Depuis le début de la crise post-électorale, les institutions de la République font l'objet de surveillance particulière de la part des forces de défense et de sécurité (Fds). Au Plateau, le Palais présidentiel et la Primature ne sont pas en marge de cette surveillance remarquée. Ces deux Institutions sont sous la garde des éléments de la Garde Républicaine dirigée par le général Dogbo Blé Brunot. Aux différentes entrées, ces soldats, armes aux poings, veillent aux grains. Après le second poste de contrôle, du côté du grand parking du Plateau, un char de la Garde Républicaine est positionné, face à l'entrée des visiteurs et autres travailleurs des deux institutions. Tous ceux qui y entrent ou en ressortent sont soumis à des contrôles très rigoureux. Toute chose qui a vu les visites réduites. Comme on le voit, en attendant la crise née de la proclamation des résultats du second tour de la présidentielle, trouve solution,
la zone est bouclée. Ces mesures se sont, par ailleurs, renforcées du fait des évènements qui se sont déroulés dans la matinée du lundi 13 décembre dernier dans le périmètre de l'hôtel du golf où s'est retranché Alassane Ouattara, déclaré vainqueur de l'élection présidentielle par la Commission électorale indépendante (Cei). Un affrontement entre les Forces de défense et de sécurité (Fds) notamment les éléments de la garde républicaine, et les forces composées des éléments de l’Onuci et des Forces armées des forces nouvelles (Fafn) assurant la sécurité de l’hôtel du Golf se peaufinait. Fort heureusement, les forces en présence n’ont pas véritablement engagé le combat, en dehors de la démonstration de force qui s’est déroulée aux environs de 10h. Les conditions étaient réunies pour un affrontement violent entre Fds, Fafn et Onuci. Cette situation a évidemment créé la psychose au sein des populations
riveraines et au niveau de tout le district d’Abidjan. Ces populations ont vite fait de rentrer chez elles, craignant le pire. Rappelons qu'au terme de la présidentielle Alassane Ouattara a été déclaré vainqueur par la Cei avec 54,1% des suffrages quand le Conseil constitutionnel qui a invalidé ces résultats, avait déclaré pour sa part Laurent Gbagbo président de la République avec 51,45% des voix.
FOFANA Mambé
la zone est bouclée. Ces mesures se sont, par ailleurs, renforcées du fait des évènements qui se sont déroulés dans la matinée du lundi 13 décembre dernier dans le périmètre de l'hôtel du golf où s'est retranché Alassane Ouattara, déclaré vainqueur de l'élection présidentielle par la Commission électorale indépendante (Cei). Un affrontement entre les Forces de défense et de sécurité (Fds) notamment les éléments de la garde républicaine, et les forces composées des éléments de l’Onuci et des Forces armées des forces nouvelles (Fafn) assurant la sécurité de l’hôtel du Golf se peaufinait. Fort heureusement, les forces en présence n’ont pas véritablement engagé le combat, en dehors de la démonstration de force qui s’est déroulée aux environs de 10h. Les conditions étaient réunies pour un affrontement violent entre Fds, Fafn et Onuci. Cette situation a évidemment créé la psychose au sein des populations
riveraines et au niveau de tout le district d’Abidjan. Ces populations ont vite fait de rentrer chez elles, craignant le pire. Rappelons qu'au terme de la présidentielle Alassane Ouattara a été déclaré vainqueur par la Cei avec 54,1% des suffrages quand le Conseil constitutionnel qui a invalidé ces résultats, avait déclaré pour sa part Laurent Gbagbo président de la République avec 51,45% des voix.
FOFANA Mambé