L’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), a mis sur pied un Comité de suivi des entraves au processus de paix, a annoncé lundi à Abidjan, le directeur de cette structure, Simon Munzu.
Au cours d’un point de presse au siège de la Mission, M. Munzu, également Chef de la Divion des droits de l’Homme, a expliqué que le Comité avait pour mission de documenter tous les incidents, comportements, actes, décisions et autres agissements constitutifs d’entraves au processus de paix, d’obstructions au travail de l’ONUCI ou d’autres acteurs internationaux intervenant dans le processus de paix.
M. Munzu a souligné la volonté réitérée du Conseil de sécurité d’imposer des mesures ciblées contre les personnes qui tentent de menacer le processus de paix, entravent l’action de l’ONUCI et d’autres acteurs internationaux ou commettent de graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire
Le Comité, créé suite à la résolution 1946 adoptée le 15 octobre 2010 par le Conseil de Sécurité, va aussi se pencher sur les violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire, y compris l’accès équitable des populations aux médias d’état, l’incitation à la haine et à la violence. Il est chargé d’identifier les auteurs de tels agissements.
Ainsi, a ajouté son directeur, le comité doit s’assurer de la mise en œuvre effective des mesures envisagées par la résolution 1946 et par la déclaration à la presse sur la situation post-électorale en Côte d’Ivoire.
M. Munzu a rappelé certains points de la déclaration du conseil, notamment la dénonciation de la suspension des médias non gouvernementaux en Côte d’Ivoire. A ce sujet, les membres du Conseil ont rappelé qu’il était essentiel que tous les Ivoiriens jouissent d’un plein accès à une information pluraliste et diversifiée dans les médias, et exhorté les autorités ivoiriennes à rétablir immédiatement un accès équitable aux médias d’État, ainsi que le requiert le paragraphe 7 de la résolution 1933.
Selon le Chef de la Divion des droits de l’Homme, le comité va proposer des mesures concrètes à prendre, y compris l’imposition des sanctions ciblées et immédiates, a précisé M Munzu qui a appelé tous les ivoiriens à éviter les différents comportements mentionnés plus haut, permettant ainsi au pays de poursuivre sa marche vers la paix et vers une sortie définitive de cette crise qui n’a que trop duré. « Dans le cas contraire, le Comité fera son travail, rien que son travail », a-t-il assuré.
Invité à faire le point de la situation des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire depuis le second tour de l’élection présidentielle, M Munzu a indiqué que les fonctionnaires de sa Division, renforcés par certains collègues d’autres sections, étaient actuellement sur le terrain, à travers l’ensemble du pays pour collecter des informations sur des violations dont ils ont connaissance. « Suivant nos modalités habituelles de travail, le moment venu, le public en connaitra les résultats», a-t-il dit.
Au cours d’un point de presse au siège de la Mission, M. Munzu, également Chef de la Divion des droits de l’Homme, a expliqué que le Comité avait pour mission de documenter tous les incidents, comportements, actes, décisions et autres agissements constitutifs d’entraves au processus de paix, d’obstructions au travail de l’ONUCI ou d’autres acteurs internationaux intervenant dans le processus de paix.
M. Munzu a souligné la volonté réitérée du Conseil de sécurité d’imposer des mesures ciblées contre les personnes qui tentent de menacer le processus de paix, entravent l’action de l’ONUCI et d’autres acteurs internationaux ou commettent de graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire
Le Comité, créé suite à la résolution 1946 adoptée le 15 octobre 2010 par le Conseil de Sécurité, va aussi se pencher sur les violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire, y compris l’accès équitable des populations aux médias d’état, l’incitation à la haine et à la violence. Il est chargé d’identifier les auteurs de tels agissements.
Ainsi, a ajouté son directeur, le comité doit s’assurer de la mise en œuvre effective des mesures envisagées par la résolution 1946 et par la déclaration à la presse sur la situation post-électorale en Côte d’Ivoire.
M. Munzu a rappelé certains points de la déclaration du conseil, notamment la dénonciation de la suspension des médias non gouvernementaux en Côte d’Ivoire. A ce sujet, les membres du Conseil ont rappelé qu’il était essentiel que tous les Ivoiriens jouissent d’un plein accès à une information pluraliste et diversifiée dans les médias, et exhorté les autorités ivoiriennes à rétablir immédiatement un accès équitable aux médias d’État, ainsi que le requiert le paragraphe 7 de la résolution 1933.
Selon le Chef de la Divion des droits de l’Homme, le comité va proposer des mesures concrètes à prendre, y compris l’imposition des sanctions ciblées et immédiates, a précisé M Munzu qui a appelé tous les ivoiriens à éviter les différents comportements mentionnés plus haut, permettant ainsi au pays de poursuivre sa marche vers la paix et vers une sortie définitive de cette crise qui n’a que trop duré. « Dans le cas contraire, le Comité fera son travail, rien que son travail », a-t-il assuré.
Invité à faire le point de la situation des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire depuis le second tour de l’élection présidentielle, M Munzu a indiqué que les fonctionnaires de sa Division, renforcés par certains collègues d’autres sections, étaient actuellement sur le terrain, à travers l’ensemble du pays pour collecter des informations sur des violations dont ils ont connaissance. « Suivant nos modalités habituelles de travail, le moment venu, le public en connaitra les résultats», a-t-il dit.