L’imbroglio politique né du brigandage électoral du second tour de la présidentielle par Laurent Gbagbo connaît des dérapages. Qui vont des enlèvements de personnes soupçonnées ou supposées être proches du RHDP à leurs assassinats.
Tandis que Laurent Gbagbo, le perdant du second tour de la présidentielle, souffle le chaud pour se donner l’impression de tenir encore les rênes du pouvoir, et le froid en négociant son départ en sourdine, son officine à complots expérimente une nouvelle méthode pour venir à bout des journalistes de l’opposition. Des choses graves qui prouvent une fois de plus, que la parole du fils du sergent-chef n’est pas d’airain. Car paradoxalement, alors que l’homme multiplie les déclarations provocatrices, dans tout ce fatras, ses partisans laudateurs procèdent à des recrutements de journalistes mais au sein de la rédaction en chef. Avec un mode opératoire d’une rare violence. Comment cela se passe-t-il ? Tout commence par des coups de fil de félicitations dont les janissaires de Laurent Gbagbo inondent les journalistes triés sur le volet. Lorsque l’option ‘‘félicitations’’ ne marche pas, alors les exécuteurs des basses œuvres de celui qui vient de démontrer ses dons innés pour le braquage en tous genres changent de langage. Et le ton se fait plus menaçant avec des invites à un nationalisme débridé. Il est donc dit au journaliste qu’en tant que patriote, sa place n’est pas auprès d’Alassane Ouattara ni au RHDP qui savent leur pouvoir perdu d’avance. Et bien évidemment la réponse ne varie pas chez les confrères ainsi interpellés. Qui répondent en leur opposant l’incompétence notoire du fils du sergent-chef et son incapacité à conduire les destinées d’un pays aussi sérieux que la Côte d’Ivoire. Après ce genre de réplique, les recruteurs passent à une autre étape. Celle des menaces. Puis, lorsque ces tentatives sont toutes vouées à l’échec, ne donnant pas les résultats escomptés, les mêmes personnes acquièrent des puces de téléphonie mobile à partir desquelles elles rentrent de nouveau en contact avec les journalistes. En rusant. Se faisant passer soit pour un membre du Grand Conseil du Pdci-Rda qui veut garder l’anonymat, soit du Comité Central du RDR, ces individus donnent un rendez-vous. En prenant bien soin de préciser de ne point avertir les confrères ni même un seul parent. Lorsque ce piège grossier et grotesque est éventé, ce sont des menaces quotidiennes que reçoit le journaliste. Et une autre méthode consiste à lui envoyer des’’ belles du jour’’ pour le séduire. Elles prennent tout en charge. De la restauration à l’hébergement en passant par de petits besoins tels que les cigarettes, les téléphones portables. Malheureusement, le réveil peut-être funeste. Voici donc la nouvelle trouvaille de LMP dont le chef de file, ayant échoué dans sa tentative d’obliger le Rhdp à partager le pouvoir avec lui, s’y prend très mal. Car, menacer d’enlèvement ou de mort, des journalistes engagés dans le combat de la libération de la Côte d’Ivoire d’une gangrène comme Laurent Gbagbo ont vu pire depuis des années. Ce qu’il lui reste de mieux et de sage à faire est de reconnaître qu’il s’est trompé d’époque. L’heure n’est plus aux coups d’Etat et ce n’est pas en tentant d’enlever des journalistes voire en les tuant que le pouvoir lui sera remis.
Gevais Djidji
gervdji@yahoo.fr
Tandis que Laurent Gbagbo, le perdant du second tour de la présidentielle, souffle le chaud pour se donner l’impression de tenir encore les rênes du pouvoir, et le froid en négociant son départ en sourdine, son officine à complots expérimente une nouvelle méthode pour venir à bout des journalistes de l’opposition. Des choses graves qui prouvent une fois de plus, que la parole du fils du sergent-chef n’est pas d’airain. Car paradoxalement, alors que l’homme multiplie les déclarations provocatrices, dans tout ce fatras, ses partisans laudateurs procèdent à des recrutements de journalistes mais au sein de la rédaction en chef. Avec un mode opératoire d’une rare violence. Comment cela se passe-t-il ? Tout commence par des coups de fil de félicitations dont les janissaires de Laurent Gbagbo inondent les journalistes triés sur le volet. Lorsque l’option ‘‘félicitations’’ ne marche pas, alors les exécuteurs des basses œuvres de celui qui vient de démontrer ses dons innés pour le braquage en tous genres changent de langage. Et le ton se fait plus menaçant avec des invites à un nationalisme débridé. Il est donc dit au journaliste qu’en tant que patriote, sa place n’est pas auprès d’Alassane Ouattara ni au RHDP qui savent leur pouvoir perdu d’avance. Et bien évidemment la réponse ne varie pas chez les confrères ainsi interpellés. Qui répondent en leur opposant l’incompétence notoire du fils du sergent-chef et son incapacité à conduire les destinées d’un pays aussi sérieux que la Côte d’Ivoire. Après ce genre de réplique, les recruteurs passent à une autre étape. Celle des menaces. Puis, lorsque ces tentatives sont toutes vouées à l’échec, ne donnant pas les résultats escomptés, les mêmes personnes acquièrent des puces de téléphonie mobile à partir desquelles elles rentrent de nouveau en contact avec les journalistes. En rusant. Se faisant passer soit pour un membre du Grand Conseil du Pdci-Rda qui veut garder l’anonymat, soit du Comité Central du RDR, ces individus donnent un rendez-vous. En prenant bien soin de préciser de ne point avertir les confrères ni même un seul parent. Lorsque ce piège grossier et grotesque est éventé, ce sont des menaces quotidiennes que reçoit le journaliste. Et une autre méthode consiste à lui envoyer des’’ belles du jour’’ pour le séduire. Elles prennent tout en charge. De la restauration à l’hébergement en passant par de petits besoins tels que les cigarettes, les téléphones portables. Malheureusement, le réveil peut-être funeste. Voici donc la nouvelle trouvaille de LMP dont le chef de file, ayant échoué dans sa tentative d’obliger le Rhdp à partager le pouvoir avec lui, s’y prend très mal. Car, menacer d’enlèvement ou de mort, des journalistes engagés dans le combat de la libération de la Côte d’Ivoire d’une gangrène comme Laurent Gbagbo ont vu pire depuis des années. Ce qu’il lui reste de mieux et de sage à faire est de reconnaître qu’il s’est trompé d’époque. L’heure n’est plus aux coups d’Etat et ce n’est pas en tentant d’enlever des journalistes voire en les tuant que le pouvoir lui sera remis.
Gevais Djidji
gervdji@yahoo.fr