La Commission électorale indépendante (Cei) tombe progressivement dans les oubliettes après avoir été le centre d’intérêt des Ivoiriens et des observateurs étrangers. Une visite au sein de l’institution permet de constater que cette administration tourne au ralenti.
Fini la ruée de personnalités politiques et d’émissaires diplomatiques à la résidence Angoua Koffi aux II-Plateaux qui abrite les locaux de la Commission électorale indépendante (Cei). Fini également les attroupements d’hommes de médias au bas du perron de l’institution à l’affût des déclarations des visiteurs ou des responsables de cette ‘’maison des élections‘’. Elle semble progressivement retrouver la quiétude des jours ordinaires de travail. Une visite dudit siège et des confidences d’officiels révèlent que la maison marche au régime de la journée continue. Selon une interlocutrice qui requiert l’anonymat, cela fait une semaine que le personnel descend à 14 h. Passé ce cap, a-t-elle indiqué, on trouve peu de personnes à leurs postes. Ce programme n’est pas forcément suivi à la lettre par d’autres personnels. Car, il y en a qui sont inscrits aux abonnés absents depuis l’éclatement de la crise post-électorale.
Joint au téléphone, un agent qui n’a pas encore repris le travail, depuis le jeudi 2 novembre dernier, date à laquelle le président de la Cei a annoncé les résultats, dit attendre que l’apaisement soit total. Un haut fonctionnaire de l’institution a aussi confié qu’il se trouvait chez lui, après avoir étés aux côté des ses « patrons ». Si ce dernier a souhaité ne pas indiquer le lieu de leur retraite, il a souligné qu’il n’y avait rien d’urgent (comme activité) au bureau. Mais en dépit de cette attitude de prudence ou de peur, des membres du service de protocole étaient à leur poste, vendredi. Hier également. Mais certains n’affichaient pas la grande solennité. Car parmi ces messieurs, souvent tirés à quatre épingles, d’autres ont troqué la veste contre une chemise ordinaire.
Côté sécurité, quelques éléments de la garde républicaine et de la gendarmerie nationale sont restés sur place. Un militaire veille au grain à l’entrée de l’institution où sont aussi postés des vigils.
La grande vigilance des jours électoraux n’est donc plus de mise tout autour de l’imposante résidence. Les barrières sont levées, facilitant ainsi la circulation sur l’axe qui passe devant le siège et reliant le ‘’carrefour Duncan‘’ à celui du zoo d’Abidjan, à quelques mètres de là. Le périmètre en question n’est plus gardé par des pick-up onusiens surmontés d’armes lourdes. Pareil pour les militaires ivoiriens qui ne sont plus en alerte devant l’immense portail de l’institution.
Bidi Ignace
Fini la ruée de personnalités politiques et d’émissaires diplomatiques à la résidence Angoua Koffi aux II-Plateaux qui abrite les locaux de la Commission électorale indépendante (Cei). Fini également les attroupements d’hommes de médias au bas du perron de l’institution à l’affût des déclarations des visiteurs ou des responsables de cette ‘’maison des élections‘’. Elle semble progressivement retrouver la quiétude des jours ordinaires de travail. Une visite dudit siège et des confidences d’officiels révèlent que la maison marche au régime de la journée continue. Selon une interlocutrice qui requiert l’anonymat, cela fait une semaine que le personnel descend à 14 h. Passé ce cap, a-t-elle indiqué, on trouve peu de personnes à leurs postes. Ce programme n’est pas forcément suivi à la lettre par d’autres personnels. Car, il y en a qui sont inscrits aux abonnés absents depuis l’éclatement de la crise post-électorale.
Joint au téléphone, un agent qui n’a pas encore repris le travail, depuis le jeudi 2 novembre dernier, date à laquelle le président de la Cei a annoncé les résultats, dit attendre que l’apaisement soit total. Un haut fonctionnaire de l’institution a aussi confié qu’il se trouvait chez lui, après avoir étés aux côté des ses « patrons ». Si ce dernier a souhaité ne pas indiquer le lieu de leur retraite, il a souligné qu’il n’y avait rien d’urgent (comme activité) au bureau. Mais en dépit de cette attitude de prudence ou de peur, des membres du service de protocole étaient à leur poste, vendredi. Hier également. Mais certains n’affichaient pas la grande solennité. Car parmi ces messieurs, souvent tirés à quatre épingles, d’autres ont troqué la veste contre une chemise ordinaire.
Côté sécurité, quelques éléments de la garde républicaine et de la gendarmerie nationale sont restés sur place. Un militaire veille au grain à l’entrée de l’institution où sont aussi postés des vigils.
La grande vigilance des jours électoraux n’est donc plus de mise tout autour de l’imposante résidence. Les barrières sont levées, facilitant ainsi la circulation sur l’axe qui passe devant le siège et reliant le ‘’carrefour Duncan‘’ à celui du zoo d’Abidjan, à quelques mètres de là. Le périmètre en question n’est plus gardé par des pick-up onusiens surmontés d’armes lourdes. Pareil pour les militaires ivoiriens qui ne sont plus en alerte devant l’immense portail de l’institution.
Bidi Ignace
