Les dernières tentatives d’un régime à l’agonie. Malgré la position unanime de la communauté internationale reconnaissant comme président de la République de Côte d’Ivoire, le Dr Alassane Ouattara, le FPI espère bénéficier du soutien de quelques pays pour se maintenir au pouvoir. A cet effet, son chef, Laurent Gbagbo a envoyé en mission diplomatique plusieurs de ses collaborateurs. C’est ainsi que le Directeur de Protocole de la présidence, son excellence Koné Boubacar, s’est rendu depuis une semaine en Afrique du Sud. Durant son séjour, Koné Boubacar, par ailleurs ancien ambassadeur de la Côte d’Ivoire dans ce pays, tentera de retourner l’opinion sud africaine qui a déjà reconnu la victoire d’ADO. Pour réussir ce pari difficile, voire impossible, l’homme compte développer plusieurs arguments. D’abord, il fera croire aux autorités sud africaines que Laurent Gbagbo a été élu par le peuple de Côte d’Ivoire. Ce qui bien entendu est un mensonge. Car tout le monde entier sait que le candidat LMP a été nommé à la suite d’un holdup électoral orchestré par le conseil constitutionnel dont le président et les membres sont des militants FPI. Toujours dans cette tentative d’adhésion de la communauté internationale en faveur de son patron, Koné Boubacar, à l’instar de Kadet Bertin envoyé en Libye, brandira aux Sud africains des DVD confectionnés dans les laboratoires FPI montrant le Président Alassane Ouattara comme quelqu’un de sanguinaire, qui a tué ses concitoyens. Et si ces deux arguments ne convainquent pas les autorités du pays de Nelson Mandela, Koné Boubacar développera l’argument favori des refondateurs. A savoir que la reconnaissance de la victoire d’Alassane Ouattara par la France, n’est rien d’autre que l’impérialisme manifeste de l’ex-puissance coloniale en Côte d’Ivoire.
Mais, même si les sud africains sont contre toute forme d’impérialisme en Afrique, il n’en demeure pas moins que cet argument de Laurent Gbagbo et ses camarades, ne les fera pas changé d’avis. Car ils auront en mémoire le renouvèlement de plusieurs contrats des entreprises françaises par Laurent Gbagbo. Notamment celui de l’eau et de l’électricité avec la multinationale française Bouygues et la cession du Port dont le contrat gré à gré passé avec le groupe Bolloré a choqué plus d’un Ivoirien. A cela s’ajoute la signature de nouveaux contrats dans le domaine de l’énergie avec Total. Comme on le constate, la gestion calamiteuse de Laurent Gbagbo ne plaide pas en sa faveur pour le développement de tels arguments. Alors, nul doute que Koné Boubacar rentrera bredouille de sa mission. Au grand dam de son mandant.
DM
Dao Maïmouna
Mais, même si les sud africains sont contre toute forme d’impérialisme en Afrique, il n’en demeure pas moins que cet argument de Laurent Gbagbo et ses camarades, ne les fera pas changé d’avis. Car ils auront en mémoire le renouvèlement de plusieurs contrats des entreprises françaises par Laurent Gbagbo. Notamment celui de l’eau et de l’électricité avec la multinationale française Bouygues et la cession du Port dont le contrat gré à gré passé avec le groupe Bolloré a choqué plus d’un Ivoirien. A cela s’ajoute la signature de nouveaux contrats dans le domaine de l’énergie avec Total. Comme on le constate, la gestion calamiteuse de Laurent Gbagbo ne plaide pas en sa faveur pour le développement de tels arguments. Alors, nul doute que Koné Boubacar rentrera bredouille de sa mission. Au grand dam de son mandant.
DM
Dao Maïmouna