Après la rencontre qu'ils ont eue avec le premier ministre et ministre de la Défense, le commandant Issiaka Ouattara a répondu à nos questions.
Quelle solution préconisez-vous à la situation que nous vivons en ce moment ?
Je pense que c'est mieux de trouver une solution politique. Je pense que militairement, il y a des innocents qui vont y perdre la vie et ce n'est pas notre intention aujourd'hui d'employer la voie militaire. Même ce qui s'est passé hier (ndlr : lundi), c'est malheureux. Si ce n'était pas du fait des autres, cela ne pouvait pas arriver. Nous ne sommes pas des va-t-en guerre. Nous recherchons la légalité pour que la Côte d'Ivoire puisse s'en sortir. Et que les populations ne souffrent pas.
Avec ce qui s'est passé lundi, craignez-vous une attaque des Forces de Défense et de Sécurité (Fds) ?
Non. Jamais. Vous savez que nous avons déjà fait la guerre, donc nous n'avons pas peur de quelque chose. C'est celui qui n'a pas vu le lion rugir qui a peur. Celui qui a vu le lion rugir et celui qui l'a entendu n'ont pas la même manière de courir. Vous savez, nous avons déjà fait la guerre et nous savons ce qui est dans la guerre. C'est pourquoi, nous n'avons pas envie que cette guerre reprenne. Parce que si elle commence, des innocents vont mourir et ceux qui ont provoqué vont vivre.
Le premier ministre a été très ferme le lundi, il a dit que le jeudi, il installerait le nouveau directeur général de la Rti.
Vous, éléments des Forces nouvelles, êtes vous prêts à l'accompagner ?
Nous ne sommes plus Forces Nouvelles. Nous sommes une Force Républicaine. Il faut qu'on rectifie cela. Parce que la communauté internationale a reconnu M. Alassane comme président et nous nous sommes mis à sa disposition. Si la communauté internationale avait reconnu M. Gbagbo, on se serait mis à sa disposition. Donc nous ne sommes plus, ni force rebelle, ni Forces Nouvelles. Nous sommes des forces républicaines à la disposition du nouveau président de la République reconnu par la majorité des Ivoiriens et par la communauté internationale.
Vous êtes prêts à accompagner le premier ministre le jeudi ?
On accompagne le ministre de la Défense partout où il veut aller.
Propos recueillis par Jules Claver Aka
Quelle solution préconisez-vous à la situation que nous vivons en ce moment ?
Je pense que c'est mieux de trouver une solution politique. Je pense que militairement, il y a des innocents qui vont y perdre la vie et ce n'est pas notre intention aujourd'hui d'employer la voie militaire. Même ce qui s'est passé hier (ndlr : lundi), c'est malheureux. Si ce n'était pas du fait des autres, cela ne pouvait pas arriver. Nous ne sommes pas des va-t-en guerre. Nous recherchons la légalité pour que la Côte d'Ivoire puisse s'en sortir. Et que les populations ne souffrent pas.
Avec ce qui s'est passé lundi, craignez-vous une attaque des Forces de Défense et de Sécurité (Fds) ?
Non. Jamais. Vous savez que nous avons déjà fait la guerre, donc nous n'avons pas peur de quelque chose. C'est celui qui n'a pas vu le lion rugir qui a peur. Celui qui a vu le lion rugir et celui qui l'a entendu n'ont pas la même manière de courir. Vous savez, nous avons déjà fait la guerre et nous savons ce qui est dans la guerre. C'est pourquoi, nous n'avons pas envie que cette guerre reprenne. Parce que si elle commence, des innocents vont mourir et ceux qui ont provoqué vont vivre.
Le premier ministre a été très ferme le lundi, il a dit que le jeudi, il installerait le nouveau directeur général de la Rti.
Vous, éléments des Forces nouvelles, êtes vous prêts à l'accompagner ?
Nous ne sommes plus Forces Nouvelles. Nous sommes une Force Républicaine. Il faut qu'on rectifie cela. Parce que la communauté internationale a reconnu M. Alassane comme président et nous nous sommes mis à sa disposition. Si la communauté internationale avait reconnu M. Gbagbo, on se serait mis à sa disposition. Donc nous ne sommes plus, ni force rebelle, ni Forces Nouvelles. Nous sommes des forces républicaines à la disposition du nouveau président de la République reconnu par la majorité des Ivoiriens et par la communauté internationale.
Vous êtes prêts à accompagner le premier ministre le jeudi ?
On accompagne le ministre de la Défense partout où il veut aller.
Propos recueillis par Jules Claver Aka
