C’en est fini définitivement pour Laurent Gbagbo. Ses nombreux émissaires, conduits par le Professeur Sery Bailly, envoyés à coût de milliards de F Cfa auprès de ses pairs de l’Afrique de l’Ouest, n’ont pas pu le sauver. Puisqu’ils n’ont pu convaincre les chefs d’Etat ouest-africains qui se sont réunis hier mardi 7 novembre à Abuja dans le cadre du sommet spécial sur la crise ivoirienne. Il a été tout simplement prié de dégager le plancher. Et c’est le Nigérian Goodluck Jonathan, président en exercice de la Cédéao, qui l’a dit clairement. Il a demandé au chef d’Etat sortant, Laurent Gbagbo de « respecter les résultats de la présidentielle en Côte d'Ivoire tels que proclamés par la Commission électorale indépendante (CEI) ». Un cinglant revers pour le chef de fil des refondateurs à qui, ses anciens homologues ont invité à céder ‘’son fauteuil’’ au président Alassane Ouattara, déclaré vainqueur par la CEI avec 54,10% des suffrages exprimés.
J.C
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