La presse nationale et internationale et certains de nos compatriotes rapportent régulièrement que les Forces de Défense et de Sécurité sont du côté du camp de La Majorité Présidentielle (LMP). Cette conviction a été renforcée dimanche 11 décembre 2010, par les propos du Général de corps d'Armée, PHILLIPPE MANGOU, chef d'état-major des armées, appelant les militaires à reconnaitre les résultats du Conseil constitutionnel donnant vainqueur le candidat Laurent Gbagbo.
Cette prise de position du Cema a été diversement appréciée au sein des FDS :
- Les militaires sympathisants de Lmp ont été soulagés de voir enfin le Cema rejoindre les généraux DOGBO BLE BRUNOT (Cdt de la garde républicaine), GUIAI BI POIN (Cdt de l'école de la gendarmerie et du Cecos) et VAGBA FAUSSIGNAUX (Cdt de la marine nationale)
-Les militaires des Forces de Défense et de Sécurité dans leur grande majorité ne sont pas prêts à suivre le Cema dans cette voie illégale et sans issue, contraire à l'idéal républicain.
Le rôle de l'armée est de défendre les institutions démocratiques, l'intégrité du territoire et les populations et non un individu, un groupe d'individus, un parti politique ou un clan.
Dans les casernes, l'opinion majoritaire qui se dégage au niveau des officiers, sous-officiers et militaires de rang est claire: M. LAURENT GBAGBO (LMP) a été battu à la régulière et démocratiquement par le candidat du RHDP, le Dr ALASSANE OUATTARA. Cette victoire sans ambiguïté et transparente était prévisible depuis l'appel lancé par le Président du PDCI-RDA, monsieur AIME HENRI KONAN BEDIE à voter massivement pour le candidat ALASSANE OUATTARA. Cet appel a été suivi à plus de 70%.
Voilà la principale raison de la défaite de notre ancien chef.
Si M. LAURENT GBAGBO avait su nouer une alliance avec le président BEDIE, il aurait gagné largement cette consultation électorale. Parce qu'en Côte d'Ivoire, aucun de ces trois leaders ne peut gagner une présidentielle sans s'allier à l'un des deux autres. De plus, le fort taux de participation au premier et au second tours de nos compatriotes souligne la volonté du changement du peuple ivoirien. L'armée ivoirienne ne peut pas ramer à contre-courant. Elle doit être aux côtés du peuple souverain, seul détenteur du pouvoir. C'est pourquoi, nous, militaires des FDS, attachés à la légalité républicaine et aux institutions démocratiques:
-Soutenons et reconnaissons les résultats proclamés par la Commission Electorale Indépendante qui donnent le Dr ALASSANE OUATTARA vainqueur avec 54,10% contre 45,90% pour monsieur LAURENT GBAGBO ;
-Félicitons la Commission électorale indépendante et son président YOUSSOUF BAKAYOKO pour l'immense travail abattu dans l'intérêt supérieur de la nation ivoirienne, malgré les intimidations, les empêchements et les obstacles rencontrés;
-Condamnons fermement le comportement anti démocratique et anti constitutionnel du président du Conseil Constitutionnel PAUL YAO N'DRE et de ses conseillers qui se sont substitués au peuple souverain de Côte d'Ivoire en inversant les résultats au profit du candidat malheureux LAURENT GBABO en violation flagrante de l'article 64 du code électoral de notre pays;
-Reconnaissons désormais le Dr ALASSANE OUATTARA comme Président de la République et Chef Suprême des Armées;
-Demandons à tous les éléments des FDS de se mettre à la disposition du nouveau chef et de son gouvernement;
-Demandons au Chef d'état-major des Armées, PHILLIPPE MANGOU, d'œuvrer pour un transfert pacifique du pouvoir aux nouvelles autorités;
-Demandons aux Généraux DOGBO BLE BENOIT, GUAI BI POIN et VAGBA FAUSSIGNAUX de se ressaisir en renonçant à défendre leur clan et leurs propres intérêts au détriment de l'intérêt supérieur de la Nation Ivoirienne, une et indivisible;
-Demandons à nos frères d'armes du camp présidentiel et aux milices associées d'arrêter les exactions contre les populations ivoiriennes ou d'origine étrangère;
-Demandons aux chefs religieux, traditionnels, coutumiers et aux organisations internationales d'aménager une porte de sortie honorable à notre ancien chef;
-Demandons à l'ancien président, LAURENT GBAGBO, de reconnaître sans délai sa défaite relevée dans les casernes et dans les urnes de remettre le pouvoir selon les règles de l'art au nouveau Chef de l'Etat;
-Enfin, demandons au nouveau Chef Suprême des Armées, le Dr ALASSANE OUATTARA, de nommer incessamment un Chef d'état-major avec pour mission de ramener la cohésion et l'unité au sein des Forces Armées Nationales de Côte d'Ivoire.
