Gouvernement ‘’wouya-wouya’’

La Côte d’Ivoire est tombée bien bas. Alors que tous ses fils attiraient l’attention du monde entier sur la duplicité de Laurent Gbagbo, reconduit à la tête du pays de Félix Houphouët-Boigny à coupd d’accords, personne ne voulait entendre les douleurs ni chercher à comprendre les douleurs, les souffrances et la misère des populations. Aujourd’hui, avec la situation de blocage causée par le fils des élections, la communauté internationa est enfin située.
Les Ivoiriens sont de plus en plus inquiets la forfaiture de Laurent Gbagbo et candidat malheureux de LMP qui s’est fait proclamer président de la République en lieu et place de celui du RHDP, Alassane Ouattara. Le vrai vainqueur du second tour de la présidentielle du 28 novembre dernier. Malheureusement, alors cette mouvance présidentielle croyait peu le nécessaire pour gagner en empêchant par intimidations et éliminations des personnes, les militants du RHDP de voter, les résultats n’on pas été à la hauteur des massacres qui sont perpétrés. Et malgré ces tueries et empêchements, le candidat du RHDP est sorti vainqueur des élections. Mais pour les tricheurs qui croyaient avoir fait l’essentiel pour gagner les élections, ce sera un cinglant revers. Alors, le plan B se met en marche avec la sortie très gauche du président du Conseil Constitutionel censé dire tout le droit mais qui fait un pied de nez à l’histoire de la Côte d’Ivoire. Il demande en substance à la CEI de lui transmettre le dossier pour qu’il s’en saisisse et déclare, in fine, Laurent Gbagbo vainqueur. Sans être gêné, le moins du monde. Malheureusement, il se ‘’tirera une balle dans la jambe’’ en précipitant dans le calcul des voix. Ainsi, le président du Conseil Constitutionnel, malgré les zones invalidées, donnera Alassane Ouattara toujours vainqueur. Confortant ainsi la position du Représentant spécial du SG de l’ONU à certifier sans aucune émotion mais sur la seule base des chiffres donnés par Yao N’Dré, les résultats. Déclarant ainsi Alassane Ouattara vainqueur de la présidentielle. Mais comme un navet mal ficellé, le film du braquage électoral va se dérouler très vite. Laurent Gbagbo va prêter serment comme s’il avait le feu aux fesses, et après avoir attendu que le président élu de Côte d’Ivoire et reconnu par le monde entier nomme un Premier ministre et forme son gouvernement, pour qu’il présente à son tour une équipe ‘’wouya-wouya’’, un gouvernement unijambiste voire perclus. A l’évocation de certains noms de ces personnes qui le composent, plutôt que de s’attendre à des commentaires sur leur sérieux et compétence, ce sont des fous rires. Le ‘’gouvernement’’ du très très érudit Aké N’gbo devrait pouvoir faire avancer la Côte d’Ivoire sur le chemin du développement… Tandis que celui du président Alassane se distingue par son ambition de placer le pays sur orbite.
Gervais Djidji
gervdji@yahoo.fr