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Politique Publié le mercredi 15 décembre 2010 | Le Patriote

Le cas Gbagbo - La quadrature du cercle

Laurent Gbagbo n’a pas gagné l’élection présidentielle. A 54,1% des voix contre 45,9%, ses compatriotes lui ont préféré Alassane Ouattara, son adversaire du deuxième tour. Malgré cet état de fait, contre la volonté du peuple souverain de Côte d’Ivoire, le candidat de LMP (la majorité présidentielle), veut que l’on le reconnaisse comme vainqueur du scrutin. Il pose là, à la conscience nationale et à la logique internationale, une équation difficile à résoudre. C’est lui-même qui disait, il n’y a pas longtemps, que le siège présidentiel n’est pas un banc, mais, un fauteuil. Ce siège est unique. Il ne peut recevoir qu’une seule personne à la fois. Où donc le candidat malheureux qui refuse le verdict des urnes, va-t-il s’asseoir ? Surtout, comment va-t-il se mettre pour ne pas gêner le véritable ayant droit, dans ses mouvements ? On a beau chercher, jamais l’on ne trouvera une quadrature à un cercle. Pourtant, c’est dans cette situation le vaincu du 28 novembre dernier, plonge le pays. Ses partisans font des propositions plus fantaisistes les unes que les autres. Il y en a qui rêvent de voir leur chef demeuré chef de l’Etat malgré sa défaite et le vainqueur, se contentant du poste de Premier ministre. Sans rire, certains imaginent une présidence à deux têtes. Nous ne sommes pas loin du triumvirat qu’a connu le Dahomey devenu Bénin, à l’époque trouble des coups d’Etat répétés, dans les années 60, avec Hubert Maga, Sourou Migan Apity et Ahomadégbé. Une période qu’aucun béninois n’aimerait revivre. Une proposition qui condamnerait la Côte d’Ivoire à une inertie mortelle. Et dire que ces refondateurs crient sur tous les toits qu’ils aiment la Côte d’Ivoire plus que tout le monde. Au deuxième tour de l’élection présidentielle, Alassane Ouattara, le candidat soutenu par le RHDP, a battu Laurent Gbagbo. Sauf si la Côte d’Ivoire n’est pas une démocratie, la volonté du peuple exprimée à cette occasion, doit être respectée. Tout le reste n’est que refus de se soumettre à la volonté du peuple souverain.
Daniel K. Bah
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