimité, cela s’observerait. Aujourd’hui, le pays fonctionne. Les Abidjanais vont tranquillement au boulot. Il est enfermé dans un hôtel à Abidjan. Il mobilise ses soutiens à l’extérieur qui font beaucoup de bruit, des déclarations. Mais cela s’arrête-là. La réalité, elle, est vécue ici sur le territoire », a confié le président du Fpi. Qui a fait une comparaison entre la situation actuelle et celle d’il y a dix ans. « En octobre 2000, monsieur Laurent Gbagbo avait la légitimité, on a vu ce que cela avait produit, quant au résultat de la présidentielle, au hold-up électoral que le général Guéi voulait organiser. Aujourd’hui, il y a un candidat qui revendique une légitimité artificielle. C’est une simple propagande », a-t-il tenté de convaincre. Il a soutenu que les explications du patron de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci) démontant les requêtes d’annulations de La majorité présidentielle sont « une démonstration qui ne convainc pas ». « Il ne cherche que des arguments pour justifier une décision qu’il a déjà prise et qui consiste à dire que c’est Ouattara qui a gagné », a argumenté le porte-parole du candidat Laurent Gbagbo. Et, de soutenir que le président sortant est disposé à négocier : « Nous sommes ouverts et prêts à toutes les discussions pour que le pays avance. Et que le pays sorte définitivement de l’impasse dans laquelle elle est depuis plusieurs années ».
Bamba K. Inza
Comment faire pour que la Côte d’Ivoire retrouve la paix, la stabilité et la cohésion nationale ?
Le président du Front populaire ivoirien (Fpi) a sa petite idée sur la question. « Je pense que cela va se bâtir dans cette lutte, de manière à ce que les acteurs de la division soient vaincus. Que les acteurs de l’instabilité soient vaincus. Il n’y a pas d’autres solutions. Tant que les acteurs de la division n’auront pas compris que la logique de la division, la logique de la déstabilisation, n’a aucune chance de prospérer en Côte d’Ivoire et ils n’auront pas jeté les armes, le pays ne peut pas reconstruire sa cohésion nationale », a-t-il soutenu dans une interview accordée au site Afreekelection. Alassane Ouattara a beau être reconnu par le certificateur de la présidentielle ivoirienne, Y.J. Choi et la communauté internationale, il ne demeure pas moins « illégal et illégitime » selon Pascal Affi N’Guessan. « Alassane Ouattara n’a ni la légitimité, ni la légalité. S’il avait la légitimité, cela s’observerait. Aujourd’hui, le pays fonctionne. Les Abidjanais vont tranquillement au boulot. Il est enfermé dans un hôtel à Abidjan. Il mobilise ses soutiens à l’extérieur qui font beaucoup de bruit, des déclarations. Mais cela s’arrête-là. La réalité, elle, est vécue ici sur le territoire », a confié le président du Fpi. Qui a fait une comparaison entre la situation actuelle et celle d’il y a dix ans. « En octobre 2000, monsieur Laurent Gbagbo avait la légitimité, on a vu ce que cela avait produit, quant au résultat de la présidentielle, au hold-up électoral que le général Guéi voulait organiser. Aujourd’hui, il y a un candidat qui revendique une légitimité artificielle. C’est une simple propagande », a-t-il tenté de convaincre. Il a soutenu que les explications du patron de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci) démontant les requêtes d’annulations de La majorité présidentielle sont « une démonstration qui ne convainc pas ». « Il ne cherche que des arguments pour justifier une décision qu’il a déjà prise et qui consiste à dire que c’est Ouattara qui a gagné », a argumenté le porte-parole du candidat Laurent Gbagbo. Et, de soutenir que le président sortant est disposé à négocier : « Nous sommes ouverts et prêts à toutes les discussions pour que le pays avance. Et que le pays sorte définitivement de l’impasse dans laquelle elle est depuis plusieurs années ».
Bamba K. Inza