Le Patriote : La Côte d’Ivoire se trouve dans une impasse. Le président sortant reste accroché au pouvoir, pendant que le nouveau chef de l’Etat élu et ses hommes restent confinés au Golf Hôtel. Comment expliquez-vous cette situation ?
Yao Kouadio Séraphin : Je voudrais tout d’abord féliciter les jeunes du RHDP qui ont véritablement contribué à la victoire écrasante du candidat Alassane Ouattara. Malgré toutes les intimidations et même le couvre-feu, les militants du RHDP, notamment les jeunes, se sont mobilisés pour faire de cette victoire, une réalité. C’est donc un courage et une détermination qu’il faut saluer. Maintenant, il se trouve que le candidat malheureux, M. Laurent Gbagbo, malgré la sentence du peuple, a décidé de s’accrocher au pouvoir. C’est dommage qu’un homme comme lui qui ne cesse de crier partout qu’il est « fils d’élection », soit encore à un niveau aussi bas qui n’est autre qu’un coup d’Etat électoral. C’est vrai que ce n’est pas la première fois. Parce qu’il s’agit de la même stratégie qu’il a utilisée en 2000, pour s’installer au pouvoir. Mais nous lui disons que cette fois, c’est peine perdue. Parce que le peuple de Côte d’Ivoire est déterminé, dès cette semaine, à aller installer le président Ouattara dans ses fonctions de chef de l’Etat. Un engagement, pour tout simplement conforter son choix. Et comme l’a dit le Premier ministre, nous devons tous nous mobiliser ce jeudi pour aller libérer la Télévision nationale. A ce niveau, nous sommes mobilisés et déterminés. A cet effet, nous disons à nos Forces de défense et de sécurité d’être républicaines et de se mobiliser derrière le président légal et légitime de Côte d’Ivoire. Il faut préciser que nous sommes dans un jeu démocratique, avec un président élu et reconnu par tous, Alassane Ouattara. C’est pourquoi, nous disons à Laurent Gbagbo de vite se ressaisir et de sortir par la grande porte.
LP : Mais pendant ce temps, la population continue de souffrir de cette crise.
YKS : C’est vrai. Mais cela s’explique par le fait que Laurent Gbagbo qui a été battu aux élections s’accroche toujours au pouvoir. Le président Ouattara, soucieux de la paix qu’il faut préserver, a quant à lui, préféré user de la voie de la négociation. Mais finalement, tout le monde se rend compte que Laurent Gbagbo veut plutôt sortir par la petite porte.
LP : Concrètement, quelle sera la part des jeunes dans les actions à venir, surtout l’installation de la nouvelle direction de la RTI et l’occupation des locaux de la Primature par le Premier ministre Soro, annoncées pour le jeudi et le vendredi prochains ?
YKS : Pour ce qui est de la part des jeunes, il faut dire que nous fonctionnons entièrement en RJDP. Les actions sont faites de façon concertée. Et pour ce dernier virage de la lutte, la jeunesse de l’UDPCI que je dirige jouera entièrement sa part, afin que la vérité triomphe. Parce que le peuple de Côte d’Ivoire n’acceptera jamais que Laurent Gbagbo veuille confisquer le pouvoir, alors qu’il sait qu’il a perdu les élections. Et savez-vous, le drame dans cette situation, c’est que des intellectuels du FPI, comme le Pr. Mamadou Koulibaly qui d’ordinaire dénoncent les tares de son parti, n’aient pas le courage de dire à Laurent Gbagbo d’arrêter ce bras de fer plutôt inutile et sans issue.
YMA
Yao Kouadio Séraphin : Je voudrais tout d’abord féliciter les jeunes du RHDP qui ont véritablement contribué à la victoire écrasante du candidat Alassane Ouattara. Malgré toutes les intimidations et même le couvre-feu, les militants du RHDP, notamment les jeunes, se sont mobilisés pour faire de cette victoire, une réalité. C’est donc un courage et une détermination qu’il faut saluer. Maintenant, il se trouve que le candidat malheureux, M. Laurent Gbagbo, malgré la sentence du peuple, a décidé de s’accrocher au pouvoir. C’est dommage qu’un homme comme lui qui ne cesse de crier partout qu’il est « fils d’élection », soit encore à un niveau aussi bas qui n’est autre qu’un coup d’Etat électoral. C’est vrai que ce n’est pas la première fois. Parce qu’il s’agit de la même stratégie qu’il a utilisée en 2000, pour s’installer au pouvoir. Mais nous lui disons que cette fois, c’est peine perdue. Parce que le peuple de Côte d’Ivoire est déterminé, dès cette semaine, à aller installer le président Ouattara dans ses fonctions de chef de l’Etat. Un engagement, pour tout simplement conforter son choix. Et comme l’a dit le Premier ministre, nous devons tous nous mobiliser ce jeudi pour aller libérer la Télévision nationale. A ce niveau, nous sommes mobilisés et déterminés. A cet effet, nous disons à nos Forces de défense et de sécurité d’être républicaines et de se mobiliser derrière le président légal et légitime de Côte d’Ivoire. Il faut préciser que nous sommes dans un jeu démocratique, avec un président élu et reconnu par tous, Alassane Ouattara. C’est pourquoi, nous disons à Laurent Gbagbo de vite se ressaisir et de sortir par la grande porte.
LP : Mais pendant ce temps, la population continue de souffrir de cette crise.
YKS : C’est vrai. Mais cela s’explique par le fait que Laurent Gbagbo qui a été battu aux élections s’accroche toujours au pouvoir. Le président Ouattara, soucieux de la paix qu’il faut préserver, a quant à lui, préféré user de la voie de la négociation. Mais finalement, tout le monde se rend compte que Laurent Gbagbo veut plutôt sortir par la petite porte.
LP : Concrètement, quelle sera la part des jeunes dans les actions à venir, surtout l’installation de la nouvelle direction de la RTI et l’occupation des locaux de la Primature par le Premier ministre Soro, annoncées pour le jeudi et le vendredi prochains ?
YKS : Pour ce qui est de la part des jeunes, il faut dire que nous fonctionnons entièrement en RJDP. Les actions sont faites de façon concertée. Et pour ce dernier virage de la lutte, la jeunesse de l’UDPCI que je dirige jouera entièrement sa part, afin que la vérité triomphe. Parce que le peuple de Côte d’Ivoire n’acceptera jamais que Laurent Gbagbo veuille confisquer le pouvoir, alors qu’il sait qu’il a perdu les élections. Et savez-vous, le drame dans cette situation, c’est que des intellectuels du FPI, comme le Pr. Mamadou Koulibaly qui d’ordinaire dénoncent les tares de son parti, n’aient pas le courage de dire à Laurent Gbagbo d’arrêter ce bras de fer plutôt inutile et sans issue.
YMA
