La crise post-électorale ne cesse de s`accentuer. Au plan international, l`unanimité est faite sur l`élection de Alassane Ouattara, au terme du 2e tour de la présidentielle ivoirienne. La communauté des grands organismes mondiaux et des présidents de premier plan tels que Barack Obama (Usa) et Nicolas Sarkozy (France) ne s`en cachent pas. Bien au contraire, leurs réactions rassurent les plus sceptiques des Ivoiriens et des habitants d`ailleurs sur ce qui en est. Nonobstant cette vérité évidente, Laurent Gbagbo ne veut nullement lâcher prise. Conforté( ?) dans sa mascarade actuelle par des Forces de défense et de sécurité (Fds) qui semblent opter pour la protection d`un individu et de biens personnels. Dans cette logique de confiscation du pouvoir par la résultante d`un coup d`Etat électoral, le président légitime, Ouattara, n`entend pas laisser Gbagbo lui voler une victoire démocratiquement acquise. Ainsi usant de ses prérogatives de chef d`Etat légitime et reconnu par toute la communauté internationale, Ado a pu retirer toutes les signatures importantes auprès des institutions financières nationale, continentale et internationale. Par conséquent, le pouvoir ivoirien est détenu par Alassane Ouattara issu du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). Malheureusement l`entêtement de Gbagbo et ses hommes crée un "imbroglio" que tous ne peuvent comprendre et qui installe tous dans une situation confuse. Et pourtant, ce qui est clair ici, c`est que le pouvoir en Côte d`Ivoire n`est plus aux mains de Lmp de Laurent Gbagbo. Le choix du peuple ayant été largement porté sur le candidat du Rhdp, Alassane Ouattara. " La crise des salaires " qui pourrait naître viendra de l`entêtement de Gbagbo à ne pas reconnaître sa défaite, du couvre-feu interminable, de la fermeture inutile des frontières. " Si nous n`exportons pas, nous n`importons pas, nous ne produisons pas, nous ne venons pas, nous ne transportons pas, l`économie s`arrête. Aujourd`hui, l`économie est fortement au ralenti. Et il y a des risques réels que le mois de décembre soit difficile financièrement. Parce que les entreprises et les contribuables ne pourront pas respecter l`ensemble de leurs obligations fiscales ", explique Jean-Louis Billon, président de la Chambre de commerce et d`industrie de Côte d`Ivoire (Cci-Ci). La difficulté se précise, avec les nouveaux développements de la crise et le patronat ivoirien que représente la Confédération générale des entreprises de Côte d`Ivoire (Cge-Ci) s`en offusque.
Salaires incertains, fêtes de fin d`année hypothéquées pour les travailleurs ivoiriens
" Le secteur privé ivoirien, dans son ensemble, s`est maintenu en se restructurant et surtout, en s`accrochant à l`espoir qu`au lendemain des élections du 28 novembre 2010, la Côte d`Ivoire aura retrouvé la paix sociale et la relance économique. En dépit de la forte mobilisation de la population pour les élections présidentielles, le réveil est brutal ; les espoirs de cette vaillante population sont déçus en raison de la situation politique actuelle. Cette situation politique pénalise déjà fortement la vie des affaires en raison de : la fermeture et la mise en sommeil des entreprises, particulièrement déjà observées dans les secteurs industriel, du Btp (Bâtiments et travaux publics), et des Pme/Pmi du fait notamment de la perturbation des horaires de travail par le couvre-feu ; le renchérissement du coût des importations du fait des difficultés de transport (intérieur et extérieur) et de l`augmentation des primes d`assurance ; les difficultés d`exportation de produits agricoles périssables (banane, ananas, mangue) et des cultures de rente telles que le café, le cacao, le coton avec pour conséquence des pénalités liées au non-respect des contrats ; les restrictions de communications (télévision, radio, sms) et de circulation des personnes et des biens ; les pertes de marché à l`extérieur ; la suspension ou restriction des financements extérieurs (Banques commerciales, Banque mondiale, Bad, Ue, etc.) ; l`accroissement du risque-pays en raison de la dégradation de l`image de la Côte d`Ivoire à l`extérieur et ses conséquences sur les investissements et les coûts des transactions internationales ; la forte menace sur les relations de la Côte d`Ivoire avec les partenaires commerciaux à l`étranger dont l`Agda ; la baisse d`activité et de chiffre d`affaires des entreprises avec pour conséquences : la diminution des recettes fiscales et douanières ; les difficultés, voire l`impossibilité de paiement des salaires des travailleurs du secteur privé, des fonctionnaires et autres agents de l`Etat ; la mise en chômage technique du personnel, voire le licenciement ; l`aggravation de la pauvreté et de l`insécurité ", a déclaré, le mardi 07 décembre dernier, Jean Kacou Diagou, président de la Cge-Ci. Qui note que " … Si la situation politique actuelle perdure au-delà du 15 décembre, de nombreuses entreprises ne pourront pas honorer leurs engagements fiscaux dont le paiement des impôts, tandis que d`autres risquent de mettre la clé sous le paillasson". Pis, "La Côte d`Ivoire court inéluctablement à la catastrophe", assène le patronat. En conséquence, si les travailleurs ivoiriens (publics et privés) ne perçoivent pas de salaires, à la fin de ce mois de décembre 2010, la cause est à trouver dans les faits susmentionnés, mais aussi et surtout, il faudra imputer cela à la crise résolument créée par Laurent Gbagbo et ses soutiens. D`où l`appel du gouvernement du Président Alassane Ouatatra, aux travailleurs de l`Etat, aux fournisseurs et aux Fds par l`entremise du porte-parole du gouvernement, le ministre Patrick Achi. Ce sont donc des fêtes de fin d`année hypothéquées pour les travailleurs ivoiriens dans leur ensemble.
