Après avoir traité la Communauté internationale de tous les noms, le camp Gbagbo serait-il en train d’ôter la poutre qui est dans son oeil ?
Dans une interview accordée à l’Agence France presse (Afp), le ministre des Affaires étrangères du gouvernement Aké N’gbo, Alcide Djédjé, a fait cette révélation : « Aujourd`hui, l`heure est à la médiation, il y a des approches qui sont faites pour envoyer des médiateurs africains. Cela a été proposé par le Secrétaire général de l`Onu (Ban Ki-moon) à l’Union africaine et, très bientôt il y aura des médiateurs qui vont se rendre en Côte d`Ivoire ». Si cette déclaration semble contraster avec les dernières sorties de l’ancien conseiller diplomatique de Gbagbo, il n’en demeure pas moins qu’il accuse toujours certaines puissances occidentales de vouloir déstabiliser le pouvoir de son chef de l’Etat. « Tout le monde se rend compte qu`on s`est précipité pour arracher des décisions afin de favoriser un des candidats (Alassane Ouattara, ndlr) pour qu`il s`en prévale. Paris et Washington ont privilégié une opération hors-la-loi et laissé de côté le Conseil constitutionnel d’un Etat souverain », a-t-il ajouté. A l’en croire, Laurent Gbagbo et son gouvernement font en sorte « qu`il n’y ait pas de nouvelles violences en Côte d`Ivoire ».
Et si ce n’était qu’une simple diversion ? On est tenté de penser que cette annonce a pour seul but de freiner, dans son élan, le gouvernement nouvellement élu. En effet, le Premier ministre, Guillaume Soro, et ses collaborateurs ont décidé d’installer, dès jeudi, le nouveau directeur général de la Rti et de tenir le conseil de gouvernement de vendredi à la Primature, encore aux mains du gouvernement non-reconnu par la Communauté internationale. Il ne faut pas perdre de vue, non plus, le déferlement humain qui a quitté les zones Centre, Nord et Ouest et qui a décidé de marcher sur le Palais présidentiel, au Plateau.
Anne-Marie Eba, avec l’Afp.
Dans une interview accordée à l’Agence France presse (Afp), le ministre des Affaires étrangères du gouvernement Aké N’gbo, Alcide Djédjé, a fait cette révélation : « Aujourd`hui, l`heure est à la médiation, il y a des approches qui sont faites pour envoyer des médiateurs africains. Cela a été proposé par le Secrétaire général de l`Onu (Ban Ki-moon) à l’Union africaine et, très bientôt il y aura des médiateurs qui vont se rendre en Côte d`Ivoire ». Si cette déclaration semble contraster avec les dernières sorties de l’ancien conseiller diplomatique de Gbagbo, il n’en demeure pas moins qu’il accuse toujours certaines puissances occidentales de vouloir déstabiliser le pouvoir de son chef de l’Etat. « Tout le monde se rend compte qu`on s`est précipité pour arracher des décisions afin de favoriser un des candidats (Alassane Ouattara, ndlr) pour qu`il s`en prévale. Paris et Washington ont privilégié une opération hors-la-loi et laissé de côté le Conseil constitutionnel d’un Etat souverain », a-t-il ajouté. A l’en croire, Laurent Gbagbo et son gouvernement font en sorte « qu`il n’y ait pas de nouvelles violences en Côte d`Ivoire ».
Et si ce n’était qu’une simple diversion ? On est tenté de penser que cette annonce a pour seul but de freiner, dans son élan, le gouvernement nouvellement élu. En effet, le Premier ministre, Guillaume Soro, et ses collaborateurs ont décidé d’installer, dès jeudi, le nouveau directeur général de la Rti et de tenir le conseil de gouvernement de vendredi à la Primature, encore aux mains du gouvernement non-reconnu par la Communauté internationale. Il ne faut pas perdre de vue, non plus, le déferlement humain qui a quitté les zones Centre, Nord et Ouest et qui a décidé de marcher sur le Palais présidentiel, au Plateau.
Anne-Marie Eba, avec l’Afp.