À Washington, le secrétaire d'État adjoint aux affaires africaines Johnnie Carson a déclaré à la presse, le 9 décembre, que les États-Unis sont d'avis que le temps des mauvaises élections en Afrique a assez duré, et qu'il appartient au président sortant de Côte d'Ivoire Laurent Gbagbo d'agir en homme d'État et de rendre le pouvoir et l'autorité à Alassane Ouattara qui a remporté le second tour de l'élection présidentielle le 28 novembre. « Le gouvernement des États-Unis est déterminé à faire tout son possible pour que les suffrages de tous les Ivoiriens soient comptés et respectés et pour que le président légitimement élu de la Côte d'Ivoire, M. Alassane Ouattara, (...) comme le reflètent les scrutins, puisse prendre ses fonctions ».
En l'absence d'un transfert pacifique du pouvoir, les États-Unis envisageront de nouvelles mesures telles que des interdictions de voyage et diverses sanctions dirigées contre le président Gbagbo, sa famille et ses collaborateurs, a averti M. Carson. Le peuple ivoirien, a-t-il dit, aspire à la démocratie, à la stabilité, au développement et au progrès économique. M. Carson a ajouté qu'il existait des preuves manifestes de la victoire d'Alassane Ouattara aux urnes.
« Les Nations unies, l'Union africaine (UA), la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et plusieurs autres organisations internationales ont observé les élections et les ont déclarées « libres et équitables » et reflétant la volonté du peuple ».
Il y a eu relativement peu de violence et donc, quand les votes sont arrivés à Abidjan et que des responsables ont commencé à dire que les citoyens n'avaient pas pu voter en raison d'actes d'intimidation et de violence, c'était faux - parce qu'il n'y avait pas d'intimidation ou de violence et que tout le monde avait vu que le scrutin s'était déroulé normalement.
Dans le cas de la Côte d'Ivoire, nous avons vu l'importance de l'observation et de la surveillance internationales. Nous avons vu l'utilité d'avoir une partie tierce entre deux adversaires - pour pouvoir certifier la légitimité des élections. Nous croyons et nous espérons que l'ère des mauvaises élections est terminée. Ceci ne devrait pas se produire. Nous espérons que le président Gbagbo quittera le pouvoir, qu'il fera la chose qui convient à un homme d'État sage et (...) qu'il passera le pouvoir et l'autorité à la personne qui, en fait, a gagné l'élection ».
M. Carson a indiqué que le président actuel de l'Union africaine, le chef de l'État malawien Bingu wa Mutharica, avait déclaré qu'il appuyait les conclusions des Nations unies et de la CEDEAO concernant la victoire de M. Ouattara. En réponse à la question d'un journaliste relative à l'éventualité d'une intervention militaire américaine, M. Carson a dit que les États-Unis ne prévoient en aucune façon de s'engager ou d'intervenir militairement en Côte d'Ivoire. Il a déclaré espérer que les voix africaines, les pressions africaines, suffiront. Il a exprimé son soutien à la décision de la CEDEAO de suspendre le gouvernement ivoirien de M. Gbagbo de toute participation à ses activités.
« J'espère que les déclarations faites il y a deux jours par la CEDEAO, indiquant clairement que M. Alassane Ouattara avait remporté la victoire et que M. Gbagbo avait perdu la course, ont bien signalé le point de vue de la région, à savoir qu'il est temps que M. Gbagbo s'en aille. Le Conseil de sécurité de l'ONU a diffusé une déclaration présidentielle affirmant son appui au rapport du représentant spécial, l'ambassadeur Choi. Il a aussi soutenu la déclaration de la CEDEAO et nous avons vu des déclarations tout aussi fermes de la part de dirigeants des États membres de l'Union africaine ».
