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Politique Publié le mardi 14 décembre 2010 | Notre Voie

Ne pouvant pas s’installer au palais présidentiel : Ouattara et ses rebelles provoquent l’armée

© Notre Voie
Face-à-face tendu entre éléments armés des camps Gbagbo et Ouattara
Une vive tension militaire a régné, hier dans la matinée, dans les alentours du Golf Hôtel, lieu où Alassane Ouattara et ses troupes retranchés depuis qu’ils se sont proclamés vainqueurs de la présidentielle du 28 novembre. Sur ces évènements, plusieurs versions ont circulé toute la journée, dont deux semblent se rejoindre.

Selon la première version, un groupe de rebelles engouffrés dans des véhicules pick-up ont attaqué la position des forces de sécurité installées dans les environs de l’ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, hier aux environs de 9 heures. Ces policiers dépendant du 18ème arrondissement qui tenaient ce poste ont observé que deux véhicules appartenant à l’Etat de Côte d’Ivoire, immatriculés D 48 provenant du QG de Ouattara, Golf Hôtel, étaient occupés par des éléments qui n’appartiennent pas à la police nationale. Ils ont donc informé leur hiérarchie de cette situation. Ces voitures après vérification, ont été affectées à l’ex-Premier ministre, Guillaume Soro quand il était en fonction. Elles ne devraient plus faire partie du parc auto du bloc rebelle. Les autorités policières informées auraient décidé d’agir avec finesse. Elles ont donc demandé à leurs éléments en poste d’observation d’attendre leurs instructions avant toute action contre les occupants de ces véhicules qui ont donc été autorisés à passer. Chose curieuse, les rebelles reviennent de leur visite hors de leur QG, cette fois-ci en compagnie de deux véhicules de types pick-up. Au lieu de passer leur chemin tranquillement, les hommes de Ouattara auraient entamé un rodéo digne des films western. Tirant en l’air, ils ont créé la panique au sein des riverains. Les policiers qui tenaient le poste, en l’absence de consigne, auraient trouvé bon de replier, laissant sur place un véhicule pick-up surmonté d’un fusil mitrailleur de type RPG. N’ayant pas réussi à emporter le véhicule, les rebelles auraient démonté le RPG qu’ils ont emporté au Golf Hôtel.

Une seconde version faire dire plutôt que les rebelles auraient profité d’une « faille » dans le dispositif d’observation des policiers en faction pour opérer. Ils auraient alors réussi à prendre le chef de poste en otage et à démonter le RPG. Toujours est-il que les militaires de la Garde républicaine (GR) et les éléments du Cecos alertés ont rapidement fait mouvement vers ce lieu, obligeant les assaillants à libérer le policier pris en otage et à restituer l’arme volée. Suite à cette provocation des rebelles de Ouattara, les forces de défenses et de sécurité ont quadrillé le secteur en quelques minutes, hier.


Atmosphère de guerre au Golf Hôtel

Evidemment, la présence des hommes de Mangou a créé la panique chez les rebelles et leurs complices de l’armée onusienne qui ont barricadé tous les accès du Golf Hôtel. Un tour au Golf nous a permis de constater que les rebelles étaient en position de guerre. Armés des lance-roquettes, de kalachnikovs et autres armes automatiques, les hommes de Ouattara ont pris position aux alentours de la nouvelle base de la rébellion, aidés en cela par les forces de l’Onu qui ont sorti pour l’occasion leur grande artillerie donnant l’impression de deux armées prêtes à la guerre, l’armée ivoirienne et celle des rebelles renforcée par celles de l’Onu.

Ouattara et ses amis se font peur

Après ces évènements, les Ivoiriens s’interrogent sur ce qui a pu se passer dans la tête des rebelles au point de jouer à ce jeu dangereux dans une ville acquise et domptée par les forces loyalistes ? Pourquoi ont-ils pris sur eux de défier les Fds sur leur base ? Les Ivoiriens s’interrogent parce que, à voir de plus près, cette provocation n’est pas un acte isolé. Elle serait même commanditée de très haut, par le chef avéré de la rébellion, Alassane Ouattara. Le schéma est très simple, provoquer les loyalistes pour les amener à riposter afin de mettre en branle leur réseau diabolique de communication. Présenter Gbagbo comme le chef d’un pouvoir belliqueux et génocidaire comme la presse nationale et internationale n’a cessé de le faire depuis le début de cette crise. Comme s’ils étaient au parfum de ce qui se trame, des preneurs d’images ont été aperçu dans les lieux. Positionné au cœur de l’évènement pour vilipender le pays et ses autorités.
Ouattara et ses amis peuvent continuer à se faire peur, mais il n’y aura rien, il n’y aura pas la guerre qu’ils souhaitent en Côte d’Ivoire. Le président de la République, Laurent Gbagbo, le leur a déjà signifié. La preuve, leur promesse à leurs partisans de s’installer, dès hier, dans les locaux des institutions ivoiriennes a lamentablement échoué. Ils ont ouvert cet autre front pour masquer leur échec. Toute honte bue. En face, les forces de défense et de sécurité sont restées dignes et fermes. La Côte d’Ivoire avance, se met petit à petit au travail et les gesticulations de Ouattara et de ses amis n’empêcheront pas ce mouvement.

Alain Serge Zogbo
(Stagiaire)
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