PARIS, 15 déc 2010 (AFP) - Le ministre de la Défense, Alain Juppé, a
indiqué mercredi que les forces militaires françaises en Côtes d`Ivoire
étaient "en capacité" d`évacuer ses ressortissants, alors que la tension monte
entre les partisans d`Alassane Ouattara et de Laurent Gbagbo.
"Nous avons un dispositif en alerte pour évacuer le cas échéant, si des
violences apparaissaient, nos ressortissants qui sont nombreux (environ
15.000, ndlr) Nous sommes en alerte et mobilisés et nous sommes en capacité de
le faire", a déclaré M. Juppé sur France Inter.
Il a réaffirmé en revanche que la France "n`a évidemment aucune intention
d`intervenir militairement" pour s`interposer en cas de violences entre les
partisans des deux présidents ivoiriens proclamés, soulignant que "c`est à la
communauté internationale d`assumer ses responsabilités".
Près de 1.000 soldats français de l`opération Licorne sont déployés en Côte
d`Ivoire, avec pour mission de soutenir les forces des Nations unies.
"Aujourd`hui, c`est une journée à risques, je voudrais en appeler de part
et d`autre au sang-froid comme ça a été le cas depuis maintenant plusieurs
jours", a aussi déclaré le ministre de la Défense.
"La légalité est du côté de Ouattara, il faut que Gbagbo accepte le verdict
des urnes et s`efface, c`est la position que la France réaffirme avec beaucoup
de force", a-t-il dit.
La camp d`Alassane Ouattara, dont l`élection a été reconnue par la
communauté internationale, a appelé mardi ses partisans à marcher sur la
télévision d`Etat jeudi et à l`aider ensuite à prendre le contrôle du siège du
gouvernement, au risque d`un affrontement avec les forces du président sortant
Laurent Gbagbo.
L`Union européenne a accentué la pression pour que M. Gbagbo quitte le
pouvoir, en annonçant mardi qu`elle allait prendre des sanctions à l`encontre
de onze de ses proches (gel de leurs avoirs et interdiction de voyager).
indiqué mercredi que les forces militaires françaises en Côtes d`Ivoire
étaient "en capacité" d`évacuer ses ressortissants, alors que la tension monte
entre les partisans d`Alassane Ouattara et de Laurent Gbagbo.
"Nous avons un dispositif en alerte pour évacuer le cas échéant, si des
violences apparaissaient, nos ressortissants qui sont nombreux (environ
15.000, ndlr) Nous sommes en alerte et mobilisés et nous sommes en capacité de
le faire", a déclaré M. Juppé sur France Inter.
Il a réaffirmé en revanche que la France "n`a évidemment aucune intention
d`intervenir militairement" pour s`interposer en cas de violences entre les
partisans des deux présidents ivoiriens proclamés, soulignant que "c`est à la
communauté internationale d`assumer ses responsabilités".
Près de 1.000 soldats français de l`opération Licorne sont déployés en Côte
d`Ivoire, avec pour mission de soutenir les forces des Nations unies.
"Aujourd`hui, c`est une journée à risques, je voudrais en appeler de part
et d`autre au sang-froid comme ça a été le cas depuis maintenant plusieurs
jours", a aussi déclaré le ministre de la Défense.
"La légalité est du côté de Ouattara, il faut que Gbagbo accepte le verdict
des urnes et s`efface, c`est la position que la France réaffirme avec beaucoup
de force", a-t-il dit.
La camp d`Alassane Ouattara, dont l`élection a été reconnue par la
communauté internationale, a appelé mardi ses partisans à marcher sur la
télévision d`Etat jeudi et à l`aider ensuite à prendre le contrôle du siège du
gouvernement, au risque d`un affrontement avec les forces du président sortant
Laurent Gbagbo.
L`Union européenne a accentué la pression pour que M. Gbagbo quitte le
pouvoir, en annonçant mardi qu`elle allait prendre des sanctions à l`encontre
de onze de ses proches (gel de leurs avoirs et interdiction de voyager).