La France lutte pour arracher aux Fds un poste d’observation à Cocody pour mieux fournir les armes aux rebelles.
Les Ivoiriens ont vécu des moments de grande frayeur le lundi 13 décembre 2010 à Abidjan. Et pour cause! les rebelles d’Alassane Ouattara, aidés par les forces impartiales de l’Onu-Ci, ont tenté de prendre aux Forces de défense et de sécurité (Fds), un poste stratégique leur servant de poste d’observation. Il s’agit du carrefour de la Riviera Golf, situé plus précisément au niveau des feux tricolores et aux environs du domaine de Mme MarieThérèse Houphouët-Boigny. Ce petit carrefour dont une rue dessert les riverains et autres habitants de l’Hôtel du Golf, est considéré comme un endroit stratégique pour les Fds. Ainsi, pour mieux filtrer et contrôler la circulation dans les deux sens, les Fds ont transformé ce lieu en un point d’observation. Les forces dites impartiales et surtout les rebelles qui sont approvisionnées par cette voie, n’ont pas du tout apprécié cette position de l’armée régulière, restée fidèle au Président Laurent Gbagbo légalement élu. Prendre donc ce poste reste la condition sine qua non pour ces hommes en armes cantonnés depuis le déclenchement de cette crise à l’Hôtel du Golf. Les Français en sont conscients car cet endroit reste le seul passage fiable pour eux où les rebelles peuvent être alimentés en armes par la France via la Licorne. L’attitude des rebelles de Ouattara ressemble fort bien au comportement des éléments de M. Sassou-Nguesso au plus fort de la guerre du Congo. On a encore en mémoire qu’à l’époque, les « Cobras » de M. Sassou Nguesso étaient retranchés dans un quartier où ils pouvaient bénéficier de l’aide de la France et autres complices de cette crise. Lissouba qui, à l’époque était légalement élu par les Congolais avait remis en cause les contrats pétroliers signés par Sassou-Nguesso. Ce contrat stipulait que 80 % des recettes pétrolières doivent aller dans les caisses françaises et seulement 20 % pour le peuple congolais. Toutes choses que Lissouba, dès sa prise de fonction supprimera en rompant le contrat. Les Français qui n’avaient pas aimé cette façon de gérer les affaires ont réarmé les hommes de Sassou Nguesso dans leur retranchement, par le truchement d’Elf Aquitaine. On risque de tomber sous le coup du syndrome congolais si l’on n’y prend garde. Car, c’est le même scénario que la France est en train de préparer avec les rebelles de Ouattara, retranchés au Golf Hôtel, dans la commune de Cocody. Aujourd’hui, les choses se précisent à l’Hôtel du Golf. Le plan diabolique concocté par la France pour combattre le Président Gbagbo, l’élu des Ivoiriens est mis à nu. Et les armes convoyées par la Licorne au profit des rebelles au Golf Hôtel sont maintenant connues de tous. La vigilance des Fds doit donc être de mise pour éviter une inutile souffrance à la Côte d’Ivoire.
Jean-Baptiste Essis
Les Ivoiriens ont vécu des moments de grande frayeur le lundi 13 décembre 2010 à Abidjan. Et pour cause! les rebelles d’Alassane Ouattara, aidés par les forces impartiales de l’Onu-Ci, ont tenté de prendre aux Forces de défense et de sécurité (Fds), un poste stratégique leur servant de poste d’observation. Il s’agit du carrefour de la Riviera Golf, situé plus précisément au niveau des feux tricolores et aux environs du domaine de Mme MarieThérèse Houphouët-Boigny. Ce petit carrefour dont une rue dessert les riverains et autres habitants de l’Hôtel du Golf, est considéré comme un endroit stratégique pour les Fds. Ainsi, pour mieux filtrer et contrôler la circulation dans les deux sens, les Fds ont transformé ce lieu en un point d’observation. Les forces dites impartiales et surtout les rebelles qui sont approvisionnées par cette voie, n’ont pas du tout apprécié cette position de l’armée régulière, restée fidèle au Président Laurent Gbagbo légalement élu. Prendre donc ce poste reste la condition sine qua non pour ces hommes en armes cantonnés depuis le déclenchement de cette crise à l’Hôtel du Golf. Les Français en sont conscients car cet endroit reste le seul passage fiable pour eux où les rebelles peuvent être alimentés en armes par la France via la Licorne. L’attitude des rebelles de Ouattara ressemble fort bien au comportement des éléments de M. Sassou-Nguesso au plus fort de la guerre du Congo. On a encore en mémoire qu’à l’époque, les « Cobras » de M. Sassou Nguesso étaient retranchés dans un quartier où ils pouvaient bénéficier de l’aide de la France et autres complices de cette crise. Lissouba qui, à l’époque était légalement élu par les Congolais avait remis en cause les contrats pétroliers signés par Sassou-Nguesso. Ce contrat stipulait que 80 % des recettes pétrolières doivent aller dans les caisses françaises et seulement 20 % pour le peuple congolais. Toutes choses que Lissouba, dès sa prise de fonction supprimera en rompant le contrat. Les Français qui n’avaient pas aimé cette façon de gérer les affaires ont réarmé les hommes de Sassou Nguesso dans leur retranchement, par le truchement d’Elf Aquitaine. On risque de tomber sous le coup du syndrome congolais si l’on n’y prend garde. Car, c’est le même scénario que la France est en train de préparer avec les rebelles de Ouattara, retranchés au Golf Hôtel, dans la commune de Cocody. Aujourd’hui, les choses se précisent à l’Hôtel du Golf. Le plan diabolique concocté par la France pour combattre le Président Gbagbo, l’élu des Ivoiriens est mis à nu. Et les armes convoyées par la Licorne au profit des rebelles au Golf Hôtel sont maintenant connues de tous. La vigilance des Fds doit donc être de mise pour éviter une inutile souffrance à la Côte d’Ivoire.
Jean-Baptiste Essis