Des syndicats d’enseignants formels - ‘’Alassane Ouattara est le véritable vainqueur de l’élection’’

Nommée ministre de l’Education Nationale dans l’équipe gouvernementale du Président Alassane Ouattara, conduite par le Premier ministre Guillaume Soro, Kandia Camara a reçu, le mercredi 15 décembre 2010, à l’hôtel du Golf à Cocody, l’appui des syndicats d’enseignants du privée laïc de Côte d’Ivoire.

Syneplaci, Synepci, Usepci (Union des syndicats de l’enseignement privé laïc de Côte d’Ivoire). Ces trois syndicats de l’enseignement privé laïc ont décidé de travailler sous la tutelle de Mme Kandia Camara. A entendre M. N’dri Yao, porte-parole de ces mouvements, leur action vise à faire savoir, tout d’abord, que le Président Alassane Ouattara est le véritable vainqueur du scrutin du 28 novembre 2010. Tout en soulignant que lui et ses camarades ne souhaitent pas rentrer dans les « faux débats ». « Tout ce que nous connaissons, c’est qu’aucune institution n’est au dessus de la volonté du peuple », a-t-il lancé. Avant de se réjouir de la nomination de Mme Kandia Camara au poste de ministre de l’Education Nationale. Gage d’espoir, dira-t-il, pour sortir leur corporation de l’ornière. Car, soutient M. N’dri Yao, la première responsable des femmes du RDR (Rassemblement des Républicains) est enseignante de formation, syndicaliste et mère de famille. Pour sa part, se félicitant de cette reconnaissance de la légitimité du Président Alassane Ouattara, Mme Kandia Camara dit ne pas être surprise de cet appui des syndicalistes qui, selon elle, est l’expression de la démocratie. « Je voudrais vous dire ici tout comme vous l’a instruit le Président de la République, que nous prenons l’engagement de faire en sorte que nous trouvions des solutions idoines pour que notre système éducatif retrouve son lustre d’antan et puisse répondre aux besoins des populations », a-t-elle déclaré. Elle a déploré les mauvaises conditions dans lesquelles l’équipe gouvernementale, sous la houlette du Premier ministre, Guillaume Soro, travaille. « Nous souhaitons que le gouvernement retrouve ses locaux. Car nous avons un gouvernement qui travaille, mais dans de mauvaises conditions», s’est-elle indignée.
R. Dibi , T.Abdoulaye