La crise postélectorale que vit la Côte d’Ivoire continue de susciter la réaction de la classe politique ivoirienne. Jean Jacques Béchio fondateur du parti «…Pour la Côte d’Ivoire », ancien ministre et ancien représentant permanent de la Côte d’Ivoire au près des Nations Unies n’est pas en reste. Il a dit le weekend dernier sur la radio nationale sa part de vérité dans cette nouvelle page de l’histoire de la Côte d’Ivoire.
‘’L’Onu qui devrait être une organisation de paix est en train de mettre le feu en Côte d’Ivoire. Et beaucoup d’Ivoiriens ne voient que leurs intérêts selon qu’ils sont contre Gbagbo. Mais ils doivent se rendre compte que quand le feu commence à brûler, il n’est pas sélectif’’, s’est indigné Jean Jacques Béchio. Il marquait ainsi son opposition à la communauté internationale qui selon lui fait la sourde oreille sur la primauté du droit en Côte d’Ivoire. Pour l’ancien diplomate c’est à l’heure du bilan de l’ingérence étrangère que les ivoiriens se rendront compte que c’est d’abord eux qui sortent perdants dans cette affaire. Et de noter que la marche du pays dépendra de la volonté des ivoiriens. ‘’Il faut que les ivoiriens comprennent que leur pays ne sera rien d’autre que ce qu’ils voudront qu’il soit. Nous sommes dans un monde ouvert et nous devons coopérer avec tout le monde. Mais ceux qui pensent que la coopération avec eux doit s’assimiler à l’esclavagisme, nous devons clairement leur dire non, non et non’’, argue-t-il. Sur la même lancée, il s’est appesanti sur les positions de Barack Obama et Nicolas Sarkozy à qui certains prêtent selon lui des intentions d’une intervention militaire. Une attitude qu’il a qualifiée de pure intoxication. ‘’Je ne vois pas comment des français et américains devraient nous attaquer. Je dis cela parce que derrière il y a beaucoup d’intoxication. Un Chef d’Etat Sarkozy ou Obama peut émettre une opinion à un certain moment sur la base d’éléments qui lui sont communiqués. Mais le fait d’avoir émis cette opposition n’entraîne pas immédiatement qu’il veuille faire la guerre. En diplomatie, les choses évoluent’’, a tranché l’ancien ministre de la fonction publique Jean Jacques Béchio. Pour finir il a invité les ivoiriens à prendre confiance et à ne pas se laisser aller à la guerre psychologique en cours car, dit-il, la vérité et la diplomatie finiront par triompher. Jetant son regard critique sur le gouvernement Aké N’gbo, Jean Jacques Béchio affirme que c’est un gouvernement qui comprend des personnalités qu’on peut présenter sans honte. C’est de toute évidence qu’il a apporté le soutien de son parti à cette équipe.
Sylvain Débailly
‘’L’Onu qui devrait être une organisation de paix est en train de mettre le feu en Côte d’Ivoire. Et beaucoup d’Ivoiriens ne voient que leurs intérêts selon qu’ils sont contre Gbagbo. Mais ils doivent se rendre compte que quand le feu commence à brûler, il n’est pas sélectif’’, s’est indigné Jean Jacques Béchio. Il marquait ainsi son opposition à la communauté internationale qui selon lui fait la sourde oreille sur la primauté du droit en Côte d’Ivoire. Pour l’ancien diplomate c’est à l’heure du bilan de l’ingérence étrangère que les ivoiriens se rendront compte que c’est d’abord eux qui sortent perdants dans cette affaire. Et de noter que la marche du pays dépendra de la volonté des ivoiriens. ‘’Il faut que les ivoiriens comprennent que leur pays ne sera rien d’autre que ce qu’ils voudront qu’il soit. Nous sommes dans un monde ouvert et nous devons coopérer avec tout le monde. Mais ceux qui pensent que la coopération avec eux doit s’assimiler à l’esclavagisme, nous devons clairement leur dire non, non et non’’, argue-t-il. Sur la même lancée, il s’est appesanti sur les positions de Barack Obama et Nicolas Sarkozy à qui certains prêtent selon lui des intentions d’une intervention militaire. Une attitude qu’il a qualifiée de pure intoxication. ‘’Je ne vois pas comment des français et américains devraient nous attaquer. Je dis cela parce que derrière il y a beaucoup d’intoxication. Un Chef d’Etat Sarkozy ou Obama peut émettre une opinion à un certain moment sur la base d’éléments qui lui sont communiqués. Mais le fait d’avoir émis cette opposition n’entraîne pas immédiatement qu’il veuille faire la guerre. En diplomatie, les choses évoluent’’, a tranché l’ancien ministre de la fonction publique Jean Jacques Béchio. Pour finir il a invité les ivoiriens à prendre confiance et à ne pas se laisser aller à la guerre psychologique en cours car, dit-il, la vérité et la diplomatie finiront par triompher. Jetant son regard critique sur le gouvernement Aké N’gbo, Jean Jacques Béchio affirme que c’est un gouvernement qui comprend des personnalités qu’on peut présenter sans honte. C’est de toute évidence qu’il a apporté le soutien de son parti à cette équipe.
Sylvain Débailly
