PARIS - Le musicien ivoirien Alpha Blondy appelle depuis Paris les Ivoiriens "à respecter le verdict des urnes" et le "président Alassane Ouattara à avoir la victoire modeste".
"Monsieur Laurent Gbagbo était mon candidat, mais ça ne m`empêche pas de
reconnaitre la victoire de Monsieur Alassane Ouattara", précise Alpha Blondy
dans un communiqué transmis mercredi à l`AFP.
"Je ne peux que répéter ce que j`ai toujours prêché : la voix des urnes
contre la voix des armes. Les urnes ivoiriennes ont parlé. J`invite les
Ivoiriens à respecter le verdict des urnes", écrit le pionnier du reggae
africain, âgé de 57 ans.
Le musicien, qui termine actuellement l`enregistrement de son album à
Paris, appelle les forces armées des deux camps, "des FDS comme des FN (à se)
concerter pour éviter à la Côte d`Ivoire un nouveau bain de sang" et les
"politiques ivoiriens" à "respecter votre parole et d`être à la hauteur de
l`amour que les Ivoiriens vous ont donné".
"J`avais indiqué qu`il était dangereux d`aller aux élections avec deux
armées face-à-face (...) J`avais proposé que l`on donne des papiers à tous les
Ivoiriens qui n`en ont pas, pour éviter de faire des Ivoiriens frustrés",
rappelle-t-il.
"J`avais - malheureusement - prévu que si des élections se tenaient sans
que ces préalables soient réglés, elles aboutiraient au blocage que nous
connaissons, avec deux présidents pour un seul fauteuil".
Alpha Blondy, lui-même Dioula, met en cause "l`ivoirité", une théorie
développée depuis une dizaine d`années par l`entourage de l`ancien président
Henri Konan Bédié, opposant les "vrais Ivoiriens" aux populations - par
extensions - Dioula, originaires du nord du pays ou des pays voisins (Burkina
Faso, Guinée...).
Alpha Blondy avait été personnellement menacé lors des troubles de
l`automne 2000 à Abidjan par les partisans du président sortant Laurent Gabgbo
qui conteste aujourd`hui le verdict des urnes.
Il conclut en souhaitant que "le président Alassane Dramane Ouattara veille
personnellement à la sécurité du Président Gbagbo, de sa famille et de ses
proches. Que personne ne soit humilié".
"Je demande au président Alassane Ouattara d`avoir la victoire modeste, et
au président Gbagbo de faire preuve d`élégance devant le dur verdict des
urnes", termine-t-il.
"Monsieur Laurent Gbagbo était mon candidat, mais ça ne m`empêche pas de
reconnaitre la victoire de Monsieur Alassane Ouattara", précise Alpha Blondy
dans un communiqué transmis mercredi à l`AFP.
"Je ne peux que répéter ce que j`ai toujours prêché : la voix des urnes
contre la voix des armes. Les urnes ivoiriennes ont parlé. J`invite les
Ivoiriens à respecter le verdict des urnes", écrit le pionnier du reggae
africain, âgé de 57 ans.
Le musicien, qui termine actuellement l`enregistrement de son album à
Paris, appelle les forces armées des deux camps, "des FDS comme des FN (à se)
concerter pour éviter à la Côte d`Ivoire un nouveau bain de sang" et les
"politiques ivoiriens" à "respecter votre parole et d`être à la hauteur de
l`amour que les Ivoiriens vous ont donné".
"J`avais indiqué qu`il était dangereux d`aller aux élections avec deux
armées face-à-face (...) J`avais proposé que l`on donne des papiers à tous les
Ivoiriens qui n`en ont pas, pour éviter de faire des Ivoiriens frustrés",
rappelle-t-il.
"J`avais - malheureusement - prévu que si des élections se tenaient sans
que ces préalables soient réglés, elles aboutiraient au blocage que nous
connaissons, avec deux présidents pour un seul fauteuil".
Alpha Blondy, lui-même Dioula, met en cause "l`ivoirité", une théorie
développée depuis une dizaine d`années par l`entourage de l`ancien président
Henri Konan Bédié, opposant les "vrais Ivoiriens" aux populations - par
extensions - Dioula, originaires du nord du pays ou des pays voisins (Burkina
Faso, Guinée...).
Alpha Blondy avait été personnellement menacé lors des troubles de
l`automne 2000 à Abidjan par les partisans du président sortant Laurent Gabgbo
qui conteste aujourd`hui le verdict des urnes.
Il conclut en souhaitant que "le président Alassane Dramane Ouattara veille
personnellement à la sécurité du Président Gbagbo, de sa famille et de ses
proches. Que personne ne soit humilié".
"Je demande au président Alassane Ouattara d`avoir la victoire modeste, et
au président Gbagbo de faire preuve d`élégance devant le dur verdict des
urnes", termine-t-il.