La promesse et le potentiel de l'Afrique de l'Ouest sont énormes, a affirmé M. Carson. De même que la démocratie est revenue en Guinée-Conakry après cinq décennies, les États-Unis pensent qu'il est temps de permettre au peuple ivoirien d'avoir la démocratie qu'il souhaite et qu'il désire après une décennie d'instabilité
« Nous pensons qu'en Afrique l'ère des élections volées est révolue. Ce doit être un exemple pour toute l'Afrique que ce n'est plus tolérable. Le rapt électoral ne fait pas partie du processus démocratique. Il est temps que les dirigeants permettent le retour en Côte d'Ivoire de la croissance économique qui a été entravée ».
(Source : america.gov)
En l'absence d'un transfert pacifique du pouvoir, les États-Unis envisageront de nouvelles mesures telles que des interdictions de voyage et diverses sanctions dirigées contre le président Gbagbo, sa famille et ses collaborateurs, a averti M. Carson. Le peuple ivoirien, a-t-il dit, aspire à la démocratie, à la stabilité, au développement et au progrès économique. M. Carson a ajouté qu'il existait des preuves manifestes de la victoire d'Alassane Ouattara aux urnes.
« Les Nations unies, l'Union africaine (UA), la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et plusieurs autres organisations internationales ont observé les élections et les ont déclarées « libres et équitables » et reflétant la volonté du peuple ».
Il y a eu relativement peu de violence et donc, quand les votes sont arrivés à Abidjan et que des responsables ont commencé à dire que les citoyens n'avaient pas pu voter en raison d'actes d'intimidation et de violence, c'était faux - parce qu'il n'y avait pas d'intimidation ou de violence et que tout le monde avait vu que le scrutin s'était déroulé normalement.
Dans le cas de la Côte d'Ivoire, nous avons vu l'importance de l'observation et de la surveillance internationales. Nous avons vu l'utilité d'avoir une partie tierce entre deux adversaires - pour pouvoir certifier la légitimité des élections. Nous croyons et nous espérons que l'ère des mauvaises élections est terminée. Ceci ne devrait pas se produire. Nous espérons que le président Gbagbo quittera le pouvoir, qu'il fera la chose qui convient à un homme d'État sage et (...) qu'il passera le pouvoir et l'autorité à la personne qui, en fait, a gagné l'élection ».
M. Carson a indiqué que le président actuel de l'Union africaine, le chef de l'État malawien Bingu wa Mutharica, avait déclaré qu'il appuyait les conclusions des Nations unies et de la CEDEAO concernant la victoire de M. Ouattara. En réponse à la question d'un journaliste relative à l'éventualité d'une intervention militaire américaine, M. Carson a dit que les États-Unis ne prévoient en aucune façon de s'engager ou d'intervenir militairement en Côte d'Ivoire. Il a déclaré espérer que les voix africaines, les pressions africaines, suffiront. Il a exprimé son soutien à la décision de la CEDEAO de suspendre le gouvernement ivoirien de M. Gbagbo de toute participation à ses activités.
« J'espère que les déclarations faites il y a deux jours par la CEDEAO, indiquant clairement que M. Alassane Ouattara avait remporté la victoire et que M. Gbagbo avait perdu la course, ont bien signalé le point de vue de la région, à savoir qu'il est temps que M. Gbagbo s'en aille. Le Conseil de sécurité de l'ONU a diffusé une déclaration présidentielle affirmant son appui au rapport du représentant spécial, l'ambassadeur Choi. Il a aussi soutenu la déclaration de la CEDEAO et nous avons vu des déclarations tout aussi fermes de la part de dirigeants des États membres de l'Union africaine ».
La promesse et le potentiel de l'Afrique de l'Ouest sont énormes, a affirmé M. Carson. De même que la démocratie est revenue en Guinée-Conakry après cinq décennies, les États-Unis pensent qu'il est temps de permettre au peuple ivoirien d'avoir la démocratie qu'il souhaite et qu'il désire après une décennie d'instabilité
« Nous pensons qu'en Afrique l'ère des élections volées est révolue. Ce doit être un exemple pour toute l'Afrique que ce n'est plus tolérable. Le rapt électoral ne fait pas partie du processus démocratique. Il est temps que les dirigeants permettent le retour en Côte d'Ivoire de la croissance économique qui a été entravée ».
(Source : america.gov)