Boubakar Touré est secrétaire à la communication du Rassemblement pour le Mali (Rpm), le parti d’Ibrahim Boubakar Kéita, membre de l’Internationale Socialiste à l’instar du Fpi. Dans une interview accordée aux Echos du Mali, il fait une analyse de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010. Extraits
A la question de savoir quelle appréciation son parti fait de la situation postélectorale en Côte d’Ivoire Boubakar Touré Répond : ‘’une analyse juste, responsable m’incline à ne pas me prononcer parce qu’aujourd’hui nous constatons une bataille de légitimité et de légalité en Côte d’Ivoire. Maintenant celui qui est dans la démarche de la légitimité a son appréciation et son résultat. Quelqu’un qui a une appréciation de la légalité a également son point de vue’’. Pour Boubakar Touré face au ping pong électoral, il faut prendre du recul et poser globalement la problématique de l’organisation des élections en Afrique. ‘’Au Rpm, nous regrettons ce qui se passe en Côte d’Ivoire et nous avons une très forte pensée à l’endroit du peuple ivoirien. Ce qui se passe aujourd’hui pose l’équation des élections en Afrique de manière générale. Et vouloir particulariser, c’est refuser d’apprécier les élections en général en Afrique’’ fait-il savoir. Selon l’interlocuteur de ‘’Les Echos’’, il ne faut pas s’attarder sur les conséquences immédiates. ‘’La cause est profonde et est beaucoup plus liée aux méthodes, aux systèmes d’organisation des élections en Afrique’’, ajoute-t-il en relevant que l’organe d’exécution des élections doit s’apprécier mutuellement avec les hommes qui l’animent. En clair, il estime qu’une bonne organisation conduite par de bons hommes et femmes ne peut donner que de bons résultats à la satisfaction générale. Une façon de jeter un regard critique sur les ‘’Cei’’ ou ‘’Ceni’’ qui ont pignon sur rue en Afrique. Pour étayer son argumentaire Boubakar Touré soutient qu’au moment où on parle de la Côte d’Ivoire, le même phénomène est enregistré en Egypte. Par contre en Guinée, dit-il, on a traîné pendant quatre mois tandis qu’au Kenya et au Zimbabwe on a finalement négocié. ‘’On doit interroger les méthodes, les systèmes d’organisation des élections, l’Afrique n’est pas le dernier des continents’’, en déduit-il. L’attitude du Fpi est-elle en porte à faux avec l’éthique de l’Internationale socialiste ? A ce sujet, le secrétaire à la communication du Rpm répond : ‘’les règles et l’éthique de l’Internationale Socialiste en matière d’élection, c’est toujours des élections libres et transparentes gérées avec des résultats acceptables et acceptés par tous les participants’’. Or, révèle-t-il, toute l’information que les gens de l’extérieur ont aujourd’hui de la situation en Côte d’Ivoire est fondamentalement relayée par la presse’’. Et de lancer un appel à la solidarité de l’Internationale Socialiste. ‘’Autant les libéraux s’organisent il est temps que l’Internationale Socialiste planche sur la question’’, a-t-il terminé.
S.Débailly
A la question de savoir quelle appréciation son parti fait de la situation postélectorale en Côte d’Ivoire Boubakar Touré Répond : ‘’une analyse juste, responsable m’incline à ne pas me prononcer parce qu’aujourd’hui nous constatons une bataille de légitimité et de légalité en Côte d’Ivoire. Maintenant celui qui est dans la démarche de la légitimité a son appréciation et son résultat. Quelqu’un qui a une appréciation de la légalité a également son point de vue’’. Pour Boubakar Touré face au ping pong électoral, il faut prendre du recul et poser globalement la problématique de l’organisation des élections en Afrique. ‘’Au Rpm, nous regrettons ce qui se passe en Côte d’Ivoire et nous avons une très forte pensée à l’endroit du peuple ivoirien. Ce qui se passe aujourd’hui pose l’équation des élections en Afrique de manière générale. Et vouloir particulariser, c’est refuser d’apprécier les élections en général en Afrique’’ fait-il savoir. Selon l’interlocuteur de ‘’Les Echos’’, il ne faut pas s’attarder sur les conséquences immédiates. ‘’La cause est profonde et est beaucoup plus liée aux méthodes, aux systèmes d’organisation des élections en Afrique’’, ajoute-t-il en relevant que l’organe d’exécution des élections doit s’apprécier mutuellement avec les hommes qui l’animent. En clair, il estime qu’une bonne organisation conduite par de bons hommes et femmes ne peut donner que de bons résultats à la satisfaction générale. Une façon de jeter un regard critique sur les ‘’Cei’’ ou ‘’Ceni’’ qui ont pignon sur rue en Afrique. Pour étayer son argumentaire Boubakar Touré soutient qu’au moment où on parle de la Côte d’Ivoire, le même phénomène est enregistré en Egypte. Par contre en Guinée, dit-il, on a traîné pendant quatre mois tandis qu’au Kenya et au Zimbabwe on a finalement négocié. ‘’On doit interroger les méthodes, les systèmes d’organisation des élections, l’Afrique n’est pas le dernier des continents’’, en déduit-il. L’attitude du Fpi est-elle en porte à faux avec l’éthique de l’Internationale socialiste ? A ce sujet, le secrétaire à la communication du Rpm répond : ‘’les règles et l’éthique de l’Internationale Socialiste en matière d’élection, c’est toujours des élections libres et transparentes gérées avec des résultats acceptables et acceptés par tous les participants’’. Or, révèle-t-il, toute l’information que les gens de l’extérieur ont aujourd’hui de la situation en Côte d’Ivoire est fondamentalement relayée par la presse’’. Et de lancer un appel à la solidarité de l’Internationale Socialiste. ‘’Autant les libéraux s’organisent il est temps que l’Internationale Socialiste planche sur la question’’, a-t-il terminé.
S.Débailly