x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le mardi 14 décembre 2010 | Nord-Sud

Crise ivoirienne : L’UE adopte des sanctions contre Laurent Gbagbo

© Nord-Sud
Youn Jin Choi Chef de la mission de l`ONU en Côte d`Ivoire
L’heure est venue pour l’Union européenne de prononcer des sanctions contre quiconque menacerait le processus de paix en cours en Côte d’Ivoire. Réunis, hier, à Bruxelles, siège de l’union, les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept Etats-membres ont adopté une interdiction de visas vers l’Europe et un gel d’actifs financiers à toute personne qui « bloque le processus de paix et de réconciliation nationale et qui en particulier menace l’issue du processus électoral ». Vraisemblablement, ces sanctions visent le président sortantde la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, qui refuse de reconnaître la victoire de son opposant Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 28 novembre. Tous deux se sont déclarés vainqueurs de la présidentielle, forts de l’appui du Conseil constitutionnel pour le premier et du soutien de la Commission électorale indépendante et de la communauté internationale pour le second.

Les sanctions de l’UE interviennent après celles de l’Union africaine et de la Cedeao qui ont suspendu, la semaine dernière, la Côte d’ivoire de toutes leurs instances. L’UE entend, en outre, apporter son soutien au nouveau président de la République, Alassane Ouattara et à son gouvernement. Et dont les termes seront discutés entre les différents ministres des Affaires étrangères.

l’UA s’est située dans la perspective de résoudre le conflit

L’Union africaine (UA) s’est située dans la perspective de résoudre le conflit en Côte d’Ivoire et elle fera tout son possible pour y aboutir, a affirmé lundi à Alger le président de la Commission de l’UA, Jean Ping. L’UA « s’est située dans la perspective de résoudre la crise ivoirienne et, pour ce faire, nous avons mis en place un mécanisme doté de tous les moyens nécessaires pour pouvoir aboutir à une solution définitive », a déclaré à la presse M. Ping en marge de la conférence internationale d’Alger sur la résolution onusienne 1514. S’agissant de la mission menée par Thabo Mbeki, M. Ping s’est refusé à parler d’ ‘’échec’’. « Nous nous sommes prononcés non seulement pour le respect de la volonté populaire exprimée par les urnes, mais aussi pour préserver la paix et éviter à ce pays », a-t-il soutenu. « Nous œuvrons à préserver la démocratie, mais également pour sauver la paix », a-t-il insisté.

Anne-Marie Eba, avec Reuters
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