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Politique Publié le mardi 14 décembre 2010 | Le Nouveau Réveil

Crise post-électorale - La panique s`empare de Lmp

Laurent Gbagbo et son clan ont beau multiplier les actions qui devraient signifier le retour à une situation normale (passations de service dans les ministères, émissions télévisées, reportages dans les quartiers d'Abidjan, etc.), la réalité est que rien n'est normal dans le pays depuis la fin du deuxième tour de l'élection présidentielle. Car, si Laurent Gbagbo et son clan étaient sûrs de leur fait, il n'y aurait pas, sur le même territoire d'Abidjan, une autre autorité, qui signe aussi des décrets, sans que Laurent Gbagbo n'y puisse rien. Lui qui est désormais réduit à avoir pour seul discours, le respect de la loi. Il ne parle plus de respect de la volonté du peuple. Cette volonté qui l'a bouté hors du pouvoir depuis le 28 novembre et que le monde entier appelle à respecter. Et c'est parce que Laurent Gbagbo et son clan n'ont que le respect de la loi de Yao-N'dré comme seul argument à brandir, que la sérénité les quitte " chaque jour " de plus en plus, et qu'ils tremblent de tous leurs corps dès que le président élu par le peuple ou un membre de son gouvernement légitime fait une déclaration. En effet, il a suffi que le 1er ministre Soro annonce sa ferme volonté d'occuper ses bureaux de la Primature cette semaine, pour que la panique s'empare du clan illégitime Lmp. C'est d'abord le chef de la garde républicaine, le général Dogbo Blé (nul ne connaît ses hauts faits de guerre), qui fera une sortie désordonnée devant ses hommes pour menacer de libérer le Golf hôtel, occupé selon lui, par des "bandits". On se demande d'ailleurs qui le retient d'agir pour libérer cet hôtel afin de permettre à Gbagbo de pouvoir dormir la nuit. Après Dogbo Blé, ce fut le tour du nouveau ministre de l'Intérieur de venir sur le plateau du journal de 20h pour accuser (sans en fournir la moindre preuve) certains diplomates occidentaux d'œuvrer à déstabiliser le régime de Laurent Gbagbo. On se demande bien de quel régime il parle. Car les diplomates en question ne reconnaissent qu'un seul président, Alassane Ouattara. Ailleurs, ce sont les pontes de la refondation qui prennent leurs jambes à leur cou pour se mettre à l'abri de Laurent Gbagbo qu'ils ne comprennent plus du tout. A la télévision, tous ceux qui viennent mentir sur le plateau de l'émission d'Hermann Aboa, se mettent à l'abri dès la fin de l'émission. Il en est de même pour les avocats du cabinet de Me Kossougro qui, après avoir dit le droit à l'envers, se sont terrés depuis. Kossougro se trouve en ce moment en France où il entend demeurer jusqu'à ce que les choses s'arrangent.
Comme on le voit, Gbagbo a perdu le pouvoir. Il suffit de savoir que Ado continue de travailler au Golf pour s'en rendre compte.
Daniel Sovy

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