Jusqu’où iront Brou Amessan Pierre (Directeur général de la RTI) et son équipe ? Depuis le déclenchement de la rébellion conduite par Gbagbo Laurent suite à sa défaite au second tour de la présidentielle du 28 novembre 2010, la télévision ivoirienne et ses dirigeants ont cassé le coup à la loi qui régit le métier de journalisme. Au mépris de la déontologie et ayant pris fait et cause pour le « mouvement rebelle » LMP, dont la branche militaire est dirigée par le Général Dogbo Blé Brunot (Commandant de la Garde républicaine et du Palais), le Vice-amiral Vagba Faussignaux (Commandant de la Marine) et le Général Guiai Bi Poin (Commandant du CeCos et Directeur de l’Ecole de Gendarmerie), ils ont décidé de mentir aux Ivoiriens et au monde entier. Avec une feuille de route qui privilégie la pensée unique, la télévision ivoirienne – qui continue d’assurer sa survie avec la redevance de tous les Ivoiriens – s’est inscrite dans une logique de diabolisation du pouvoir légitime et légal représenté par Alassane Ouattara, élu avec 54,1% des suffrages des Ivoiriens. S’affirmant ainsi en vecteur de propagande des thèses xénophobes et ségrégationnistes. Car il est difficile de comprendre le revirement spectaculaire de la télévision des Ivoiriens depuis l’annonce de l’élection d’Alassane Ouattara. Cette chaîne, par la voix de tous ses reporters déployés dans les zones CNO lors du scrutin du 28 novembre dernier, a souligné le bon déroulement du vote. De Bouaké à Man en passant par Korhogo, Boundiali, Séguéla, Mankono, Odienné, Ferké, Katiola, Tafiré, Duékoué,…les reporters de la télévision ivoirienne se sont réjouis du climat apaisé qui a prévalu tout au long de la journée électorale du 28 novembre. A part l’incident de Boundiali (indisponible une dame a cru pouvoir exprimer son vote en donnant sa carte d’électeur à une autre personne) et de Korhogo qui ont été qualifiés de minimes par les journalistes sur le terrain, rien n’a entravé le bon déroulement du scrutin. Tous les Ivoiriens ont suivi ces reportages avec beaucoup d’intérêt. Les jours suivant la journée électorale, la télévision n’a pas varié dans ses comptes-rendus. Mais au moment où toute la Côte d’Ivoire s’accordait à reconnaître le travail formidable et professionnel abattu par sa télévision, celle-ci dérape. Elle se détourne de sa mission première pour se mettre au service du camp de l’ex-président qui conteste la brillante élection du candidat du RHDP. Commence alors l’ère de la désinformation. Devenue la voix officielle des mauvais perdants, elle dénonce des irrégularités dans le déroulement du scrutin dans les zones CNO. Dans un montage amateur, elle projette des films pour justifier des empêchements de vote comme l’ancien président Laurent Gbagbo et son ami du Conseil général de Divo, Yao Paul N’Dré, veulent le faire croire. Et depuis lors, Brou Amessan Pierre, Alberic Niangbo Agbassi, Awa Ehoura, David Mobio et compagnie se sont inscrits dans cette logique. Rendant la télévision ivoirienne «une télévision mille collines», une télévision «nordcoréinisée» dont l’objectif principal est de favoriser les exécutions sommaires, les assassinats de tous genres. Les populations ivoiriennes n’ont plus d’accès équitable aux médias d’Etat. L’incitation à la haine et à la violence est devenue l’information la plus diffusée dans cette télévision. La pluralité et la diversification de l’information ont foutu le camp. Tout est mis en place pour justifier et légitimer la rébellion de Gbagbo. Des actions nocives qu’ils justifieront dans les prochains jours devant la CPI.
Car tout ce travestissement, cette démence, cette divagation prendra fin, ce jeudi 16 décembre avec l‘installation de la nouvelle direction de la RTI. Une information donnée, hier par le Premier ministre Soro Guillaume lors d’une rencontre avec la presse, retransmise en direct sur la Radio du RHDP sur les 105,1 FM. OG
Car tout ce travestissement, cette démence, cette divagation prendra fin, ce jeudi 16 décembre avec l‘installation de la nouvelle direction de la RTI. Une information donnée, hier par le Premier ministre Soro Guillaume lors d’une rencontre avec la presse, retransmise en direct sur la Radio du RHDP sur les 105,1 FM. OG