Vive les Forces Armées Nationales de Côte d'Ivoire
Fait à Abidjan, le 14/12/2010
Le Haut Conseil pour l'Unité
et la Cohésion
Des Forces Armées Nationales de Côte d'Ivoire
Cette prise de position du Cema a été diversement appréciée au sein des FDS :
- Les militaires sympathisants de Lmp ont été soulagés de voir enfin le Cema rejoindre les généraux DOGBO BLE BRUNOT (Cdt de la garde républicaine), GUIAI BI POIN (Cdt de l'école de la gendarmerie et du Cecos) et VAGBA FAUSSIGNAUX (Cdt de la marine nationale)
-Les militaires des Forces de Défense et de Sécurité dans leur grande majorité ne sont pas prêts à suivre le Cema dans cette voie illégale et sans issue, contraire à l'idéal républicain.
Le rôle de l'armée est de défendre les institutions démocratiques, l'intégrité du territoire et les populations et non un individu, un groupe d'individus, un parti politique ou un clan.
Dans les casernes, l'opinion majoritaire qui se dégage au niveau des officiers, sous-officiers et militaires de rang est claire: M. LAURENT GBAGBO (LMP) a été battu à la régulière et démocratiquement par le candidat du RHDP, le Dr ALASSANE OUATTARA. Cette victoire sans ambiguïté et transparente était prévisible depuis l'appel lancé par le Président du PDCI-RDA, monsieur AIME HENRI KONAN BEDIE à voter massivement pour le candidat ALASSANE OUATTARA. Cet appel a été suivi à plus de 70%.
Voilà la principale raison de la défaite de notre ancien chef.
Si M. LAURENT GBAGBO avait su nouer une alliance avec le président BEDIE, il aurait gagné largement cette consultation électorale. Parce qu'en Côte d'Ivoire, aucun de ces trois leaders ne peut gagner une présidentielle sans s'allier à l'un des deux autres. De plus, le fort taux de participation au premier et au second tours de nos compatriotes souligne la volonté du changement du peuple ivoirien. L'armée ivoirienne ne peut pas ramer à contre-courant. Elle doit être aux côtés du peuple souverain, seul détenteur du pouvoir. C'est pourquoi, nous, militaires des FDS, attachés à la légalité républicaine et aux institutions démocratiques:
-Soutenons et reconnaissons les résultats proclamés par la Commission Electorale Indépendante qui donnent le Dr ALASSANE OUATTARA vainqueur avec 54,10% contre 45,90% pour monsieur LAURENT GBAGBO ;
-Félicitons la Commission électorale indépendante et son président YOUSSOUF BAKAYOKO pour l'immense travail abattu dans l'intérêt supérieur de la nation ivoirienne, malgré les intimidations, les empêchements et les obstacles rencontrés;
-Condamnons fermement le comportement anti démocratique et anti constitutionnel du président du Conseil Constitutionnel PAUL YAO N'DRE et de ses conseillers qui se sont substitués au peuple souverain de Côte d'Ivoire en inversant les résultats au profit du candidat malheureux LAURENT GBABO en violation flagrante de l'article 64 du code électoral de notre pays;
-Reconnaissons désormais le Dr ALASSANE OUATTARA comme Président de la République et Chef Suprême des Armées;
-Demandons à tous les éléments des FDS de se mettre à la disposition du nouveau chef et de son gouvernement;
-Demandons au Chef d'état-major des Armées, PHILLIPPE MANGOU, d'œuvrer pour un transfert pacifique du pouvoir aux nouvelles autorités;
-Demandons aux Généraux DOGBO BLE BENOIT, GUAI BI POIN et VAGBA FAUSSIGNAUX de se ressaisir en renonçant à défendre leur clan et leurs propres intérêts au détriment de l'intérêt supérieur de la Nation Ivoirienne, une et indivisible;
-Demandons à nos frères d'armes du camp présidentiel et aux milices associées d'arrêter les exactions contre les populations ivoiriennes ou d'origine étrangère;
-Demandons aux chefs religieux, traditionnels, coutumiers et aux organisations internationales d'aménager une porte de sortie honorable à notre ancien chef;
-Demandons à l'ancien président, LAURENT GBAGBO, de reconnaître sans délai sa défaite relevée dans les casernes et dans les urnes de remettre le pouvoir selon les règles de l'art au nouveau Chef de l'Etat;
-Enfin, demandons au nouveau Chef Suprême des Armées, le Dr ALASSANE OUATTARA, de nommer incessamment un Chef d'état-major avec pour mission de ramener la cohésion et l'unité au sein des Forces Armées Nationales de Côte d'Ivoire.
Vive les Forces Armées Nationales de Côte d'Ivoire
Fait à Abidjan, le 14/12/2010
Le Haut Conseil pour l'Unité
et la Cohésion
Des Forces Armées Nationales de Côte d'Ivoire