Le destin, très souvent, est individuel. Par ailleurs, chaque fois que l’intérêt général est en péril par une minorité d’illuminés, tout soldat a le devoir de réfléchir aux ordres. Aujourd’hui, jour de libération, chaque soldat ivoirien doit s’en souvenir. Parce que l’ancien Chef de l’Etat Laurent Gbagbo ne compte que sur les soldats ivoiriens pour usurper le pouvoir. Il est donc certain que ce matin, alors qu’à l’appel du Gouvernement légal et légitime de Guillaume Soro, des millions d’Ivoiriens vont se ruer dans les rues, le régime Gbagbo va donner des consignes aux soldats. En Octobre 2000 et en mars 2004 notamment, son régime avait pu bénéficier de l’appui de l’armée ou tout au moins d’une partie. A tort ou à raison. C’est selon en tout cas. Mais aujourd’hui, la situation est totalement différente. Il est connu de tous que M. Laurent Gbagbo a perdu les élections et ne s’efforce qu’à s’agripper au pouvoir. Le vainqueur de l’élection s’appelle Alassane Ouattara. Il a été reconnu à l’intérieur comme à l’extérieur par tous. C’est ce qui facilite la tâche aux soldats ivoiriens. Ils ne peuvent, ils ne doivent, reconnaître que le pouvoir de Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire. Toutefois, les soldats qui au nom d’un quelconque intérêt continuent de faire allégeance à M. Gbagbo et entendent user de leurs armes contre le peuple de Côte d’Ivoire en assumeront toutes les conséquences. La Cour pénale internationale a prévenu. Et ce n’est guère du bluff. Les interpellations au Kenya après les violences post électoral de 2008 continuent. MM. Jean-Pierre Bemba, Charles Taylor et bien d’autres peuvent témoigner depuis leur cellule du Tribunal Pénal international de ce qu’on ne viole pas les droits de l’Homme impunément. De toute façon, chaque soldat sera responsable de ses actes, individuellement. Et ce n’est pas l’ancien Chef de l’Etat Laurent Gbagbo qui dira le contraire.
Lui qui est persuadé que « lorsqu’on t’envoie, il faut savoir t’envoyer ». Alors soldats de Côte d’Ivoire, sachez vous envoyer.
KIGBAFORY Inza
Lui qui est persuadé que « lorsqu’on t’envoie, il faut savoir t’envoyer ». Alors soldats de Côte d’Ivoire, sachez vous envoyer.
KIGBAFORY Inza