Le secrétaire général de l`ONU Ban Ki-moon s`est déclaré mercredi "profondément préoccupé par l`impasse politique" en Côte d`Ivoire, craignant un "retour à la guerre civile" dans ce pays plongé dans une crise institutionnelle avec deux chefs d`Etat proclamés.
Du fait des tensions, le Conseil de sécurité va probablement rallonger le
séjour des troupes envoyées en renfort de la force de maintien de la paix dans
ce pays (Unoci) déployées à l`occasion de l`élection présidentielle, a indiqué
le chef des opérations de maintien de la paix de l`ONU, Alain LeRoy.
"La situation prend une tournure inquiétante en raison des événements qui
se déroulent actuellement et qui pourraient aboutir à une violence
généralisée", a souligné M. Ban, cité par un porte-parole.
"Le secrétaire général réitère son appel à toutes les parties ivoiriennes
ainsi qu`à leurs sympathisants pour qu`ils fassent preuve de patience et
s`abstiennent de toute action qui puisse, de manière accidentelle ou
délibérée, mener à la violence", a indiqué le porte-parole.
Il souligne "le fait que, dans un climat politique actuel aussi tendu, de
telles actions pourraient avoir des conséquences imprévisibles, y compris le
retour à la guerre civile", a ajouté le porte-parole.
Le chef de l`ONU évoque "les menaces lancées récemment par des commandants
des forces de sécurité nationale de recourir à des solutions militaires, la
confrontation qui a eu lieu entre les Forces nouvelles et les forces de
sécurité nationale près de l`Hôtel du Golf le 13 décembre, et les marches
prévues par les militants du Rassemblement des Houphouëtistes pour la
Démocratie et la Paix".
M. Ban, "une fois de plus, appelle M. (Laurent) Gbagbo à respecter la
volonté du peuple ivoirien" et "à se retirer afin que le président élu
(Alasanne) Ouattara puisse assumer son mandat", a dit le porte-parole de l`ONU.
Le chef de l`ONU "reste en contact étroit avec toutes les parties
ivoiriennes, ainsi qu`avec les dirigeants régionaux et internationaux qui
continuent d`exiger une sortie pacifique de la crise et le respect de la
volonté du peuple".
Le Conseil de sécurité va voter la semaine prochaine sur l`extension du
mandat des forces de l`Unoci pour un an tandis que les renforts de 500 hommes
envoyés du Libéria fin novembre en Côte d`Ivoire pour la présidentielle
resteront dans ce pays un mois de plus, a précisé M. LeRoy.
M. LeRoy a précisé que ce n`était pas la mission des troupes de l`ONU de
protéger les gens prenant part à des marches. "Mais si nous avons le pire des
scénarios et qu`il y a des affrontements, l`Unoci sera là pour protéger autant
de civils que possible", a-t-il dit à la presse.
M. Ouattara a été donné vainqueur par une Commission électorale
indépendante (CEI) avec 54,1% des suffrages mais le Conseil constitutionnel,
acquis à M. Gbagbo, a invalidé ces résultats et proclamé ce dernier président
avec 51,45% des voix.
Du fait des tensions, le Conseil de sécurité va probablement rallonger le
séjour des troupes envoyées en renfort de la force de maintien de la paix dans
ce pays (Unoci) déployées à l`occasion de l`élection présidentielle, a indiqué
le chef des opérations de maintien de la paix de l`ONU, Alain LeRoy.
"La situation prend une tournure inquiétante en raison des événements qui
se déroulent actuellement et qui pourraient aboutir à une violence
généralisée", a souligné M. Ban, cité par un porte-parole.
"Le secrétaire général réitère son appel à toutes les parties ivoiriennes
ainsi qu`à leurs sympathisants pour qu`ils fassent preuve de patience et
s`abstiennent de toute action qui puisse, de manière accidentelle ou
délibérée, mener à la violence", a indiqué le porte-parole.
Il souligne "le fait que, dans un climat politique actuel aussi tendu, de
telles actions pourraient avoir des conséquences imprévisibles, y compris le
retour à la guerre civile", a ajouté le porte-parole.
Le chef de l`ONU évoque "les menaces lancées récemment par des commandants
des forces de sécurité nationale de recourir à des solutions militaires, la
confrontation qui a eu lieu entre les Forces nouvelles et les forces de
sécurité nationale près de l`Hôtel du Golf le 13 décembre, et les marches
prévues par les militants du Rassemblement des Houphouëtistes pour la
Démocratie et la Paix".
M. Ban, "une fois de plus, appelle M. (Laurent) Gbagbo à respecter la
volonté du peuple ivoirien" et "à se retirer afin que le président élu
(Alasanne) Ouattara puisse assumer son mandat", a dit le porte-parole de l`ONU.
Le chef de l`ONU "reste en contact étroit avec toutes les parties
ivoiriennes, ainsi qu`avec les dirigeants régionaux et internationaux qui
continuent d`exiger une sortie pacifique de la crise et le respect de la
volonté du peuple".
Le Conseil de sécurité va voter la semaine prochaine sur l`extension du
mandat des forces de l`Unoci pour un an tandis que les renforts de 500 hommes
envoyés du Libéria fin novembre en Côte d`Ivoire pour la présidentielle
resteront dans ce pays un mois de plus, a précisé M. LeRoy.
M. LeRoy a précisé que ce n`était pas la mission des troupes de l`ONU de
protéger les gens prenant part à des marches. "Mais si nous avons le pire des
scénarios et qu`il y a des affrontements, l`Unoci sera là pour protéger autant
de civils que possible", a-t-il dit à la presse.
M. Ouattara a été donné vainqueur par une Commission électorale
indépendante (CEI) avec 54,1% des suffrages mais le Conseil constitutionnel,
acquis à M. Gbagbo, a invalidé ces résultats et proclamé ce dernier président
avec 51,45% des voix.