C.K.
Salaires incertains, fêtes de fin d`année hypothéquées pour les travailleurs ivoiriens
" Le secteur privé ivoirien, dans son ensemble, s`est maintenu en se restructurant et surtout, en s`accrochant à l`espoir qu`au lendemain des élections du 28 novembre 2010, la Côte d`Ivoire aura retrouvé la paix sociale et la relance économique. En dépit de la forte mobilisation de la population pour les élections présidentielles, le réveil est brutal ; les espoirs de cette vaillante population sont déçus en raison de la situation politique actuelle. Cette situation politique pénalise déjà fortement la vie des affaires en raison de : la fermeture et la mise en sommeil des entreprises, particulièrement déjà observées dans les secteurs industriel, du Btp (Bâtiments et travaux publics), et des Pme/Pmi du fait notamment de la perturbation des horaires de travail par le couvre-feu ; le renchérissement du coût des importations du fait des difficultés de transport (intérieur et extérieur) et de l`augmentation des primes d`assurance ; les difficultés d`exportation de produits agricoles périssables (banane, ananas, mangue) et des cultures de rente telles que le café, le cacao, le coton avec pour conséquence des pénalités liées au non-respect des contrats ; les restrictions de communications (télévision, radio, sms) et de circulation des personnes et des biens ; les pertes de marché à l`extérieur ; la suspension ou restriction des financements extérieurs (Banques commerciales, Banque mondiale, Bad, Ue, etc.) ; l`accroissement du risque-pays en raison de la dégradation de l`image de la Côte d`Ivoire à l`extérieur et ses conséquences sur les investissements et les coûts des transactions internationales ; la forte menace sur les relations de la Côte d`Ivoire avec les partenaires commerciaux à l`étranger dont l`Agda ; la baisse d`activité et de chiffre d`affaires des entreprises avec pour conséquences : la diminution des recettes fiscales et douanières ; les difficultés, voire l`impossibilité de paiement des salaires des travailleurs du secteur privé, des fonctionnaires et autres agents de l`Etat ; la mise en chômage technique du personnel, voire le licenciement ; l`aggravation de la pauvreté et de l`insécurité ", a déclaré, le mardi 07 décembre dernier, Jean Kacou Diagou, président de la Cge-Ci. Qui note que " … Si la situation politique actuelle perdure au-delà du 15 décembre, de nombreuses entreprises ne pourront pas honorer leurs engagements fiscaux dont le paiement des impôts, tandis que d`autres risquent de mettre la clé sous le paillasson". Pis, "La Côte d`Ivoire court inéluctablement à la catastrophe", assène le patronat. En conséquence, si les travailleurs ivoiriens (publics et privés) ne perçoivent pas de salaires, à la fin de ce mois de décembre 2010, la cause est à trouver dans les faits susmentionnés, mais aussi et surtout, il faudra imputer cela à la crise résolument créée par Laurent Gbagbo et ses soutiens. D`où l`appel du gouvernement du Président Alassane Ouatatra, aux travailleurs de l`Etat, aux fournisseurs et aux Fds par l`entremise du porte-parole du gouvernement, le ministre Patrick Achi. Ce sont donc des fêtes de fin d`année hypothéquées pour les travailleurs ivoiriens dans leur ensemble.
C.K.