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Politique Publié le jeudi 16 décembre 2010 | Le Patriote

Fatou Bensouda aux éventuels tueurs : “Vous décrochez un ticket pour la CPI, si vous engendrez des violences massives”

Une mise en garde sévère et sans fioriture contre les fauteurs de troubles qui tentent de s’accrocher au pouvoir, après leur échec lamentable lors de la présidentielle. L’adjointe de Moreno-Ocampo, procureur général de la Cour Pénale Internationale, Mme Fatou Bensouda n’est pas passée par quatre chemins après la proclamation des résultats du second tour de la présidentielle en Côte d’Ivoire, pour amener les hommes à la solde de Laurent Gbagbo à s’abstenir de tout acte qui les conduirait devant la CPI. « Vous décrochez un ticket pour la CPI, si vous engendrez des violences massives. Fini l’impunité dans cette nouvelle page de l’histoire que la Côte d’Ivoire est en train d’écrire.

La CPI étudiera tous les incidents commis en cette période poste électorale pour déterminer si des crimes tombant sous sa juridiction ont été commis et nécessiteraient une enquête plus approfondie.» avait requis fermement le 3 décembre dernier, Fatou Bensouda, procureur-adjointe de la CPI à l’endroit des autorités ivoiriennes. Puis de renchérir en invitant les forces de défense et de sécurité «à faire preuve de retenue dans l'usage de la force contre les civils». Avec le regain de la violence qui prend l’allure de massacres prémédités (83 morts sous le couvre-feu), il n’est donc pas à écarter que la Cour pénale internationale entre en action. Des condamnations à perpétuité, à vie ou une peine de 30 ans minimum d’emprisonnement, sont les sanctions qu’encourent tous ceux qui se sont rendus ou se rendront coupables de violations graves des droits de l’homme et de meurtre sur d’honnêtes citoyens.

Pour, l’adjointe de Luis Moreno Ocampo, la CPI reste très vigilante et préoccupée par tout ce qui se passe actuellement en Côte d’Ivoire. Poursuivant dans sa mise en garde, Fatou Bensouda a soutenu ses propos par l’exemple Kényan « C'est ce qui était arrivé en 2007 et 2008 au Kenya où nous avons, depuis, ouvert une enquête », a-t-elle souligné, évoquant ainsi les violences politico-ethniques (1.500 morts) qui avaient accompagné la réélection contestée du président kenyan Mwai Kibaki fin 2007.

"Je me répète : nous ne voulons pas de pareil scénario en Côte d’Ivoire » a martelé énergiquement, la procureur adjointe de la CPI. Les mises en garde de la CPI n’étant pas tombé, on ose l’espérer, dans des oreilles de sourds, la marche pacifique d’aujourd’hui pour la libération de la RTI ne donnera certainement pas lieu à « des achats » cash de ticket pour la CPI.

Moussa keita
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